Une vie, entre deux mondes

Vendue

Madan Alfons: Sur cette terre qui est la mienne et bien avant celle de mon ascendance, je
pratique ce qu’on appelle une vente de zombies. J’ai des émissaires partout dans le pays qui
m’apportent des gens dont leurs morts ont été bien orchestrés par des traîtres, menteurs,
une famille ou même un confident. Entre autre un fiancé ou un mari. Toute cette manœuvre
pour un dû bien gras qui vaut la peine de vendre un proche jugé indésirable.
Des grands dons, chefs d’États, Pasteurs et j’en passe, viennent s'approvisionner en esclaves,
des zombifiés capables de remplir une tâche importante aux yeux du client.
Monsieur André Juste qui l’écoutait attentivement décida de lui répondre

- Cette jeune femme qui vous l’a donc ammenée, elle semblait pleine de vie, alors que maintenant son visage livide, son corps squelettique n’est qu’une pâle reflet
d’elle-même. C’est une vraie gachie.

- Les personnes avec qui je pactise, restent confidentielles, mais je pourrai quand
même avouer que cette histoire parmi tant d’autres qui peuvent surprendre ici, est la plus ahurissante par la puérilité qu’à fait preuve la personne, une telle haine ne se
rencontre pas à tous les coins de rue. 

- Je vois où vous voulez en venir “madan Alfons”. La cérémonie se déroulera-t-elle
sur votre plantation ? 

- Bien sûr! comme chaque premier novembre, le sang coulera à flot pour
désaltérer les esprits courroucés et assoiffés de sang qui débutent les rites
d’ouvertures. une déchirure du monde souterrain et la nôtre s’opère que grâce à eux. 

- Je ne raterai ça pour rien au monde. 

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La jeune femme zombifiée plongée dans ses pensés, se revoyait dans sa vie antérieure

Magalie: Je me souviens de cette journée où tout le petit groupe sélect était réuni pour
célébrer les retrouvailles avec Marie, ma meilleure amie, revenant des Bahamas après un long séjour.

Elle est devenue plus lascive et plus lubrique au regard des hommes qui la
côtoient. Jean mon compagnon fut lui aussi captivé par les courbes de son beau corps
probablement refait. A chaque fois, je ramenais l’attention de mon amant sur moi. Jean
m’aimait j’en étais consciente, mais je savais aussi que Marie représentait une menace pour
mon couple, car sans me tromper, elle avait jeté son dévolu sur mon homme.

Un grand gaillard sortit de nul part, l’empoigna de force, sous la virulence des coups de
fouet, il enjoignait à marcher. Malgré la lourdeur des ses jambes meurtris, elle s’y contraint
en poussant des gémissements telle une moribonde.

Marcel et ses autres amis

Depuis la disparition de Magalie, nous sommes nombreux à ne plus vouloir nous
réunir pour les festivités et loisirs qui couronnaient surtout notre amitié. Signala-t-il à l'un d'eux du nom de Marco,

- Les circonstances ne le permettent guère
Marcel, nous savons tous que tu es un
fêtard invétéré ajouta-t-il en buvant d’un trait son verre de cognac. Dans le grand salon d’où

ils sont assis, les 2 autres pouffent de rire. Magalie fut une femme intègre, fidèle à Jean et nous considérant comme une seconde famille.

- Tu as raison, elle était unique en son genre 

- Bref, ce pays devenant plus insécure chaque jour que Dieu fait, nous instigue à ralentir le rythme de nos sorties ajoute Marco

 -Bien sûr Marco, récemment j’ai eu une conversation avec Jean. Tu penses que
Marie pourrait-elle faire disparaître délibérément Magalie pour garder Jean?

- C’est bien une hypothèse pertinente vu la façon dont elle est dingue de celui-ci, tout
en sachant qu’il est toujours amoureux de Magalie. Selon les dires de ses amies les plus
proches, elle est très versée dans la magie,  et elle ne peut s’empêcher d’avoir recours à cette pratique boulimique pour résoudre tous ses problèmes.

Il faudrait la confirmer car l'absence de Magalie doit être mise au clair.

- Est-ce que la police enquête au moins sur l’affaire? 

-  Je suis allé présenter mes sympathies aux parents de la disparue et ils m’ont bien fait comprendre que leur fille sera vengée, la personne qui en est responsable mourra. Ses parents assez aisés ont le loisir de contacter n’importe quel hougan pour résoudre le mystère. Et non, il n’ont pas recours à la loi.

- Fâcheuse décision, je ne prête foi à aucune de ses fourberies. L'évolution de la situation nous en dira plus.

Tout en se vidant beaucoup plus de boissons, Marcel songea cette dispute qui vira au
vinaigre avec Magalie peu de temps avant sa disparition

Magalie: Je t’avais dis que je me sentais traquer chaque jour par quelque chose qui se dissimule, ou que je n’arrivais pas à voir, tous mes poils du corps se dressent chaque fois
qu’il est tout prêt! racontait-elle frétillant de peur, et au bord des larmes.

Marcel: il faudrait plutôt que tu consultes, car je t’assure que c’est dans ta tête.

- Non Marcel!  ton scepticisme te perdra,  pourquoi ne prends-tu pas le temps de m’écouter et de me comprendre?

 Viens plutôt te mettre en califourchon sur moi, puis m’embrasser 

- Merde! tu penses qu’à ta queu, mes problèmes n'ont pas la moindre importance
pour toi! Je te dis que des choses, ou peut-être des sceptres me suivent tu t’en fous, sans

rancune! à plus

J'essayais de la retenir sans succès. Elle était partie furibonde.
Je ne racontai cette version à personne car conscient des sentiments que Jean avait toujours pour Magalie, je ne pouvais avouer que je couchais avec elle. Entre nous, ce n’était que passe-temps. Elle se réfugiait dans mes bras quand sa peine devenait  insoutenable et moi j’en profitais pour savourer sa chatte. Son sexe rendait dingue