CHAPITRE SEIZE : ELLE

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« The bravest thing I ever saw was continuing your life when you wanted to die. »

Ryan

Dès que Noelia a terminé de me raconter son histoire, je ne peux m'empêcher de la rassurer et de lui dire qu'elle n'est pas coupable. Je sais comme ce sentiment est difficile de ne pas ressentir surtout connaissant le contexte, la perte d'un être cher et l'impuissance. Je ressens exactement le même sentiment de culpabilité concernant ma mère même si un mélange de colère y est mélangé et qui grandit de plus en plus.

Après avoir prononcé ses quelques paroles qui je l'espère l'auront un peu rassuré, je ressens le besoin de poser mes lèvres sur les siennes. Je ressens le besoin de la posséder, en règle générale, je me contiens mais là j'en ressens fortement le besoin. J'ai besoin de lui enlever cette tristesse que ses yeux portent, j'ai envie de lui enlever ce sentiment de culpabilité qu'elle ne cesse de porter de sur ses épaules.

Sans plus réfléchir, je pose mes lèvres sur les siennes, délicatement, la sentant répondre à mon baiser, j'approfondis le baiser en essayer d'aller titiller sa langue avec la mienne. Lorsqu'elle me laisse le passage, je perds mes moyens, je saisis ses fesses dans chacune de mes mains et je me lève du canapé à la force de mes abdos, elle vient serrer ses jambes autour de mes hanches, ses bras se resserrent autour de ma nuque et ses seins viennent se coller contre mon torse. Je sens ma queue bandée fortement dans mon pantalon et à cet instant présent je me fiche qu'elle la sente contre son bas-ventre. Au contraire, qu'elle le ressente, qu'elle voit à quel point j'ai envie d'elle, quel effet elle me fait.

Une fois debout, je me dirige vers sa chambre, enfin ce qui me semble être sa chambre, c'est la seule pièce qui a la porte ouverte, si ce n'est pas sa chambre, elle me le fera comprendre. Lorsque je la dépose sur son lit, je dois me détacher de son corps à regret mais je ne peux pas nous faire tomber tous les deux sur son lit je risque de l'écraser avec mon poids. Je profite que nous ne soyons plus collés l'un à l'autre pour l'observer dans son petit pyjama. Un short court délavé et son t-shirt de rock troué à force de trop l'avoir porté, elle est très excitante comme cela et en plus, elle se mord la lèvre inférieure tout en m'observant à son tour. Ses yeux sont remplis de désirs. Elle contemple mon t-shirt noir qui vient mouler mes bras musclés, pour descendre sur mon jean brut noir et bien sûr, son regard se pose de longues minutes sur la bosse qui déforme mon jeans et qui montre mon envie d'elle. Elle replonge ses yeux verts dans les miens.

- Aller, vient. Me susurre-t-elle.

Je ne perds pas une seconde de plus et vient la surplomber de tout mon corps. Je reviens à elle pour l'embrasser. Je laisse une de mes mains me balader sur son corps. Elle se pose d'abord sur son épaule pour gentiment descendre le long de son bras, je remonte au niveau de sa poitrine mais sous son t-shirt, lorsque j'empoigne son sein, je sens qu'elle ne porte pas de soutien-gorge et cela m'excite encore plus. Elle pose sa main sur ma nuque me forçant à m'approcher encore plus près d'elle, je lui obéis et je presse un peu plus son sein dans ma main.

N'y tenant plus, elle retire mon t-shirt et laisse ses mains parcourir mes abdos contractés face à son toucher, je fais de même avec son t-shirt et je m'attarde sur ses seins, je ne cesse de les regarder, ils sont magnifiques un peu plus gros que les autres filles mais pas trop, ils tiennent parfaitement dans mes mains, je me penche sur ceux-ci pour capturer un de ses tétons dans ma bouche. Je commence par le titiller avec mon pouce avant de le lécher et de le mordiller, je la sens bouger sous moi, elle retient des gémissements mais lorsque mon autre main décide de descendre le long de son ventre et de s'insinuer entre son shorty et son short, elle ne peut les retenir, elle commence à bouger son bassin, se collant de plus en plus contre moi.

