↣Doѕѕιer мédιcαl↢

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Patient : Toya Todoroki

Jeudi 6 Février 2003 - Centre hospitalier Universitaire 

Toya Todoroki, 24 ans, a été pris en charge par les services d'urgence dans la nuit du 7 au 8 Février 2001, aux alentours de 3 heures du matin dans un état de détresse psychique près du centre de la ville de Hangman's Bridge. 
Les opérateurs de secours dépêchés sur place suite à l'appel d'une habitante rapportent avoir retrouvé le jeune homme déambulant dans les rues, et son corps présentait de nombreuses lésions cutanée, notamment sur le visage, les bras et le torse. 
Semblant en état de choc, il hurlait des menaces sur les objets qu'il croisait. 

Le premier médecin à l'avoir vu lors de son admission à l'hôpital a constaté une myoclonie prononcée, traduit par des épisodes réguliers de spasmes, ainsi que d'importants tremblements au niveau des mains et des jambes. 
Les premiers examens ont mis en avant une atteinte nerveuse déjà avancée, confirmée par la manifestation de crises hallucinatoire et de perte de mémoire immédiate. 
Sans diagnostic immédiat, il a été placé sous Clonazépam afin de soulager la tension de ses muscles. 

Son état se stabilise après son arrivée, bien que les symptômes persistent, et les premières recherches ne permettent pas de mettre en avant le moindre diagnostic. 
D'autres traitements sont apportés en soutien supplémentaire, tel que le Lévétiracétam lui sont administrés. 
Le contact vers sa famille présente plusieurs difficultés, il semble que le patient sorte de l'hôtel Parador de Hangman's Bridge, et aucune personne à contacter en cas d'urgence n'est indiquée. 
Son état ne permettant pas de transmettre des coordonnées, il faudra plusieurs jours aux services administratifs pour trouver la trace d'un de ses frères. 

Le patient Todoroki s'est échappé de sa chambre dans la nuit du 15 au 16 Février 2001. 

Mercredi 12 Mars 2003 - Médecin pénitencier

Après s'être échappé de son centre hospitalier, le détenu Toya Todoroki a rejoint l'hôtel Parador de Hangman's Bridge, où il a tenté d'assassiner 2 personnes à l'arme blanche, avant de mettre le feu à la dépendance de l'établissement. 
Lors de son procès, il n'a évoqué aucun mobile, n'a pas cherché à se justifier, et n'a fait appel à aucun avocat. 
Il présente des états réguliers de psychose, de perte de mémoire, de faiblesse physique ainsi que d'hallucinations. 
Ce patient bénéficie d'une surveillance médicale, ainsi que d'un traitement au 
Clonazépam et au Rispéridone. 

Vendredi 5 Décembre 2003 - Médecin pénitencier 

Le détenu Toya Todoroki présente de plus en plus de comportements psychotique, accompagnés d'épisodes de démence et d'agressivité. 
Plusieurs altercations avec d'autres détenus sont à recenser, et son traitement psychiatrique a été renforcé à deux reprises. 
En consultation, il ne parle pas, il m'est impossible de définir son état psychologique, mais sa situation présente un danger pour lui et pour les autres. 
Sous réserve d'un accord judiciaire, le préconise une prise à charge par un établissement psychiatrique adapté. 

Lundi 22 Mars 2004 - Service psychiatrique 

Le patient Toya Todoroki présente de nombreux comportements à caractère psychotique, qui ne semblent réagir positivement à aucun traitement neuroleptique. 
Un examen psychiatrique démontre un mutisme progressif, un état de confusion et d'isolement, ainsi que plusieurs troubles cognitif. 
Il refuse de s'alimenter la plupart du temps, et des perfusions sont souvent nécessaire pour permettre un apport en nutriments à son organisme. 
Une importante affection cutanée non traitée depuis son arrestation s'étend sur une grande partie de son corps, ne semblant pas présenter de démangeaisons ni de douleur particulière. 
Néanmoins, un traitement antibiotique et corticoïde local lui est administré quotidiennement. 

Le patient montre également une importante myoclonie, des réactions agressives au contact et des insomnies répétées non apaisées par la prise de sédatifs et de somnifères. 
Un examen médical mené par le service neurologie avance un diagnostic lié à une infection à Prions, trop avancée pour prétendre à un traitement quelconque. 
Suspicion de maladie de Creutzfeldt-Jakob.  

Une prise en charge par isolement est mise en place pour une durée indéterminée, probablement définitive, et des soins palliatifs sont prévus dès lors que son corps présentera les premiers signes de phase terminale. 
Le patient ne peut être mis en contact avec aucun autre résidents, et des mesures de sécurité sont imposées à tous les soignants s'approchant de sa chambre, qui bénéficie également d'un système de sécurité par verrous automatiques. 

Notes d'étude - Ecole de médecine 

 La maladie de Creutzfeldt-Jakob fait partie des maladies à Prions, au même titre que la maladie de Gerstmann-Sträussler-Scheinker et l'insomnie fatale. 
Les symptômes varient d'une infection à une autre, certaines pouvant provoquer d'importantes atteintes neurologique, des troubles cognitifs, des dégradations musculaire associées à des spasmes dégénératifs, ainsi qu'une démence évolutive. 

En fonction de la maladie, l'espérance de vie après l'apparition des premiers symptômes varie entre 4 mois et 5 ans. Il n'existe à ce jour aucun traitement à la plupart des infections à Prions. 
Ses maladies sont généralement provoquées par l'utilisation de matériel médical contaminé par des Prions, la consommation de drogue nécessitant l'emploi de seringues pouvant être contaminées, ou lors d'une greffe d'organe contaminé au Prions. 
Dans de rares cas, elles sont également associées à la pratique régulière et prolongée du cannibalisme. 



Iɴтrα Mυroѕ ☣ ʰᵃˡˡᵒʷᵉᵉᶰ ˢʰᵒʳᵗ ˢᵗᵒʳʸOù les histoires vivent. Découvrez maintenant