chap 1

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Pov Allen
Y a pas à dire, je ne suis pas du matin. Une règle fondamentale que ma famille avait assimilé avec le temps c'est qu'il ne fallait pas me réveiller dans le bruit et ne surtout pas me parler avant un minimum d'une heure après mon réveil. Conclusion, non, je ne suis pas du matin du tout. Je déteste le matin!
Tout simplement parce que ça annoncer une nouvelle journée de merde pour moi. Belle chose qu'est une nouvelle journée, aller bosser pour un salaire minable, n'avoir rien à bouffer pour le soir, ne parler à personne puisque pas d'ami. La dépression qui me ronge le boule. En vrai j'ai une vie de merde mais garde le sourire et même moi je ne sais pas comment je fais. C'est une règle pour moi, toujours faire en sorte de montrer aux gens que je vais bien alors que tout va mal. Je suis épuisé alors que j'ai à peine ouvert les yeux, la nuit fut merdique.
Je tourne la tête pour regarder mon petit réveil pour me rendre compte qu'il fallait que je me brûle les rétines puisqu'il faisait bien trop sombre pour pouvoir lire quoique ce soit dessus.
Après trente bonne secondes de torture rétiniennes, j'arrives à lire l'heure. Neuf heures du matin. Donc je ne pouvais pas râler sur le fait que cette personne m'a réveillé et de toute façon il fallait que je parte travailler, j'avais déjà une heure de retard.
La poisse! Je pense me levant pour aller prendre un petit déjeuner bien mérité. La bonne blague! Je ne mange pas le matin, quand y a rien, bah là y a rien et pourtant j'ai la dalle!
Je sirote un simple café regardant dehors, voyant un joli orage pointer le bout de son nez. Je n'ai vraiment pas envie de devoir aller au travail sous la flotte alors je me dépêches de partir après avoir pris une douche rapide presque militaire, croisant un voisin qui en me disant "bonjour" ressemble très fortement à la voix à la taciturne élever de l'homme m'ayant réveillé.
Une touffe de cheveux orange triompher sur sa tête, un bandeau recouvrant une grande partie de son front et rendant difficile de voir qu'il portait un patch noir sur son oeil droit, le deuxième avait une pupille verte émeraude claire presque transparante. Me vient à l'idée de le tuer sur le coup, mais je préfère lui demander directement, ça serait bête de tuer quelqu'un d'innocent.
-" C'est vous que j'ai entendu ce matin crier?" Je demande appuyant sur le bouton "0" de l'ascenseur.
-"Non." Il dit gêné, et je sais parfaitement que c'est lui, je vais lui faire cracher le morceau de manière assez simple.
-"Ah je me disais aussi, la personne à vraiment crié comme une fillette."
-"J'ai pas un cri de fillette!" Grillé! Il le sait et me regarde super gêné, dans l'ascenseur on avait l'impression qu'il voulait communier avec les paroies. Je m'approche un peu de lui, un sourire sadique sur le visage.
-"La prochaine fois que vous avez l'envie de me réveiller comme ça, retenez vous parce que j'ai eu des envies de meurtre sur votre personne." Je lui tapote sur l'épaule un petit sourire sadique sur les lèvres. Les portes venaient tout juste de s'ouvrir et je sors pour partir à mon travail. Le laissant seul tout blanc.
Par chance au moins je suis arrivé pile poil quand la pluie a commencé à tomber. Mettant enfin mon tablier, j'accueille les clients un à un avec mon amie et collègue Lenalee. La journée est assez calme, on parle principalement tous les deux. On travaille tous les deux avec un pâtissier et un boulanger, et tout ça sous la joute d'un patron qui nous paye peu, demandant à chaque fois de faire plus d'heures sans être plus payé. Elle, elle avait un peu plus de chance, son frère était l'un des hommes les plus important du pays, elle avait un salaire plus élevé et son frère et elle habitaient ensemble jusqu'à il y a peu.
