J'veux recouvrir mes idées noires.
Le bonheur, il ne suffit pas d'y croire,
Quelqu'un veut écouter mes histoires ?
Il fait si sombre dans ma tête, ce soir.Juste une lassitude croissante et sombre.
L'avenir est toujours plus plongé dans l'ombre,
Les rares certitudes s'effondrent.
C'est plus dur à chaque seconde.Épuisée mais incapable de sombrer dans les bras de Morphée.
Je n'y arriverai pas, même bercée par la voix d'Orphée.
Analepse, retour en arrière, je veux comprendre,
Dans mes troubles, je n'en peux plus d'attendre.Pour l'instant je tiens debout, mais ça reste provisoire.
Pour l'instant je tiens le coup, mais mes forces sont dérisoires.
Alors j'écris, je griffonne sur tout ce que je peux trouver,
Alors j'écris, je pose sur le papier ce que je veux oublier.Ironie. Tout va bien, enfin.
Tout ira mieux demain.
Tu sais, je crois que ce n'est rien.
Couche toi, tu peux être serin.Je crois que le vase est presque plein ;
Pourtant le verre est à moitié vide.
Ma limite est là, c'est bientôt la fin ;
Mon espoir de résister est juste stupide.Regard souvent voilé par le passé ;
Songes ténébreux et intenses.
Ce petit retour à l'insouciance,
Je te remercie de me l'avoir donné.Je crois que je sombre ;
Dans cette mer de faux espoirs,
Chaque désillusion a l'effet d'une bombe.
Tu sais, mes pensées sont sombres, le soir.Ça fait des mois qu'on vit la même chose en boucle,
Un jour sans fin, légèrement plus souple.
L'ennui, la lassitude, c'est juste une torture :
Ça fait des mois qu'on est face à ce mur.Après l'espoir, la désillusion.
Plus personne ne se fait d'illusion.
Le monde et à l'arrêt et on attends.
On fait comme on peut pour faire passer le temps.Je me sens ridicule à écrire comme ça,
Je crois que mes textes me comprennent mieux que moi.
Je glisse des éléments ici et là,
Des doutes et des regrets, je crois.Je n'ai plus aucune certitude, tu sais,
Essayer de savoir, ça m'a fatiguée.
J'en ai marre de chercher, c'est un fait.
Juste un euphémisme, j'suis exténuée !P't'être que « bonheur » et « moi » ce sont des oxymores ?
Moi, j'veux m'endormir dans les cités d'or.
Me laisser couler dans mes rêves,
Juste le temps d'une brêve trêve.Je finis seule sur une île sans savoir où aller,
Manque plus qu'un putain de ballon de volley !
Juste la solitude et la folie personnifiée.
Mes compagnons à moi, sont mes amères pensées.
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En trois Temps ...
PoésieAvant, maintenant, après... Passé, présent futur... L'homme évolue à l'aveugle, suivant ses rêves et ses espoirs, ses craintes, essaye d'esquiver ses cauchemars. L'homme qui écrit conserve ce chemin. Il écrit pour évacuer, faire le tri, il semble fa...