Pas assez

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Djilsi, rigole:
- Oui, oui ... On se voit là-bas du coup.

Il s'en va comme il est arrivé, de nul part et nous on passe à la caisse.

Moi:
-Je me disais bien que t'avais l'aire beaucoup trop sur de toi avec ta « bête de soirée » .

Elle:
- Je veux que tu kiffes tes vacances. T'as l'aire d'avoir un bon feeling avec lui. Alors profite! En plus y aura pas mille personnes qui vont gravité autour de lui.

Samedi soir - 20:00

Elle me dit qu'on ira jusqu'à là-bas en vélo, je ris, c'est des idées qui me font kiffé.
J'ai les cheveux détachés, une jolie petite robe, des petites baskets confo à souhait et mon mini sac à dos avec une enceinte à l'intérieur.
À peine parties, je me casse la gueule sur le chemin, rien de bien grave. On avait pris une bouteille et en voulant la sauver c'est moi qui me suit ramasser.

Arrivées devant chez son crush, on cadenasse nos vélos contre un lampadaire.
Une fois arrivé dans l'appartement...

Alice me dit en tout détente:
-Bienvenue chez Sacha et Marceau.

Moi:
- Mais non? Tu filtres avec Marceau ma coquine. J'avais même pas tilter que c'était lui l'autre soir. Maintenant que je sais, ça fait sens.

Alice part un ricanant et va demander si il y a du désinfectant et de quoi faire un pansement. Sacha me dit de le suivre dans la salle de bain. Il me fait les premiers soins et me questionne un peu... Ou plutôt beaucoup.

Sacha:
- Tu viens d'où ?
- T'as quelle âge ?

Je réponds à quelques de ses questions mais assez rapidement je le coupe.

Moi:
- Monsieur le commissaire, pourquoi on dirai un interrogatoire?

Sacha:
- Je fais attention qui tourne autour de mon mari d'amour!

Moi:
-Sauf si t'es divin, mon adresse ou le nom de ma grand-mère ne vont pas t'aider beaucoup.

On commence à se chamailler comme des enfants qui répètent la phrase de l'autre pour faire chier.

20:20

On sort de la salle de bain, devant nous le couloir avec Djilsi au bout.

Avec un joli sourire taquin, Sacha:
-Bon on se revois après, crois pas que notre embrouille soit fini...

En passant à côté de Djilsi je les vois s'échanger un regard complice. Je m'avance dans sa direction un peu hésitante.

Djilsi :
- Pourquoi t'es pas venue me parler hier soir ?

Moi:
- Je sais pas, tu me rendais nerveuse.

Djilsi :
- C'est toi qui me rends nerveux, j'avais espérer que tu fasses le premier pas.

Quelqu'un passe dernier lui en courant, le couloir étant étroit, il le bouscule et il tombe sur moi. Tout se passe très vite, il se retient avec une main au dessus de moi et l'autre sur le côté pour ne pas m'écraser. J'ai le cœur qui accélère. Tout conspirait pour que nos corps se rapprochent. À peine ça arrive que d'autres personnes arrivent pour aller à la cuisine. Il se redresse et me prends par la main direction le salon. Ma pote, déjà éméché, me tire par le bras pour me proposer un verre. Je crois qu'il voulais me présenter à ses potes.

La soirée bat son plein, mais j'ai qu'une envie s'est d'être près de lui à nouveau. Malheureusement n'y avait pas un seul endroit où nous pouvions êtres seul à l'abri des regards indiscrets.

Temps mort Où les histoires vivent. Découvrez maintenant