Chapitre 8

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  Je suis en train de faire mes devoirs, c'est lundi et il est dix-sept heures trente. Je viens de rentrer de l'école. J'ai hâte de finir mon devoir de français pour pouvoir enfin écrire dans mon journal comment c'est passer cette journée. Cette journée où j'ai révélé à Nuria que mes parents étaient enfin au courant. Hum, en faite en regardant mon devoir, je ne suis pas sûr d'avoir le temps de faire ça plus le journal, du moins avant de diner. Le travail en soi n'est pas très difficile. C'est juste qu'il y a dix questions et qu'il faut que les réponses soient argumentées. Je regarde donc les questions et le texte qui va avec. C'est un texte qui parle de la description d'un personnage dans un livre. Il y explique plusieurs choses, comme le caractère d'un personnage, son portrait et sa description physique. Je passe là-dessus une bonne demi-heure pour répondre aux questions. Le dernier exercice est un petit texte à écrire. Nous devons nous décrire, expliquer notre caractère et nous décrire physiquement. La prof nous a dit qu'elle nous prendrait notre devoir pour travailler sur cette dernière question en lisant le texte de chacun afin qu'on essaie de découvrir de qui il s'agit.

J'entends des pas qui se dirigent vers ma chambre. En regardant mon réveil, je pousse un soupir, aïe, il est déjà dix-neuf heures vingt. J'ai passé tout ce temps dans ma chambre à faire mon devoir de français et je n'ai même pas commencé le journal. Les pas arrivent enfin dans ma chambre et la voix de ma mère retentit :

- C'est l'heure de manger, viens immédiatement à table.

Et elle repart. Je me hâte de ranger mes affaires dans mon sac d'école. J'éteins ma lumière et sors de ma chambre les rejoindre dans la cuisine. Mes parents ont déjà mis la table et les assiettes sont déjà remplies de haricots verts, de riz et de poisson. Nous mangeons calmement, mes parents ne me parlent toujours pas. C'est une des choses que je vais écrire dans le journal tout à l'heure. Nous avons fini de manger. J'aide maman à débarrasser la table dans l'espoir de pouvoir lui parler. Ce qui est peine perdue puisqu'elle se contente de prendre ce que je lui passe en me disant merci, mais c'est les seules choses qu'elle me dit et ce n'est pas suffisant.

Je retourne dans ma chambre, il est vingt heures trente, il est hors de question que je ne dorme temps que je n'ai pas écrit ma journée d'aujourd'hui ainsi que mon ressenti sur mes parents. Je prends donc mon journal intime et mon stylo bleu et j'allume ma petite lampe de chevet, tout en m'installant dans mon lit. J'espère que ma mère ne va pas voir la lumière et interrompre mon écrit pour me dire d'aller dormir. J'ouvre mon journal, tourne une nouvelle page puis commence à écrire :

Cher journal, lundi 16 septembre 2015

Idrissy, je dois te parler de deux choses. La première est ma journée d'aujourd'hui et surtout ma conversation entre Nuria et moi. La seconde, mes sentiments sur mes parents. Je vais d'abord parler de cela puis j'aborderai ma journée à l'école.

Cela ne fait que trois jours qu'ils sont au courant pour moi et Nuria et j'aurais pensé que leur réaction avait changé. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Mon père m'ignore complètement, toujours dégouter par mon choix et ma mère, elle l'a accepté, mais est tout de même mal à l'aise face à moi. Je sais qu'avec le temps cela passera, mais cela ne m'empêche pas d'avoir mal. J'ai mal, car ce sont mes parents et que je suis peinée par leur réaction. J'aurais espéré qu'ils m'accueillent dans leur bras, fier de mon choix, mais ce n'est pas le cas. Non, mon père trouve que ce n'est pas normal et ma mère l'accepte très difficilement ayant du mal à me faire face. J'espère vraiment qu'un jour nos relations reviendront comme avant et que Nuria sera acceptée comme ma petite amie.

Et voilà Idrissy, une chose de dite du moins écrite. Maintenant, je vais te parler de ma journée.

Ce matin, je me suis réveillée un peu plus tôt, n'arrivant plus à dormir, trop excitée et en même temps un petit peu anxieuse à l'idée que dans quelques heures, j'allais informée ma petite amie. J'ai pris ma douche puis je suis allée prendre mon petit déjeuné. Quelque temps plus tard, je suis sortie de la maison, puis j'ai pris le bus. Ce dernier est parti en retard, car un invité-surprise était caché sous un siège. Une fille a vu le chaton, car oui, c'était un petit bébé chat et à averti le chauffeur. Le petit chat est marron clair avec des taches blanches. Il est tout petit et à l'air terrifié. Il a essayé de le faire partir, mais le chaton se maintient fermement sur le siège, griffe sortit, les yeux agrandis de peur. Le chauffeur a essayé durant plus de dix minutes à faire sortir le chaton du bus, mais le petit s'agripper avec acharnement sur le siège, poussant des miaulements désespérer. Comme il allait être en retard, il a décidé de partir laissant le chaton ici. Une femme, puisqu'il n'y a pas que des élèves, a dit qu'elle était vétérinaire et qu'elle pouvait l'amener avec elle pour s'en occuper et lui donner à manger, car d'après elle, le chaton est affamé. Le pauvre, j'espère qu'il sera bien avec elle.

Le journal intime d'une adoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant