Rencontre, mais avec QUI ?

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20:00

Il m'a donné rdv à 22h dans un petit bar. Je stresse comme si j'étais une gamine. Comment m'habiller, me maquiller, me coiffer ... j'étais perdue. Si ce n'était pas lui? Je rêvais encore de se moment dans l'ascenseur. Va t il y avoir une suite ? Pourrons-nous poursuivre là où nous nous sommes arrêter... Je rêve trop.
Je garde mes cheveux en bas, les lissent, met un joli haut échancré blanc avec un pentalon simili cuire noir avec mes new balance pour finir le style. J'avais vu un tuto pour un maquillage osé mais pas trop avec un eye-liner du futur. Je suis fin prête à partir de chez moi...je retourne en arrière pour prendre une capote "au cas où" parce qu'on sait jamais.

22:10

Je suis assises à l'intérieur, depuis déjà 20 minutes et il est toujours pas là...10 minutes de retard.
Il m'a pas poser un lapin ? Je guette l'entrée en espérant le voir arriver. Je me rend compte qu'il y a de plus en plus de personne qui s'agglutine devant la terrasse. On voit à peine les gens passer dans la rue. Ils sont une dizaine maintenant.
Et ça me fait tilt !
Me dit pas qu'il est arrivé et qu'ils l'ont reconnu et que ça part sur un meet up devant le bar le plus discret de bruxelle ?
Je me rassurais peut-être de m'être pris un ratot de fou. La femme qui attends toute apprêter un jeudi soir dans un bar. Quelle tristesse...
J'arrivais pas à me faire à l'idée que c'était ça m'a réalité. J'en peut plus de me voiler la face. Comment veut tu que sa soit Djilsi et que dans cet endroit paumé, y a une concentration d'abonné qui lui barre la route. On est pas dans une fanfiction. Alors je décide de me lever et vais demande l'addition, paie ma conso et sors de se traquenard pour rejoindre mes potes en soirée.

Dehors, déçue, essayant de me frayer un chemin à travers les gens, qui étaient tellement maintenant. Presque avec énervement, je baisse la tête est décide de foncé droit devant moi. Je sens une main s'accrocher à mon bras

Un homme:
Tu veux pas prendre une photo avant de t'en aller ?

Moi, dépourvu de tout compression, me retrouve à côté de Djilsi. Il pose son bras autour de mes épaules. Je prends une photo totalement rater et il me glisse dans l'oreille

Sidjil:
Regarde bien la photo après...

Je sors de la foule, comme d'un rêve absurde. Et regarde de nouveau la photo de se moments surréaliste. Je vois dans sa main qui était poser sur mon épaule qu'il tient un petit papier plier en quatre. Je comprends pas à quoi sa rime. Je fouille mes poches et dans celle de gauche je trouve quelque chose...

Je le déplie. C'était la carte de visite d'un hôtel avec le numéro de chambre inscrite dessus: 326.

Attends c'est encore un hasard ou c'est lui, je comprends plus rien. Il me prend à mon propre jeu. Je croyais l'avoir démasquée et maintenant je doute à nouveau.

J'envoie un message à Charly:
*alors ?*

Je passe par chez moi. Me passe de l'eau sur la nuque. Je suis accoudé au lavabo comme un boxeur qui vient de finir un combat. Je passe un coup de brosse dans mes cheveux. Check mon makeup et mes saps et repars. Il fallait que j'élucide ce mystère. Je commande un Uber. En 15 minutes j'y suis. Au pied de l'hôtel, j'attends. Je sais pas vraiment pourquoi mais j'étais bloquée, figée. Ça pourrait être l'histoire la plus folle que j'ai jamais vécu. Finalement, je me décide et je rentre. Un grand hall, des personnes qui passent, la réceptionniste qui me regarde. Tout semblait aller au ralenti. J'arrive comme par magie devant les ascenseurs. Un flash me vient...
Hésitante je regarde à nouveau la carte de visite. Je suis à l'étage 3, je cherche la chambre. N'importe qui pouvait voir sur ma tête que j'étais perdue. Je me trouve finalement devant la porte 326... J'ai même pas le temps de toquer que la porte s'ouvre.
Je me trouve face à Djilsi, le temps est pendant un bref instant comme sur pause. Une envie irrépressible me submerge mais je devais tenter le tout pour le tout.

Moi:
Charly ?

Avec un sourir narquois, Sidjil:
Jusqu'à là t'étais toujours pas certaine que c'était moi ?

J'ai tellement envie de lui que tout se bouscule dans ma tête. On se saute au coup, la porte même pas fermé. Heureusement qu'elle se ferme toute seule parce qu'on n'avait pas une minutes à perdre.

Temps mort Où les histoires vivent. Découvrez maintenant