Coup De Théâtre

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Dimanche - 03:05

D'une voix hésitante, Moi:
- C'est peut-être important ? Tu crois pas ?

D'un ton déçu, Sidjil:
- Vu comme ils nous harcèlent...

Messages :
Alice: * Pb dans la boite, t'es où ? *
Benjos: *C'est la merde ! Vient vite *

On redescend vite fait, encore transpirant de toute l'adrénaline qui perlait sur nos fronts.

On n'a de la peine à ne plus se toucher mais on savait tout les deux qu'il y avait plus important que ça...

Heureusement, on est qu'à cinq minutes de la boite en vélo.

Quand on y arrive, ils sont tous à nous parler en même temps. Une fille se serait prise une droite par un gars qui croyait qu'elle lui était passer devant pour prendre une photo avec Benjos. Malheureusement le type avait disparu mais heureusement la victime a pu être prise en charge par les secouristes.

L'ambiance reprend gentiment mais c'est bien plus calme qu'avant. On discute tous encore devant la boîte. J'ai encore le string mouillé de tout à l'heure. Il avait une tension énorme entre lui et moi, comme si on avait mis pause au moment le plus intéressant d'un film. Personne savait ce qu'on avait été à deux doigts... de faire. Ça rendait la situation incroyablement existante. Je le vois se frotter le visage et passer sa main le long de sa barbe, peut-être qu'il sent encore mon odeur au but de ses doigts.

La soirée se termine comme ça, chacun à rentrer chez soit dans une ambiance particulière, propre à chacun.

Une fois arrivée chez Alice, mes lèvres brûlent d'envie de lui raconter la face cacher de ma soirée mais je préfère m'abstenir et garder mon histoire pour demain. Tout se que je veux là tout de suite c'est de m'allonger dans mon lit et dormir au moins dix heures.

Dimanche - 13:45

Le « matin » venu, on sort ce faire un brunch sur une terrasse pas trop loin de chez elle.
Toutes les deux, épuisées des aventures de la veille, on suit le soleil comme des plantes pour prendre un peu de vitamine D.

En double sens, Moi:
-Chaud pour hier...

Elle:
-Trop... Mais toi t'as pris un moment quand même pour arriver depuis chez Marceau... ?

Moi:
-Incroyablement compliqué, si tu savait et toi ton Momo tu vas le revoir ?

Elle:
-Il travaille encore cette semaine, il a ses vacances à partir de vendredi. Donc tant mieux ! Comme ça on profite les deux à fond.

Dimanche passe est aucune nouvelle Djilsi. C'est grave dommage, quand je repense au moment dans l'ascenseur j'en reviens toujours pas. C'était tellement chaud. Si seulement ça aurai pu continuer...

Je lui raconte finalement mon aventure et elle en revient pas. Du coup elle en profite toutes les 5 secondes pour me charrier avec ça...elle est pire d'une gosse.

Lundi - 16:00

Notification
*Une invitation Instagram d'un mec*

Le compte est sympa; des photos discrètes, il ne révèle pas trop de lui sauf son prénom Charly. Il y a aussi quelques paysages, on pourrai croire que c'est le sud. Peut-être une suggestion avec la localisation. On commence à discuter, pas grand chose mais je me méfie quand même. Après quelques heures de conversation je le trouve plutôt adorable et drôle mais j'arrive pas à me sortir Djilsi de la tête.

Mais retour à la réalité... Pendant toute la journée Alice et moi, maltraitons nos portes monnaies, magasin sur magasin. On passe des moments de qualité mais aucun Sid en vu...

Elle:
-Vient on passe devant chez lui et tu vas lui parler.

Moi:
-Chez Djilsi !? Je peux pas aller sonner chez lui, c'est trop bizarre.

Elle:
- C'est lui qui t'a amené jusqu'à chez lui.

Moi:
-Justement. C'est pas moi qui va débarquer comme si c'était chez moi. Sérieux, ça va encore finir dans une vidéo anecdote : une abonné à sonner chez moi... Horrible!

Elle:
-Mais t'es pas une abonnée meuf !

Moi:
-Bien sure que oui! Je suis abonnée à son compte, j'like ses photos, c'est exactement la définition d'une abonnée. Je ne le connais pas vraiment quand t'y penses. Tu débarques pas comme ça chez les gens. « Salut, tu te rappelles de moi ? Bon mnt que je sais où tu habites je me suis permise... » gring de fou.

Elle:
-C'est comme tu le sens, je trouve ça dommage que tu tentes pas le truc mais après t'as pas tord. Ça peut mal se passer.
Bon, parlons plus accessible. C'est pour qui que tu guettes ton tel toutes les cinq minutes?

Moi:
-Un nouveau gars qui m'a ajouté sur Insta. Charly, ça fait un peu à l'américaine mais bizarre parce qu'il y a pas de photo de son visage. Après mon compte est pas mieux avec mes trois photos qui se court après donc je peux pas juger. Mais le courant passe bien, il a pas mal de répartie donc c'est chouette. Ça me permet de penser à autre chose...

Elle:
-Un de perdu...

Moi:
-Ferme la ahaha

Des hommes y en a à la pelle, c'est vrai. Peut-être que j'ai loupé une nuit torride avec un inconnu, si j'ose dire, mais c'est pas la même chose quand t'as une complicité au delà du corps physique. Se que j'ai l'impression de construire avec Charly.

Temps mort Où les histoires vivent. Découvrez maintenant