HELL

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Mardi 16 avril 2024
09h27
2 rue de la Mouette
10°
Dicton du jour : Si la pluie d'avril vaut son pesant d'or, quand le tonnerre va c'est un trésor.

Jamais Diane n'a vu une telle abomination dans sa vie, jamais. La scène qui se trouve face à elle est digne de l'un des plus grands films d'horreur. Cette scène est digne de l'enfer lui-même. Dans cette maison du premier arrondissement, dans la salle à manger plus précisément, se trouve un tableau d'une violence sans pareille. A l'extérieur on peut voir plusieurs policiers vomir, accablés par la vision cauchemardesque et par l'odeur putride qui s'en dégage. Là, dans cette pièce qui auparavant devait accueillir vie et joie se trouve un cadavre en putréfaction. Sur les murs recouverts d'une tapisserie fleurie d'un autre âge on peut lire une inscription, comme une signature, faite avec le sang de la victime : HELL. Un seul mot qui retranscrit parfaitement ce qu'il s'est passé ici et ce qu'a dû subir la victime. Un enfer.

Au centre de la pièce se trouve une chaise en bois sur laquelle repose le cadavre livide d'une vieille dame repose. On peut observer sa chair tombante et les marques de la vieillesse sur cet être nu comme un ver, mais surtout on peut voir le sang qui tache son corps. Ses pieds et son buste sont attachés à la chaise et maintiennent son corps en place. Sur ses cuisses sont posés ses bras, dénués de mains. Une hache maculée de sang présente aux pieds du cadavre indique comment les membres ont été violement sectionnés. Pire encore lesdites mains sont échouées sur le carrelage dans une mare de sang un peu plus loin.

En redressant la tête de la victime, qui avait dodeliné vers l'avant sous le manque de vie, on peut observer la suite de l'horreur. Des orbites déchiquetées par de nombreux coups de lame témoignent de l'acharnement du taré qui a fait ça sur sa victime. Tout le visage de la vieille dame est baigné de sang. Car en plus du massacre de ses yeux son front aussi a été violenté. En effet cette partie de sa face est marqué par une croix chrétienne retournée gravée directement sur son crâne.

C'est monstrueux. Comment un être humain peut-il faire cela à un autre être humain ? L'homme est capable des pires horreurs, il en devient un monstre. Cette effroyable constatation répugne la jeune inspectrice qui peine à garder son petit-déjeuner à l'intérieur de son estomac. Elle ne peut détourner les yeux de ce qui s'offre face à elle.
C'est un enfer.