Julien Blanchard: Il faisait encore plus froid dans ce hangar d'où je venais à chaque fois
chercher des pots de peinture qui serviront à décorer les murs de la maison de mes parents. Avec ma
lampe de poche, je les cherchais nerveusement puisque tout mon être m'alarme qu'une
présence se tapissait dans les recoins de cet espace. Mais, cette peur que je me forgeait me
rendait la tâche plus ardue. En me ressaisissant, je sentis une intermittence de souffles
froids dans mon dos. Je me tourne avec frénésie quand je contrai un regard qui esquissa un
sourire niais, mon âme s'échappa de mon corps désappointé par la chose d'une blancheur
cadavérique qui se trouvait en face de moi.Sur le point de prendre la fuite, je fus attrapé au cou! Puis soulevé au point de perdre la respiration. D'un coup je sentis une main m'ouvrir le ventre dans une chronologie de douleurs acerbes, il m'éviscéra puis me laissa tomber
comme une loque, l'hémoglobine colora l'espace, une mer de sang dans laquelle baignait
mon corps sans vie.******************
Marco: Je suis venu aussi vite que j'ai pu. J'ai entendu dire qu'un autre de nos proches
est porté disparu! débita-t-il en trombe.Marcel: Julien Blanchard le petit frère de Magalie est un type bien, je ne sais pourquoi nos
proches disparaissent, et en plus de la famille de Magalie. elle porte un poids lourd!
Personne ne sait s'ils arriveront à le supporterMarco: pourquoi ce lien, qu'est-ce qui peut bien être l'origine de ces deux disparitions, je
vous avoue que je commence à m'inquiéter, la gangrène est dans notre camp. On ne sait pas sur qui ça tombera ensuite.Marcel: il faut à tout prix démêler ce nœud qui s'apprête à nous emmêler, se serrer les
coudes.
Marco: le plus important est de nous méfier et découvrir qui est derrière tout ça*****************
Julien Blanchard: Plonger dans le plus total des transes, je percevais une seule sensation
acerbe, celle des coups de fouet qui me déchiraient la peau, puis j'entendis aussi un
stéréotype qui me semblait lointain et qui répétait sans ambage " mache Zonbi, mache" .
La récurrence de ses paroles frustrantes résonnait dans mon esprit amorphe. J'essayais de me
souvenir de mon identité, en vain, rien ne venait, je luttais de l'intérieur, sans qu'aucun
geste ne paraisse à l'extérieur.
Je sentais aussi des chaînes me mutiler les bras, ils s'y aidaient pour m'étirer.- Madan alfons, le zombi est fin prêt, nou fè l fè tout pakou yo, comme le rituel le recommande
Il commence son travail ce soir.- je l'attendais depuis peu, ce soir c'est la traditionnelle cérémonie du 1er novembre,
la plus délicate, la seule pleine lune où les morts peuvent nous parler, et accéder à
notre monde, et nous au monde des Guédés.Madan Alfons montra ses dents dans un
rictus niais, les "wansy" perdu dans sa petite anecdote ne comprirent guère la
grimace, elle les enjoignent avec fracas.- Allez continuer votre travail!!! hurla-t-elle, je vous somme de ne point manquer à
votre tâche! sermonna-t-elle pour en finir.La jeune Magalie Blanchard assista à cette scène scandaleuse en apercevant son petit frère
- ce visage ne m'est pas inconnu! c'est mon petit frère! une larme perla de sa
paupière.
Pourquoi tout ne fait qu' imploser en moi, alors que je suis dans une colère noire. J'ai été tué, mais plutôt mise en veille, dans un état second ou léthargique en simulant une mort tragique, jusqu'à devenir la pâle reflet d'un humain.
Ce même traître rempli de rancœur envers nous a aussi condamné mon petit
frère, mais pourquoi succombais-je de l'intérieur, et les dégâts psychologiques ne se
manifestent que sous forme de larmes abondantes? Ces assassins m'ont transformés,
ces mangeurs d'hommes d'hommes et serviteurs du mal m'ont brisé, je suis désormais une
moribonde, et mon frère aussi.*****************
Mr André Juste: Cette jeune femme de la plantation de "Madan alfons" m'obsède, les filles
comme elle ne devraient point subir de telle injustice. Je dois intervenir, mon loa me
l'ordonne, j'ai promis de le servir en combattant toute forme d'injustice se perpétrant dans
mon champ de vision.
Je ne peux boycotter le commerce de zombi de madan Alfons, mais mon loa m'ordonne
d'épargner la fille. Sa famille sert probablement le même esprit que moi, "OGOU!!!" je t'en
supplie aide moi dans cette périlleuse mission puis il versa quelques gouttes de rhum avant d'en boire un coup.
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Une vie, entre deux mondes
Mystery / ThrillerOn s'interroge souvent sur la finalité de l'existence, on observe l'enchaînement des situations qui se succèdent tantôt en notre faveur, et tantôt à notre encontre. Je suis de celles qui jamais n'auraient cru être prise dans un tel stratagème sous-j...