Aujourd'hui c'est mercredi, je me lève très exciter et à la fois stressée. Bien que j'ai école ce matin, ce n'est pas cela qui me fait m'impatienter. En effet, aujourd'hui est un jour extraordinaire. C'est l'anniversaire de Nuria. J'ai décidé de le faire avec elle cette après-midi bien qu'elle ne soit pas au courant. J'ai tellement hâte d'y être. J'ai hâte aussi d'être ce soir afin de décrire cet aprèm dans l'espoir qu'elle soit formidable. Je me dépêche donc de prendre mon petit déjeuner, d'aller dans ma chambre pour prendre mon sac et sortir de la maison pour prendre le bus en lançant un « à ce soir » à ma mère déjà levée dans la cuisine.
Je suis de retour à la maison, il est dix-neuf heures. Ma journée vient de se terminer et il faut absolument que je l'écrive. Jetant mon sac d'école que je n'ai pas pu ranger avant puisque je ne suis pas rentrée de toute la journée, je prends mon journal intime, mon stylo bleu fétiche et ouvre une nouvelle page vierge.
Cher journal, mercredi 18 septembre 2015
Idrissy, tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse. Cette journée s'est passée à la perfection. Mais tu ne dois pas y comprendre grand-chose, alors je vais t'expliquer ma journée. Ce matin, je suis allée à l'école, comme tous les jours, mais ça ce n'est pas le plus important. Non aujourd'hui, j'ai fêté l'anniversaire de Nuria. Tu ne peux pas savoir combien il à été difficile de rester impassible pendant les cours afin de ne pas faire de gaffes.
Je suis en train de continuer à écrire lorsqu'un bruit de porte qui s'ouvre me fait sursauter. Je cache le journal derrière les couvertures puisque je suis sur mon lit et je vois ma mère entrer dans ma chambre.
- C'est l'heure de diner, nous t'attendons à table dépêche-toi de venir, me dit ma mère.
Et elle sort. Je jette un coup d'œil à ma montre, vingt heures déjà. J'espère avoir le temps d'écrire la suite après manger bien que quelque soit l'heure je ne dormirais pas tant que je n'aurais pas tout raconté. Je laisse mon journal sous les couvertures et je sors de ma chambre. Mes parents sont assis à table où le repas orne cette dernière. Nous mangeons rapidement du moins moi qui aie hâte d'être dans ma chambre pour continuer d'écrire.
Quelques minutes plus tard me voilà de nouveau dans ma chambre. Enlevant les couvertures, je prends mon journal, mon stylo fétiche et reprends là où je m'étais arrêtée avant d'aller manger.
Le mieux, Idrissy, c'est que peu de personnes savent que c'est l'anniversaire de Nuria, de fait personne ne s'est amusé à lui souhaiter un bon anniversaire ou bien c'est amusé à se moquer avec ça. Enfin moi, je me suis empressée de lui souhaiter son anniversaire. À peine sortie du bus, je me suis précipitée sur elle, l'a embrassé sur ses lèvres, puis lui ait soufflé dans son oreille :
- Joyeux anniversaire, mon cœur.
Elle m'a fait un grand sourire puis nous sommes entrées dans la cour. Les heures de cours se passèrent très lentement du moins de mon point de vue. Je n'écoutais pas grand-chose et n'avait qu'une hâte, que la cloche sonne et que nous puissions enfin faire la fête. J'avais déjà plein d'idée quant au déroulement de son anniversaire. Tout d'abord, nous allions manger dans un restaurant où j'avais réservé avec l'aide de la mère de Nuria qui était au courant de la fête.
La dernière heure de cours est enfin arrivée et j'étais de plus en plus excitée, j'avais du mal à garder secret son cadeau, d'autant plus qu'elle à commencer à s'interroger lorsqu'elle à vu que je ne me diriger pas vers l'arrêt de bus.
- Pourquoi tu ne prends pas le bus, on te ramène chez toi aujourd'hui ? m'a-t-elle demandé.
- Non, je ne rentre pas chez moi, j'ai quelque chose à faire aujourd'hui, ai-je répondu tout en essayant de ne pas rire et de montrer un visage neutre.
VOUS LISEZ
Le journal intime d'une ado
RomanceLydia rentre en première année de lycée, où l'école sera loin d'être son premier problème. Sa vie avec sa petite amie Nuria l'est en revanche. Et pour faire face à tous ses problèmes, toutes ses émotions, elle se tourne vers une aide inestimable sel...