Je relève ma tête afin de la regarder, elle me fusille du regard comme pour me dire de continuer et je m'empresse d'enlever ma main de son shorty pour accrocher les bords de son short et le retirer d'un coup sec. Elle laisse échapper un hoquet de surprise lorsqu'elle se retrouve en sous-vêtements devant moi. Elle décide de se redresser et de venir détacher ma ceinture et de déboutonner mon jean afin que je me trouve en caleçon devant elle.

Je me rallonge sur elle, je l'embrasse tout en allant vers son oreille, vers son cou, vers ses clavicules. Tandis que ma main longe l'intérieur de sa cuisse lui procurant des frissons, elle écarte inconsciemment les jambes afin de me laisser la place d'y mettre les miennes et en même temps de me laisser libre accès pour ma main.

Je viens d'abord titiller son sexe au travers de son shorty, en y prodiguant de légère caresse, je le sens déjà mouillé à travers le bout de tissu qui me sépare d'elle, elle vient de plus en plus coller son corps contre le mien au fur et à mesure de mes caresses, je décide donc de passer mes doigts sous le tissu et de venir toucher son clitoris, et je me rends compte qu'elle est déjà bien mouillée. Ma queue tape encore plus fort dans mon boxer à m'en faire presque mal. Je descends à peine mes doigts pour aller à la rencontre de ses lèvres et je la pénètre d'abord avec un doigt et ensuite j'en insère un deuxième, elle est serrée et tellement mouillée que je commence des va-et-vient rapides. Elle bouge contre moi de plus en plus vite en commençant à haleter.

- Ryan... Je te veux.... Maintenant

Elle a prononcé ses mots avec difficultés, je retire donc mes doigts d'elle. Elle ouvre les yeux et les plonge dans les miens sans me laisser la moindre seconde, elle retire mon boxer et prend ma queue dans sa main et commence de lent va-et-vient en exerçant une pression parfaite. Ce mouvement peut me faire craquer à tout moment si elle a décidé de me faire perdre la tête en trois secondes. Je cherche mon pantalon rapidement pour en sortir un préservatif et l'ouvre avant de le mettre. Avant de rallonger Noelia, je lui arrache presque son shorty tel un homme des cavernes mais n'y tenant plus, j'ai réellement besoin d'être en elle à présent. Elle doit le comprendre et vouloir la même chose, car elle se rallonge en me tirant vers elle, ses jambes viennent autour mes hanches. Ses pieds viennent gentiment s'enfoncer sur mes fesses et je commence par la pénétrer gentiment. Une fois que je suis à l'intérieur d'elle, elle gémit et je commence un lent va-et-vient, je dois me concentrer pour ne pas perdre pieds déjà maintenant.

Elle commence à bouger son bassin avec moi, elle a planté ses ongles dans mes épaules et ne cesse de prononcer mon nom. Mes va-et-vient sont devenus plus rapides et nos corps se recouvrent d'une pellicule de sueur. Sa respiration devient saccadée, ses mouvements deviennent de plus en plus rapides et sont entre-coupés de spasmes. J'accélère une dernière fois la cadence la sentant arrivée. Brusquement ses chaires se serrent autour de moi, elle crie mon nom, ses ongles sont plantés dans mes omoplates et ses pieds enfoncent dans mes fesses, l'orgasme est en train de la terrasser et elle m'emporte avec elle sans que je ne puisse rien contrôler.

Je m'allonge à ses côtés, le bras sur mon front en tentant de reprendre un souffle régulier, elle se tourne pour me regarder et je ne peux m'empêcher de fixer ses yeux verts. Elle me sourit et j'arque un sourcil.

- Ce n'était pas trop mal Beau gosse

Face à sa phrase j'éclate de rire, je sais qu'elle a beaucoup apprécié ce moment, son corps n'a pas menti et son regard non plus ainsi que sa façon de prononcer mon nom lors de son orgasme.

- Fait attention à ce que tu dis Princesse.

Elle rit à son tour et vient poser sa tête au niveau de mon cœur sans oublier de déposer un léger baiser sur mes lèvres. Je passe instinctivement mon bras au-dessus de ses épaules pour la ramener encore plus vers moi et je mets mon nez dans ses cheveux afin de respirer son odeur. 

ANTOHER WORLDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant