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Mardi 16 avril 2024
10h43
19 Place Louis Pradel, 69001 Lyon
11°
Dicton du jour : Si la pluie d'avril vaut son pesant d'or, quand le tonnerre va c'est un trésor.

De retour au commissariat, Diane consigne ses réflexions dans la bulle, car c'est ce qu'il faut faire si on suit bien la procédure. La bulle est un document qui consigne toutes les réflexions, plus ou moins utiles, d'un groupe au sujet d'une enquête. Car on ne sait jamais, ça pourrais toujours servir. Elle fouille dans son bureau pour trouver la lettre qu'elle a reçu dimanche et au même moment son ordinateur lui signale qu'elle a reçu un mail. Elle suspend sa recherche pour se concentrer sur le plus important ; le mail qu'elle vient de recevoir lui indiquant que toutes les photos de la scène de crime ont été mise sur le dossier de l'enquête. Ils ont fait vite, pense-t-elle. Elle l'ouvre et fait rapidement défiler la longue série de photos toutes les plus macabres les unes que les autres. Elle le veut pas les revoir, elle a encore la nausée de ce qu'elle à vue ce matin et ne souhaite pas s'infliger ça à nouveau. Malgré tout c'est son métier, plus que ça c'est son devoir de résoudre cette enquête. Cette pauvre vieille dame a tellement dû souffrir ... son meurtrier doit être retrouvé au plus vite. C'est le devoir de tout policier qui se respecte de traquer tous les malfaiteurs et Diane compte évidement mener à bien cette mission comme toujours. Elle souhaite ardemment remettre tous ces gens qui ont pris de mauvaises décisions sur le droit chemin comme elle le dit. C'est peut-être naïf de penser comme ça mais Diane croit vraiment que personne n'est foncièrement méchant et que chacun peut s'améliorer et devenir une bonne personne avec l'aide de la justice. Ce n'est probablement pas la façon de penser de tout le monde mais c'est celle de cette jeune inspectrice. Cependant sa vison des choses est quelque peu bouleversée après ce qu'elle a vu ce matin. Elle a beaucoup de mal à comprendre ce qui peut pousser quelqu'un à commettre un acte aussi atroce. Mais c'est justement ce qui l'encourage à trouver le coupable pour comprendre et l'aider à se remettre sur le droit chemin.

Non Diane Quessy n'est pas croyante à proprement parler, mais ses parents eux sont catholiques. Elle ne croit pas en dieu mais elle croit en la justice. C'est pour ça qu'elle a choisis ce métier, contre l'avis de ses parents, elle veut servir la justice et aider les gens du mieux qu'elle peut. C'est son but, sa raison de vivre.

Faisant toujours défiler les photos, son regard s'arrête sur le cliché de l'inscription ensanglanté sur le mur. La photo est prise bien de face et l'on voit bien les dégoulinures macabres. Un frisson parcourt la jeune inspectrice. Hell. L'enfer. Par réflexe elle sort la lettre qu'elle a reçue dimanche et la compare à la photo. Car après tout il s'agit du même mot, écrit à un jour d'intervalle. Les deux inscriptions se ressemblent mais il ne s'agit que de 4 lettres donc impossible de trouver de réelles correspondances, surtout lorsque l'une est faite avec un stylo et l'autre directement avec les doigts. Diane sort ensuite la photo du même mot, cette fois tagué, qui se trouve sur l'un des murs de la vieille dame dont l'appartement a été saccagé. Mais là encore impossible de déterminer une ressemblance. L'inspectrice note tout de même ses réflexions sur un page de la bulle. Car trois inscriptions similaires en 2 jours ça fait beaucoup.  Et puis on ne sait jamais...Elle se replonge ensuite dans d'intenses réflexions sur la scène de crime de Colette Patry, cherchant à comprendre la ou les motivations du tueur pour un tel acte barbare.

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