Pendant la pause de cette dernière et proche de l'heure où je finis de base, un homme rentre avec un parapluie dans la boutique. Ce n'est pas la première fois qu'il vient et il prend toujours beaucoup de choses avec un grand sourire. Je savais aussi qu'il tenait le club d'art martial tout proche, puisque l'on parle souvent en même temps.
-"Bonjour monsieur." Il était tellement gentil qu'à chaque fois que j'avais l'humeur chafouine, je finissais avec un énorme sourire sur le visage et l'esprit apaisé.
-"Bonjour jeune homme, sale temps." J'hochais la tête.
-"Je vais vous prendre comme d'habitude, et je voudrais savoir si vous avez quelque chose de ne pas trop sucré pour mon fils."
-"D'accord je vous fais ça, votre fils est allergique aux noix?" C'est dingue, je ne savais même pas qu'il avait un fils. Il fait non de la tête alors je lui proposais de lui faire goûter un gâteau au miel et à la noix de pécan. J'ai eu l'idée de l'intégrer dans les choix de gâteaux sans sucre.
Étant moi même un assez grand gourmand je ne me prive jamais mais fais attention à la quantité de sucre. Ça avait l'air de lui plaire et je mets un petit cake dans le sac.
Je vends les pâtisseries mais je viens souvent avec de nouvelles recettes pour le magasin et renouveler le plus possible pour faire plaisir au plus de monde et continuer à avoir des clients réguliers comme nouveau. De toute façon c'est pas notre patron qui s'en préoccupe et je m'entend très bien avec le pâtissier
-"Mes élèves aiment les pâtisseries d'ici." Il dit gentiment en souriant et en payant.
-"Content de l'apprendre." Comme d'habitude il glissa une petite pièce en plus pour moi dans le creux de ma main.
-"Vous êtes venu en voiture j'espère?" Il me demande, voyant la pluie taper contre la vitre.
-"Non je suis venu à pied, ma voiture est encore au garage pour au moins une semaine, et avec cette pluie, la pièce ne va pas arriver de si tôt." J'avoue, et bien évidement je ne suis pas habillé correctement pour affronter la pluie. T-shirt et jean avec une simple chemise ouverte. Il faisait chaud malgré la pluie donc je n'avais pas vraiment pensé à tout ça. Et je pensais que la pluie se serait calmée, et c'est tout l'inverse.
-"Oh je vois, mon fils est garé juste devant, voulez-vous que l'on vous ramène chez vous?" Un ange, cet homme est un ange! Je pense si fort.
-"C'est très gentil, je n'ai pas envie de déranger non plus." L'homme secoua la tête comme pour me dire que ça ne le gênait pas.
-"C'est très gentil en tout cas, je finis dans ..." Je ne finis pas ma phrase quand Lenalee arrive derrière moi.
-"Maintenant, tu es libre! Bonjour monsieur Kanda." Elle dit un grand sourire.
-"Bonjour ma petite Lenalee." Elle lui sourit avant de se mettre derrière la caisse pour me laisser le temps de me changer et de prendre de quoi manger pour le soir même.
-"Bon j'y vais à demain Lenalee." Je lui fais un signe, elle me répond avec un grand sourire. Et je sors accompagné de Eiji. Je me fais claquer la gueule par la pluie alors que j'enfonçais un maximum mon visage dans le col de ma chemise qui devenait une serpillère au fur et à mesure des secondes.
Alors que je suivais monsieur Eiji, un autre homme sortit de la voiture pour aider son père, il expliqua qu'il avait proposé de me ramener chez moi pour éviter la pluie le plus possible. Il hoche la tête et me fait monter derrière le siège du conducteur.
Au sec enfin presque l'homme me demande où j'habite pour pouvoir rentrer mon adresse dans son téléphone.
-"C'est la même adresse que Baka usagi." Il pesta un peu. Je ne sais pas qui c'est mais bon je ne vais pas poser plus de questions. Ils passèrent d'abord devant le club laissant le père sortir me faisant asseoir devant cette fois ci.
-"Faites attention sur la route, vous deux."
-"Merci monsieur encore pour ça." La voiture démarre une nouvelle fois avant qu'il ne fasse un rapide geste de la main et rentrer.

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Nouvelle petite histoire!
Bisous sur vos petites fesses!!!!

Un jour de pluie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant