The Chronic

5. Nuit étoilée

Après mon dernier cours de la journée, je me décide à me promener et découvrir la prison où je vais devoir séjourner.

Anastasia est partie sans me faire ne serait-ce qu'un signe de la suivre, et je n'ai aucune envie de la poursuivre pour ne plus être seule. Je vais devoir m'y habituer. Je me faufile entre chaque élèves pour traverser le couloir des cours. L'idée du lycée a complètement changé avec cet endroit. À la place des rumeurs colportées, des affaires de cours flottent dans les airs. Je suis pertubée presque apeurrée de voir que la magie existe bien mais j'essaie de garder mon sang froid. Au bout du couloirs je suis arreté par un mur remplie d'affiche. Une d'entre attire mon attention : "Sélections sportives à 16h00: baskets, danse classique, base-ball, hockey..."

Avec Lottie, nous adorions regarder gossip girl en s'imaginant dedans à être Blair ou Serena. Nous nous sommes promises de faire du hockey dès que nous rentrerons au lycée. Je ne sais pas combien de promesses vont être brisées à cause de cet internat. ça me briserait le cœur.

Je voudrais bien participer à une activité sportive sauf je ne doute pas du risque de faire du sport dans une école de magie. Il doit bien avoir un truc derrière comme la balle est enchanté ou maudite. Mais par un élan de curiosité, je finis par participer aux sélections de hockey.

Le soleil tape fort sur le grand terrain, nous sommes entouré des falaise immense qui cache l'ensemble du chateau. C'est assez impréssionnant.

– Eh toi, comment tu t'appelles ? me crie une grande femme d'une voix dure et grave.

Toutes les autres filles plus un garçon maigre, me regardent.

Pourquoi on n'arrête pas de m'interpeller aujourd'hui ?

– Céleste, madame.

– Céleste comment ?

– Céleste Hills.

– Alors mademoiselle Hills sais-tu à quoi sert une sélection ?

– Former une bonne équipe, dis-je, hésitante.

À quoi ça peut servir d'autres ?

– Faux. Les sélections permettent de voir ceux qui peuvent réussir à encaisser les exercices sans utiliser leur don qui leur ont été donnés à leur naissance car sachez jeunes filles et gringalet, cris-t-elle en regardant de haut en bas le garçon. J'ai moi même un don qui m'a été donné et jamais il m'a permis à devenir la femme forte que je suis.

– Et sûrement pas son cerveau. Il lui manque une case à celle-là.

Tout le monde pouffe de rire tout en se cachant à la remarque d'une des filles.

Je me retourne et vois la personne qui a sorti ces mots. À première vue, c'est le cliché de la peste trop canon du lycée. Blonde, fine, yeux bleu.

– Mademoiselle Lorraine, si vous êtes si maligne faites nous donc une démonstration.

Elle lève les yeux au ciel et esquisse un sourire en coin.

– Avec plaisir, madame.

La coach indique quelques exercices que la fille réalise avec brio.

– Vous êtes prise, mais à la moindre réflexion je vous renvoie mademoiselle Lorraine.

Elle acquiesce et retourne à sa place le visage blasé.

La coach nous teste aux mêmes exercices. Je fais le mieux possible. Cela paye car je suis prise avec trois autres filles et le garçon.

Étonnant !