Partie 4

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PDV (t/p):

Je soupire intérieurement quand la mère d'Eijiro vient nous ouvrir. Finalement, c'est nous qui mangeons chez eux ce soir, et je suis persuadée que c'est un plan de nos parents pour nous forcer à nous réconcilier.

Mère d'Eijiro: Salut ! (t/p), Eijiro est encore dans sa chambre, tu veux bien allez le chercher s'il te plaît ?

(t/p): J'en étais sûre...

Je monte à l'étage, non sans leur lancer un regard noir avant, puis vais dans la chambre d'Eiji mais la trouve vide. J'allais repartir lorsque j'entends l'eau du robinet de sa salle de bain couler.

Je me dirige vers celle-ci et rentre dedans sans toquer, ce que je regrette vivement la seconde d'après, lorsque mes yeux se pose sur lui, les cheveux encore ruisselant de sa douche, habillé seulement d'une serviette autour de la taille.

Eijiro: (t/s) ? Qu'est-ce que tu fais là ?

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Eijiro: (t/s) ? Qu'est-ce que tu fais là ?

(t/p): Je... Je...

Je crois que je ne peux pas être plus rouge que ça.

Alors que j'allais repartir en courant, il jette son rasoir dans le lavabo et m'aggripe le poignet avant de s'adosser à la porte pour m'empêcher de sortir.

Eijiro: Il faut absolument que je te parle.

(t/p): Je n'en ai pas envie laisse moi sortir ! Ta mère m'avait simplement demandé de venir te chercher !

Eijiro: Écoute...

(t/p): Je ne veux plus te parler ! Lâche...

Mais je n'ai pas le temps de finir de parler qu'il me cris dessus, les yeux humides et les joues cramoisies.

Eijiro: Je t'aime !

Je le regarde la bouche grande ouverte, le cœur battant à tout rompre.

(t/p): Que... Quoi ?

Il soupire et se passe une main sur le visage.

Eijiro: Je t'aime depuis que nous sommes petits (t/s). Enfaîte, je n'ai pas le souvenir de n'avoir un jour pas été amoureux de toi.

Les larmes me montent aux yeux.

(t/p): Mais, et Mina ?

Eijiro: Mina n'est qu'une amie pour moi, et c'est réciproque d'ailleurs. Nous avons rompue d'un commun accord justement pour ça. Je me disais simplement qu'en sortant avec elle, je pourrais peut-être passer à autre chose comme je pensais que tu ne m'aimais pas, mais je sais très bien maintenant que ce n'est pas la solution.

Je déglutie difficilement. Je n'arrive pas à croire ce qu'il se passe. Suis-je entrain de rêver ?

Eijiro: Alors (t/s), est-ce que... Est-ce que tu m'aimes, toi aussi ?

Il pose sur moi un regard lourd d'appréhension et je sens mes joues s'humidifier ainsi qu'un énorme sourire naître sur mon visage. J'hoche la tête vivement, les mots ayant du mal à sortir de ma gorge serrée par l'émotion.

(t/p): Évidemment !

Il rigole de soulagement, la pression retombant d'un coup.

Eijiro: Hanta, Denki, Mina et même Katsuki ont eu beau me l'affirmer, il n'y a que lorsqu'il sort de ta bouche que j'arrive à le croire. Je suis tellement désolé de t'avoir fait souffrir en sortant avec Mina.

(t/p): Ce n'est rien. Je comprends pourquoi tu l'as fait. J'imagine que si ça avait été moi à ta place, j'aurais pris la même décision. J'étais tellement persuadée que tu ne me considérais que comme ta meilleure amie...

Eijiro: Et pourtant non. Je t'aime plus que tout au monde et ce depuis toujours.

Émue, je me jette à son cou et hume son odeur que j'aime tant. Il me sert fort dans ses bras et enfouis son visage dans le creux de mon épaule en retour.

Eijiro: Plus jamais je ne te ferai penser que tu n'es que ma meilleure amie. D'ailleurs, tu te souviens du jour où je t'ai dit que tu étais la seule dans mon cœur ?

(t/p): Oui.

Eijiro: Ce jour là, je voulais te faire ma déclaration, mais tu ne m'as pas pris au sérieux. C'est pour ça que je croyais que mes sentiments n'étaient pas réciproque.

(t/p): Je suis désolée, j'avais peur de me faire de faux espoirs et comme tu ne m'as pas contredite derrière...

Eijiro: Ouais. J'avais peur de gâcher notre amitié en le faisant puisque tu n'avais pas l'air intéressée. Katsuki avait raison, on a vraiment été aveugles jusqu'au bout.

(t/p): C'est vrai. Et dire qu'on croyait se connaître mieux que quiconque. Apparemment, ça sautait aux yeux de tous mais pas aux nôtres.

Nous nous séparons puis il va enfiler un tee-shirt et un pantalon avant de franchir la porte de sa chambre.

Eijiro: Alors, tu viens ?

Il me fait un grand sourire que je lui rends et me tend la main, les joues toujours rouges.

(t/p): Oui, tout de suite

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(t/p): Oui, tout de suite.

Mais alors que j'attrape sa main, il me tire à lui et m'embrasse avec une passion non contenue, me faisant comprendre qu'il attendait ce moment depuis déjà bien longtemps. Je passe mes bras autour de son cou et lui réponds avec tout autant de fougue, le même sentiment m'habitant.

Nous nous séparons quelques minutes plus tard, essoufflés, les lèvres boursouflées et les joues en feu, tout sourire, puis partons rejoindre nos parents main dans la main.

Enfin. Enfin nous sommes ensemble. Enfin nous pouvons nous embrasser. Enfin notre rêve se réalise. Et il est loin d'être fini, car ceci n'est que le commencement de notre histoire, quoiqu'on pourrait caractériser ce moment non de prélude, mais de milieu, notre conte de fée ayant en réalité débuté il y a bien longtemps, lorsque pour la première fois, nos regards se sont croisés.

Enfin [EijiroXreaderfille] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant