Agressif et Possessif

Chapitre 20

J'étais allongé sur le matelas minable de l'hôtel, agrippant la couette verte si fort que la peau de mes articulations était blanche avec une teinte de jaune pâle. Mes lèvres étaient tirées en arrière pour former une fine ligne, mes dents se serraient alors que je continuais à siffler de douleur. Je poussais désespérément mes cuisses l'une contre l'autre, pour tenter de minimiser la douleur dans ma région inférieure.

Maudits soient les douleurs de règles, ce n'est pas le meilleur moment pour activer le cycle féminin.

Mes paupières se sont entrechoquées et je n'ai pu m'empêcher de laisser échapper quelques gémissements impuissants - c'était horrible. Je pouvais sentir le sang s'accumuler entre mes jambes, tachant sûrement les draps de l'hôtel.

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Mon dos s'est arqué lorsqu'une douleur aiguë a secoué ma région inférieure, un cri très aigu s'échappant de mes lèvres tremblantes. J'ai forcé mes paupières à s'ouvrir, jetant un coup d'œil à la chambre d'hôtel partiellement vide. Bien que les rideaux soient fermés, je savais qu'il était encore très tôt dans la matinée et que personne ne serait réveillé.

Joanna dormait profondément sur le lit à côté de moi et je ne souhaitais pas la réveiller - bien que j'espérais inconsciemment qu'elle entende mes petits cris et se réveille. Je n'ai pas quitté la chambre depuis que je suis ici, donc je n'avais aucune idée de l'endroit où se trouvait le logement d'Eleanor, ni de celui de qui que ce soit d'autre d'ailleurs.

J'ai essayé de me soulever du matelas, mais ma jambe était raide et engourdie par les points de suture et le manque de mouvement. Je ne pouvais pas vraiment faire quelque chose pour m'aider pour le moment.

Tout ce que j'avais à faire était d'avaler trois comprimés de Paracetamol, prendre une douche chaude et me nettoyer - mais je ne peux rien faire de tout cela sans un peu d'aide. J'ai soupiré en jetant un coup d'œil à Joanna, me sentant légèrement coupable de mon processus de pensée, mais il n'y a pas moyen que je puisse rester allongé ici dans mon propre sang. C'est dégoûtant. "Joanna," j'ai chuchoté, en attendant quelques secondes, "Joanna, réveille-toi."

Elle n'a pas bougé.

"Joanna", j'ai murmuré plus fort, "Réveille-toi, s'il te plaît."

Toujours rien.

Joanna", j'ai appelé, en élevant légèrement la voix, ce qui l'a fait bouger, "Joanna... Joanna ! Réveille-toi !"

Elle a gémi bruyamment, son corps s'est complètement retourné pour se retrouver face à moi, les paupières toujours fermées. Sa bouche était légèrement entrouverte, son léger ronflement remplissait la pièce sombre.

"Joanna, s'il te plaît - merde !" J'ai hurlé, en me tenant le ventre alors que le bas de mon corps me faisait mal. J'ai prononcé un grand nombre de blasphèmes impies, espérant qu'ils allaient atténuer le malaise soudain, mais c'est aussi utile que d'appuyer plusieurs fois sur le bouton d'un ascenseur pour que les portes se ferment plus vite.

"Faye... ?" Joanna a marmonné, sa voix basse et groggy de son réveil.

"Joanna", j'ai gémi, en me retournant sur le lit pour que ma tête repose sur mes genoux, "S'il te plaît, donne-moi le Paracétamol."

Je pouvais entendre de petits bruits de pas et elle a bâillé à côté de moi, encore à moitié endormie, "Hey, qu'est-ce que tu fais debout ?"

"Joanna," j'ai grogné, "J'ai d'horribles douleurs de règles, donne-moi le Paracétamol, s'il te plaît." Un autre bâillement a quitté sa bouche, et elle a marmonné quelque chose ressemblant à un 'ok' et s'est levée.