Internat

Pratiques pas très légales

POV omniscient

Après sa première journée de travail, le dieu des cauchemars se réservait, il essayait de voir le bon côté des choses même s' il n'avait jamais été très optimiste. Mais en réalité il se voilait la face, il était anéanti, anéanti de comprendre que ce jour se répéterait jusqu'à qu'il devienne une copie conforme de son frère.

Cette réalisation était comme un coup de poignard, il ne voulait pas y croire, c'était bien trop douloureux pour être vrai.

Pourtant, il était dans ses quartiers de professeur, sur son bureau étaient disposés les rendus des fiches qu'il avait donné. Il n'avait ni envie de les lire, ni même leur adresser un regard car ce sont elles qui le ramenaient encore et encore à cette réalité.

Il était tellement désolé, qu'il versa une larme non contrôlée.

Il avait besoin de quelque chose d'habituel, quelque chose qui lui rappellerait de cette époque où tout était comme il le souhaitait, quelque chose d'extrêmement illégal.

POV Nightmare

Tous ces cris, toutes ces implorations, toute cette tristesse, comme ça me manque… Personne ne remarquera si je m'absente quelques minutes.

J'ordonne par messages à Error de m'ouvrir un portail, ce qu'il fait, quand je rentre dans mon salon je sens toute cette mélancolie partir. Je me sens tellement chez moi.

"Error. Va me chercher une victime, la plus frêle possible." Ordonne je.

"Ça marche Nightmare, tu vas pas être déçu ça fait deux jours non-stop qu'on la torture."

Enfin. La torture, le sang et les cris vont revenir.

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Time skip parce que écrire une scène de torture, c'est pas dans mes cordes
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Ce fut l'une des choses les plus satisfaisante au monde, je me vautre sur un canapé, Error me tend un cigare ce qui est assez sympathique de sa part.

"Alors monsieur nootmare, tu t'es bien amusé ?"

"Je dois y aller, les autres se douteront de quelque chose."

"Déjà ? Mais nootmare !"

"Ouvre le portail."

Il m'ouvre avec une légère grimace sur son visage, il semble oublier que nous sommes collège et non amis. Je retombe dans cette pièce qui me détruit de l'intérieur.

PAM

Qu'est-ce - C'est le bruit d'une arme à feu ? Est ce que mon plus grand rêve d'avoir vu une fusillade dans une école va se réaliser ?!

Je sors excité comme une puce, ma déception est haute, c'est loin d'être une fusillade. Par contre, pourquoi les élèves ont-ils des carabines ?

Au milieu de la cour se trouve un espèce de stand avec une cible, une pancarte avec marqué '10000 a gagné !!!!!!!!!!!!!!!!!!!'. Alors l'argent est un appât très efficace puisque presque tous les élèves sont là, c'est admirable comment les humains sont aimantés par l'argent.

Par curiosité je m'approche, et je vois qui gère le stand et à ma grande surprise mais pour mon plus grand plaisir ce n'est qui d'autre que mon petit bouquet émissaire. Je l'entends expliquer les règles à quelqu'un d'autre.

"Alors c'est simple ! Tu tires avec tout ce que tu veux sur le livre ! Si tu le détruis tu gagnes 10000 €, et pour participer c'est 10 €, alors ?"

Est ce qu'il essaie de détruire le livre ? Avec un stand de tir ? En plus il se fait de l'argent ?! Je ne sais pas si j'ai envie de l'étriper ou de le remercier, mais je sais que cette fois je vais lui en toucher deux mots.

Je contourne la queue et pousse celui en train de tirer, ils ne disent rien et tant mieux sinon je les aurai démembrés. Par contre, le forain lui pose une objection, ce qui ne va pas arranger son cas.

"Hé ! Tu dois faire… la… "

Il se tait presque immédiatement après, il me regarde et attends sa sentence.

"Viens."

Il ne me laisse pas prier, il récupère son argent ainsi que le livre vite fait et commence à me suivre. Je ne vais pas l'emmener dans le bureau du proviseur, mais plutôt dans le gymnase sombre où personne ne s'y trouve.

Une fois arrivé, il ose prendre la parole.

"Bon, monsieur je suis désolé, il y avait un livre chelou ducoup je l'ai mais c'était trop chiant ducoup ça m'a soulé ducoup j'ai essayé de le détruire mais bon ça marche pas trop et-"

"Stop." Lui ordonne.

Je n'en peux plus, ses phrases sont si mal construites que ça me bousille les esgourdes et de toute façon j'en ai assez entendu. Il n'a pas l'air particulièrement aimé, je suis sûr que personne ne remarquera s'il disparaît soudainement.

Je laisse sortir mes tentacules, je les retiens depuis bien trop longtemps, il sursaute et recule contre le mur. Je pourrais le tuer maintenant, mais ce ne serait en aucun cas satisfaisant, j'ai plus envie de lui faire croire qu'il a une chance de s'en sortir.

"Donne-moi une raison de te laisser en vie."

Il me regarde droit dans les yeux, enfin je crois puisqu'il n'a pas de pupilles, il a l'air tétanisé.

"Attendez ! J'ai de l'argent !" Essaie t il.

"Je ne suis pas attiré par l'avarice."

"Je.. je connais un strip club !"

Hein ? Quel est le rapport ? Il essaie de l'amadouer avec des femmes à poil ? Il me prend pour un obsédé ?! J'ai encore plus envie de le voir mourir !

"Espèce de petit fils de-"

"Non attendez ! Je suis désolé ! Je voulais pas dire ça !"

Ah oui, supplie moi petit insecte, je veux entendre tes supplications pendant que je te retire tes tripes de l'intérieur. Ou alors devrais je profiter qu'il soit complètement sans défense pour tenter autre chose ? Ou alors je pourrais faire les deux en même temps !

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Déso du retard mais la suite arrive bientôt !