Mystery of the Guillotine Killer (FrUK)

10 (dix)

Cette nuit-là, j'ai attendu à l'extérieur de la morgue que Francis ait terminé. J'ai plus de questions à poser maintenant. Je devais juste m'assurer de faire de mon mieux pour ne pas l'effrayer et l'effrayer de la situation et du fait qu'il était peut-être la véritable cible des meurtres. "Bonjour Arthur, je vois que tu ne peux pas rester loin de moi," dit-il en riant. "Ne te flatte pas, c'est loin d'être le cas. J'avais juste quelques autres choses à te demander", ai-je ajouté sérieusement. "Ah oui, à moins que tu ne veuilles encore passer la nuit avec moi ? Ou... as-tu trouvé un endroit où rester ?" Il a demandé avec un sourire en coin.

Mes yeux s'écarquillèrent alors que j'oubliais. Comment ai-je pu oublier de trouver un hôtel ? Toute cette course m'a fait oublier cette idée. "Tu as peut-être raison pour la dernière partie....mais c'est strictement professionnel", ai-je ajouté. "Oh, oui, bien sûr", a-t-il souri. Son sourire était plus authentique et doux que celui de n'importe qui d'autre. En effet, il n'était pas une personne folle, comme sa sœur essayait de le faire croire. Il aimait et prenait soin de sa sœur et savait ce qui était le mieux pour elle. C'est sur elle qu'elle a essayé de se venger parce qu'il n'acceptait pas leur relation.

Francis était quelqu'un de bien ; il restait discret dans son travail et veillait à rendre les autres heureux autour de lui. C'était choquant, mais c'est bien de voir qu'il reste des gens comme lui dans un monde rempli de sang et d'angoisse. "Arthur, je peux dire que nous allons devenir de bons amis", a souri Francis. Il a mis un bras autour de moi et a commencé à marcher à côté de moi sur le trottoir. Il était tard dans la nuit, et j'avais attendu qu'il sorte du travail.

"A peine", ai-je dit en riant. J'ai retiré son bras de mon entourage et j'ai simplement marché à côté de lui. "Alors, quelles sont les questions que tu as prévues pour moi ? Je vais simplement te dire la vérité : je ne vois personne.... à saisir", a-t-il dit en riant et en me regardant. "Je voudrais que notre relation reste professionnelle pendant cette affaire", je lui ai souri un peu. "Donc, vous dites que vous me donnerez une chance après l'affaire ?" Il a demandé avec un sourire en coin. "Francis ! Je te connais à peine comme ça, et puis... je vais partir pour Londres dès que j'aurai terminé. Je suis seulement ici pour trouver le tueur, c'est tout."

"D'accord... j'ai essayé", il a souri. Nous nous sommes arrêtés dans une ruelle, et il m'a regardé avec inquiétude. "J'ai oublié de fermer la boutique ! Donne-moi une seconde ! Je vais revenir en courant", a-t-il dit en sortant ses clés. "D'accord, alors.... dépêche-toi. J'ai aussi du travail à faire", ai-je dit en secouant la tête. Il a rapidement couru vers la boutique, et j'ai commencé à m'appuyer sur un bâtiment. J'espère qu'il se dépêche et qu'il est trop tard pour que nous soyons dehors... surtout avec...

Je me suis rapidement relevée et je l'ai regardé. "Et s'il est blessé par...." J'ai commencé. Si c'était sa sœur et son beau-frère, ils n'hésiteraient pas à le frapper, non ? Je me suis dirigé vers la direction qu'il a prise, et j'ai senti une traction sur mon bras. "Qu'est-ce qui se passe ?" J'ai dit, confus. Je me suis retourné et j'ai vu quelqu'un qui essayait de me tirer dans la ruelle. Il portait une cape, et mon instinct s'est manifesté. "PAS AUJOURD'HUI ! !!" J'ai crié. J'ai attrapé la personne par les épaules et l'ai soulevée par-dessus ma tête. En faisant claquer leur corps contre le sol en béton, je suis sûr que cela les aurait effectivement fait tomber.

Je n'avais pas mon arme sur moi, je suis stupide de l'avoir laissée au bureau. Je me suis rapidement mis en position de combat, attendant que la personne se relève. Il ... ou elle se soulevait déjà. "ARTHUR ! !! DERRIÈRE TOI !" J'ai entendu un cri. C'était Francis. Je me suis rapidement retourné et j'ai presque manqué d'esquiver le couteau qui venait droit sur moi. C'était un couteau de boucher, et c'était encore les tueurs. Bien sûr... qu'ils l'étaient.

Les deux personnes ont regardé Francis, en haletant bruyamment. C'était ça, et je savais que ce devait être Lucile et son mari à cause de ce souffle. Ils ont regardé Francis, qui courait vers nous, avant de se rejoindre rapidement et de s'enfuir. Ils savaient que j'étais ici, alors je suis sûr qu'ils vont essayer de quitter la ville maintenant qu'ils savent que Francis et moi nous sommes rencontrés. A moins que je puisse mentir et dire que je ne pensais pas qu'ils étaient frères et soeurs ? Francis m'a regardé avec inquiétude, tenant mon visage dans ses mains. "Est-ce qu'ils t'ont fait quelque chose ?"

"Je me débrouille très bien tout seul. Je suis un détective, et j'étais prêt à me battre."

"Eh bien.... ils ont semblé s'enfuir.... peut-être qu'ils n'aiment tuer que lorsqu'une personne est seule ?"

"Ouais..... ça serait logique."

Si je devais être l'appât et essayer de les attirer dans un piège approprié, je pourrais les mettre en détention sans risquer ma vie ou celle de quelqu'un d'autre. "Je dis que c'est une bande de lâches pour s'être enfuis comme ça."  Francis a regardé dans la direction où ils s'étaient enfuis et a lancé un regard noir. "Je suppose que oui", ai-je dit, en réfléchissant encore.

J'ai encore besoin d'un bon motif... J'ai besoin de cet interrogatoire avec Francis. "Je suis simplement heureux que tu sois en sécurité. Je n'aimerais pas te perdre aussi", a-t-il souri. "Moi... aussi ?" J'ai demandé, confus. "Oui.... une des victimes des tueurs était une de mes petites amies.... nous avions commencé à sortir ensemble peu de temps après qu'elle ait été tuée..." dit-il tristement. Mes yeux se sont élargis à ce qu'il a dit, et je l'ai tiré. "Je suis désolé d'entendre ça, mais nous devons aller chez toi tout de suite, j'ai des choses à te demander", ai-je dit, un peu choqué. Certaines des pièces du puzzle commençaient enfin à s'emboîter de façon malsaine.