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Mardi 16 avril 2024
11h46
19 Place Louis Pradel, 69001 Lyon
11°
Dicton du jour : Si la pluie d'avril vaut son pesant d'or, quand le tonnerre va c'est un trésor.

Diane et Lana, qui est revenue en même temps au commissariat, ont dressé le portrait de la victime tandis que leur chef commençait à rédiger son rapport.

Colette Patry, une vieille femme de 93 ans. Domicilié au 2 rue de la Mouette, dans le premier arrondissement de Lyon. Son acte de naissance a été rédigé à Lyon en 1931. Pas de mari, pas d'enfants, elle vivait seule. Une femme, Brigitte Panlois, vient 2 fois par semaines pour faire le ménage et lui préparer des repas qu'elle n'a plus qu'à réchauffer. Colette est une bonne-sœur, elle a travaillé dans diverses institutions catholiques à Lyon et fait actuellement partie de d'une communauté de religieuses Trinitaires où elle se rend vraisemblablement plusieurs fois par semaines pour aider à diverses tâches et participer aux réunions. Les deux policière iront là-bas en apprendre plus après le repas, leur site internet indique qu'une réunion hebdomadaire commencera à 13h30. D'après Lana, la femme de ménage décrit madame Patry comme une femme très pieuse, comme le témoigne également la décoration de sa maison. Elle ne parlait pas beaucoup et était plutôt une femme fière qui avait du mal avec le fait d'être aidé. Malgré cela Brigitte Panlois l'aimait bien, elle n'était pas compliqué et très respectueuse du travail que l'aide à domicile effectuait, ce qui n'est pas toujours le cas avec d'autres personnes âgées. Colette Patry semblait mener une vie simple, sans problèmes, une vie de religieuse ennuyante selon Lana, mais une vie très respectable aux yeux de Diane. Son nom n'apparait dans aucun dossier de police mais elle est mentionnée quelques fois dans des articles de presse sur des actions communautaires qu'elle a mené avec d'autres notamment pour des enfants du coin. Madame Patry ne méritait donc en aucun cas ce qu'on lui a fait subir, elle a beaucoup aidé les gens de cette ville et n'a semble-t-il jamais causée de problèmes à qui que ce soit.

Alors pourquoi s'en prendre à elle ? Pourquoi la tuer aussi sauvagement ? Elle n'aurait jamais dû subir une telle horreur. Le coupable doit payer.

Diane à imprimé la photo la plus récente de la vieille dame, tiré d'un cliché de groupe effectué il y a quelques mois de cela devant le bâtiment de la communauté religieuse. On peut la voir sourire légèrement en tenant la main de deux petits enfants. Autour d'elle se trouvent d'autres religieuses avec d'autres enfants. La légende de cette photo disait que ces dames avaient monté un évènement caritatif pour permettre à plein de jeunes enfants de familles pauvres d'avoir du matériel scolaire pour leurs études. Elles ont récolté beaucoup de cahiers, de stylos, des feutres, des crayons de couleurs, des ardoises et bien d'autres choses nécessaires à la scolarité de ces jeunes enfants.

La photo de Colette Patry trône désormais au centre d'un grand tableau blanc. Juste dessous la date et l'heure présumée de sa mort, soit le lundi 15 avril entre 18h et 20h, ont été écrit.

En dessous cela sur le tableau blanc se trouves plusieurs photos de la scène de crime comme le détail de la croix retournée gravée sur le front de la victime, ses yeux, ses membres tranchés, l'une des armes du crime, ainsi que l'inscription au mur. Cette dernière image et relié par un trait au feutre ardoise bleu à une deux autres éléments ; une photo de l'inscription HELL tagué sur le mur de Madame Colleaux et la lettre ouverte par Diane dimanche. Un gros point d'interrogation est inscrit juste en dessous de ces deux éléments, car cela pourrais avoir un lien avec l'affaire Patry.

Un peu avant midi, Valentin et Vick reviennent de leur porte à porte chez les voisins de la victime. Ils entrent dans l'open space et le chef sort de son bureau en les voyants arriver.

- Alors ? Ca a donné quoi avec les voisins ? Demande-t-il.

- Pas grand-chose. Soupire Vick. Personne n'a rien entendu aux heures présumé de la mort. Ils n'ont vue personne de suspect non plus. Ils ont décrit la victime comme discrète et gentille, elle ne parlait à pas grand monde dans son quartier mais quand elle croisait l'un de ses voisin elle leur adressait toujours un sourire polit en leur souhaitant une bonne journée.

- Aussi le quartier est assez calme même si un voisin nous a parlé de jeunes qui trainent là le soir mais il ne savait pas dire si ils sont passés le soir du meurtre. Complète Valentin.

- Ok, très bien, Vick tu te charges de chercher des infos sur ces jeunes, ils ont peut-être vu quelque chose et ils sont des suspects potentiels. Déclare le chef. Lana, Diane vous avez des trucs ?

- Alors on a pas grand-chose sur la victime, pas de famille connue, pas d'antécédents, c'est une bonne vieille sainte ennuyeuse. On va aller cette après-midi dans sa communauté religieuse pour en apprendre plus.

- Il y a aussi peut-être un lien avec l'affaire de Madame Colleaux et aussi avec le papier qu'on a reçu dimanche. Complète Diane.

- Le papier ? Celui-là ? interroge Létourneau en montrant ledit papier accroché sur le tableau blanc.

- Oui. D'après Samia c'est un gamin qui l'a apporté avant de se barrer en courant, elle n'a pas vu son visage. Ce n'est sûrement qu'une énième farce des enfants du coin mais je l'ai mis au cas où.

- Ok très bien. Valentin tu te charges de l'affaire Colleaux, on ne peut pas négliger de pistes. On a affaire ici à un meurtre comme on en a jamais vu auparavant à Lyon, je veux qu'on attrape l'enfoiré qui a fait ça au plus vite. Bon, je pense que vous avez bien mérité une pause pour vous remettre de vos émotions de ce matin, allez manger et remettez-vous vite au boulot.

- Bien chef ! Répondirent en cœur la brigade.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 02, 2022 ⏰

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