« 𝙹'𝚖𝚎 𝚟𝚘𝚒𝚜 𝚙𝚊𝚜 𝚕'𝚏𝚊𝚒𝚛𝚎 𝚜𝚊𝚞𝚏 𝚊𝚟𝚎𝚌 𝚝𝚘𝚒. 𝙹'𝚜𝚞𝚒𝚜 𝚝𝚘𝚞𝚓𝚘𝚞𝚛𝚜 𝚕𝚎 𝚖𝚎̂𝚖𝚎 𝚜𝚘𝚞𝚜 𝚌𝚎𝚜 𝚟𝚎̂𝚝𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝𝚜. 𝙹'𝚜𝚞𝚒𝚜 𝚝𝚘𝚞𝚓𝚘𝚞𝚛𝚜 𝚕𝚎 𝚖𝚎̂𝚖𝚎, 𝚖𝚎̂𝚖𝚎 𝚊𝚙𝚛𝚎̀𝚜 𝚚𝚞'𝚖𝚘𝚗 𝚕𝚊𝚋𝚎𝚕 𝚖'𝚎𝚗𝚟𝚘𝚒𝚎 𝚌𝚒𝚗𝚚 𝚣𝚎́𝚛𝚘𝚜 𝚙𝚊𝚛 𝚟𝚒𝚛𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝. »Charlie n'en revenait pas, son bébé avait déjà trois mois. Elle avait l'impression d'avoir accoucher la veille. Elle revoyait encore Mathieu donner le premier bain à leur fils à la fois ému, attentif et fier. Elle sentait toujours cette même vague de chaleur qui l'avait envahi trois mois plus tôt. Elle avait encore l'impression de flotter sur un nuage. Il fallait dire que pour commencer la parentalité, Nino était l'enfant rêvé.
Ce petit être était des plus calmes. Une vraie petite marmotte qui faisait des nuits de sept heures, entrecoupées d'une pause biberon, avant de se rendormir aussitôt. Le voir évoluer rendait ses parents gagas. Ils s'extasiaient à chaque nouveau sourire, à chaque nouveau son sorti de sa bouche. Charlie était une vraie guimauve et Mathieu ouvrait grand sa carapace auprès de son fils.
Les Pruski avait passé la journée à sillonner Clamart à la recherche d'un nouveau cocon pour leur famille. Avec l'arrivée de Nino, et de tout le matériel nécessaire à un bébé, ils se sentaient subitement à l'étroit dans leur premier nid douillet. Mathieu avait soumis l'idée d'un déménagement durant la grossesse mais Charlie n'avait été convaincu de cette nécessité que le mois précédent, après avoir acheter un tapis d'éveil tellement imposant qu'il occupait plus d'un quart du salon.
- Moi j'aimais vraiment bien la dernière. Dit Mathieu après avoir avalé une bouchée du plat qu'il avait commandé dans un de leur restaurant habituel.
- C'est mort bébé, t'as pas vu son prix ou quoi?
- Faut vraiment qu'on ait encore cette discussion? Se lassa-t-il.
- Bah ouais ! J'suis désolée mais c'est hors de question que t'investisse autant de thunes dans une maison tout seul !
-S'te plaît bébé... L'implora-t-il mollement.
- Laisse moi faire un crédit et participer, alors. S'entêta alors Charlie.
- Franchement, ça va te donner quoi de t'endetter sur j'sais pas combien de dizaines d'années alors que j'peux payer la baraque directement?
- Ça sera MA maison aussi, j'aurais participé à son achat, quoi. J'aurais pas l'impression de vivre chez toi.
- Nan mais t'as pas d'autres conneries à raconter, sérieux. Dit-il en roulant des yeux. Si j'l'achète c'est pour Nino, toi et moi. Y'a pas de « c'est moi qui l'ai payé donc c'est ma baraque ». C'est pour nous, point barre. Ton nom sera sur l'acte d'achat du notaire, t'inquiète pas.
- J'veux pas vivre à tes crochets !
- Vas y, bah tu paieras la taxe foncière, s'tu veux. Ricana-t-il.
- J'suis sérieuse Mathieu !
- Mais moi aussi, j'le suis bébé. Souffla-t-il. Faut qu't'arrêtes de croire que t'es une profiteuse et ceux qui le pensent, on les emmerde ! Quand t'es revenue de Londres, tu t'es démerdée toute seule avec ton loyer, ton mis-per, tes cours et tout. Tu t'es prouvée à toi même et aux autres que tu pouvais l'faire. Alors maintenant, laisse moi nous faire vivre la belle vie. Sourit Mathieu. J'veux payer une maison de dingue pour ma famille. J'm'arrache au taf pour ça et encore plus depuis qu'on a Nino.
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𝙼𝚒ł𝚘𝚜́𝚌́ | PLK
FanfictionIls se connaissaient depuis leurs dix ans. Ils avaient tout connu, tout fait, tout découvert ensemble. Ils avaient été tour à tour amis, amants ou bien rivaux; avec pour seule certitude que la vie l'un sans l'autre était impossible. Pourtant, malgré...