P R O L O G U E

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Il faisait sombre et humide, en ce jour. Le brouillard était partout, on ne pouvait même pas voir à un mètre et la pluie n'arrangeait rien.

À Central Park, ce brouillard épais entourait une petite fille d'à peine cinq ans. Ses yeux étaient remplis de larmes et son nez rouge écarlate. Sa voix était fébrile, elle essayait d'appeler sa mère, qu'elle avait perdue de vue depuis dix minutes.

Le temps passait et plus ses larmes devenaient imposantes, plus la pluie devenait forte.

Le brouillard se coupa en deux pour laisser entrevoir la silhouette d'un homme en noir et son parapluie. Il s'avança vers la petite fille et s'accroupit à son niveau.

Céleste, sais-tu pourquoi on t'a donné ce prénom, dit l'homme d'une voix douce et agréable.

La petite fille, toujours en train de pleurer, leva la tête pour regarder l'homme qui venait de prononcer son prénom. Il était couvert de la tête au pied de vêtements noirs. La seule chose qu'on pouvait apercevoir de son apparence était ses yeux d'un bleu ciel intense : d'un seul regard, on aurait dit une divinité.

Car quand tu souris, le ciel s'éclaircit et quand tu pleures, le ciel s'assombrit.
Alors, ma petite Céleste, calme-toi et le brouillard disparaîtra.
Sèche tes larmes et la pluie s'arrêtera.
Souris et le soleil reviendra
, dit-il poétiquement.

Céleste s'exécuta à ses conseils et le brouillard disparut. La pluie s'arrêta et surprise par ce qui l'entourait, elle fit un grand sourire qui fit venir le soleil. Quand elle reprit ses esprits, elle se retourna pour voir l'homme qui l'avait aidé, mais il avait déjà disparu.

Céleste, cria une voix féminine.

Maman, dit Céleste.

Elle sauta dans les bras de sa mère et elles rentrèrent main dans la main chez elles.

Je serai toujours à tes côtés, ma petite Céleste.

Ces mots résonnaient dans la petite tête de la petite fille.

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