•Chapitre 14•

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La mi-mars arriva et Charles allait partir pour Bahreïn, après avoir passé deux semaines inoubliables avec l'italienne.

Il décollait dans la matinée, pour arriver dans la matinée à Bahreïn, et profiter de la journée là-bas.

Ce soir il allait dîner avec Lisa, avant de partir pour le premier grand prix de la saison.

Lisa avait fini les cours à 17h, mais était restée deux heures et demies, avec des amis pour travailler sur leurs maquettes respectives, qu'ils devaient rendre sous peu.

Elle était en train de sortir de la salle où elle était avec ses quatre amis, qui parlaient tous de choses différentes. Certains parlaient de la fashion week qui s'était terminé, il y a peu de temps, d'autres parlaient du début de la saison de formule un.

Lisa, ne put s'empêcher de sourire en écoutant ses deux amis débattre de qui pensaient-ils aller être le futur champion du monde, Ferrari ou Red Bull, Charles Leclerc ou Max Verstappen ?

Le débat continua jusqu'à que ce qu'en sortant de l'école, un de ses amis remarque la Ferrari mythique du pilote monégasque :

- Oh purée de pomme de terre, dites-moi que je rêve ! L'ami de Lisa, Tom prononça ces mots en marquant une pause entre chacun d'entre eux.

- Il se passe quoi ? Y'a un mort ? Dit Mila, une autre amie de Lisa en regardant partout pour savoir ce qu'avait pu remarquer de si incroyable son ami.

- Mamma Mia, c'est pas vrai ! Tom, tu te rends comptes ! C'est génial ! On peut aller le voir, s'il vous plaît ? Demanda Gabriel, en joignant ses deux mains comme un signe de prière. 

Lisa avait bien remarqué la Ferrari, et sourit de plus belle en en voyant le pilote à travers le pare-brise.

- Mais voir qui ? Marina, la deuxième fille de ce petit groupe d'amis questionna Tom, et Gabriel, les deux garçons. Gabriel prit la tête de Marina dans ses mains et la tourna en direction de la Ferrari.

- Ça, tu vois maintenant ?

- Mais c'est qu'une voiture ? Marina ne comprenait pas pourquoi les garçons étaient si excités devant une voiture. Lisa regardait la scène comme si elle était au cinéma, tant amusée de la situation.

- Qu'une voiture ? Qu'est-ce que tu viens de dire ? Qu'une voiture ? Mais t'es fada toi ? C'est la voiture de Charles Leclerc ! Pilote de formule un pour Ferrari, monégasque ! LE héros du rocher ! 

- Faut que tu me montres une photo, je ne vois toujours pas qui c'est, Mila agréa les propos de Marina, en hochant la tête.

- Mais qu'est-ce qu'on va faire de vous sérieusement ? Gabriel montra une photo du fameux Charles Leclerc aux filles, pendant que Tom marmonnait.

- Ah mais je le connais, je l'ai vu dans la vidéo de Squeezie avec les lives !

- Oh mon dieu, mais Marina, Mila, vous n'êtes pas possibles... Je t'en supplie Lisa, dit moi que tu le connais ?

- Je le connais de nom. Si seulement ils savaient, se disait Lisa.

- Merci Lisa, tu me redonnes foi en l'humanité.

- Mais du coup, on peut aller le voir ? Supplia Gabriel, en faisant les yeux doux avec Tom, pour amadouer les filles, surtout Marina et Mila.

- Non, les garçons vous n'allez pas le déranger, il est presque 20h, il doit attendre quelqu'un. Affirma Marina.

- S'il vous plaît ?

- Toujours non. Ce n'est pas très grand Monaco, tu vas le revoir, et quand tu le reverras, tu pourras lui demander une photo ou un autographe. Lisa mit fin à ce débat après avoir prononcé cette phrase avec assurance, comme si elle parlait à des enfants.

- Oui maman.

- T'es chiant Tom.

- Bon, allez tout le monde au lit, personne a dormi depuis je ne sais combien de temps, alors dodo ! Mila dit cela en disant au revoir à ses amis pour rentrer chez elle.

- Nous aussi, on y va. A demain les filles. Tom et Gabriel, saluèrent les filles de la main avant de retourner chez eux.

- Salut les garçons, salut Lisa !

Marina quitta la dernière personne qui était encore devant l'école, c'est à dire Lisa.

Une fois tous ses amis partis, elle s'empressa de se diriger vers la voiture du pilote. Elle ouvrit la porte passagère et s'assit dans la voiture, ce qui fit sursauter le monégasque. L'italienne plaqua ses lèvres contre celles du brun pour lui dire bonjour.

- Mais, qu'est-ce que tu fais ici ?

- Je voulais dîner avec toi avant de partir.

- Merci, j'apprécie que tu m'accordes tes derniers instants sur ce rocher.

- A la base, j'avais prévu un pique-nique, mais ma mère nous a invité à dîner avec mes frères.

- Non, tu déconnes ? Je peux pas la rencontrer maintenant.

- Mais tu l'as déjà vu. Charles ne comprit pas tout de suite, pourquoi Lisa était résignée quant à rencontrer sa mère.

- Je l'ai vu deux fois dans ma vie, Charles, je l'ai servi dans un restaurant une fois, et je l'ai vu quand j'avais la grippe, quand j'étais pas au top de ma forme. Les seules choses que je lui ai dites c'étaient "qu'est-ce que je peux vous servir ?" ou " vous voulez l'addition ?" ou bien "bonjour madame, je suis ravie de vous rencontrer" quand j'avais quarante de fièvre. Et puis t'as vu comment je suis habillée ?

- Oui et t'es magnifique.

- Je suis sérieuse Charles.

- Moi aussi. Lisa, t'es la femme la plus ravissante, et magnifique que j'ai jamais rencontré.
Et t'es plus que ça, t'es aussi incroyablement intelligente, intéressante, quand tu parles t'es captivante, encore plus quand tu parles de quelque chose que t'aimes.
Et puis t'aurais pu dire a tout le monde qu'on était ensemble, et tu l'as pas fait. Tu t'en fichais que je sois Charles Leclerc, ou un pilote de formule un pour Ferrari, ou même juste un pilote. Au contraire, je pense que t'aurais préféré que je sois un mec random. La plupart du temps quand je rencontre une fille, dès qu'elle me reconnait, elle me demande presque en mariage.
Toi tu me repoussais, tu voulais juste que je te laisse tranquille, et crois-moi je suis bien content d'avoir continué à te courir après, car sinon, je n'aurais pas su que tu étais la personne dont je suis tombé amoureux, et la seule personne que j'ai envie de présenter à ma famille.

- Tu le penses vraiment ?

- Bien sûr que oui, Lisa.

- Moi aussi, je suis tombée amoureuse de toi. Je pense que je me suis rendue compte, que je voulais encore te voir quand t'es venu pour mon anniversaire.
A partir de ce moment, j'ai eu l'impression que ma vie était devenue plus facile. A chaque fois que je te voyais, je savais que j'allais passer un bon moment, et que j'allais oublier mes problèmes un instant.
Même si au début, je ne comprenais pas pourquoi tu voulais autant me voir, je pensais que tu t'amusais à choisir une fille au hasard, et la faire espérer qu'elle pouvait être aimée par une célébrité.
Mais après je me suis rendue compte, que c'était totalement faux, et que j'étais tombée amoureuse de toi.

Après ces deux longs discours, le couple s'embrassa longuement, avant de partir dîner chez la mère de Charles, avec ses frères.

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MontecarloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant