Traitre!!

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Jean: Je sais tout Maria, lui jeta-t-il en poussant avec fracas la porte des toilettes.

Maria pleurait toutes les larmes de son corps, les lèvres gonflées, le visage blême, elle était
au bord du précipice. Jean en proie à une rage en puissance l'attrapa et commença à la secouer en lui hurlant dessus.

- Je t'en supplie laisse moi, si je parle on me tuera ainsi que mon enfant

- Je m'en fous, tu nous as tous trompé, qu'est-ce qu'il prévoit de nous faire quel est son plan!!

Alors qu'il continuait de la broyer afin de trouver des réponses, une balle sortie
de nulle part se planta séance tenante dans la tempe de la jeune dame qui mourut sur
le coup. Prise de panique et de stupéfaction, Jean, le visage couvert de sang, la laissa
s'écrouler et se tourne dans la direction de la balle. Marcel qui tenait l'arme, lui
fit la moue qu'il crut être un sourire.
Le poteau rose se dévoile enfin, celui qui était à l'origine de tout ce mystère lui faisait face.

André Juste: Pourquoi te mets-tu soudain dans cet état? il me semble que ce fut
une erreur de t'avoir apporter ce téléphone? questionna-t-il lui aussi décontenancer

Magalie: Mon ex dont je t'avais parlé vient de m'appeler à l'instant, il m'informe
qu'il est à un hôtel en ville. avoua-t-elle les yeux dans le vide

- Comment a-t-il découvert que t'étais en vie, yo pran w fè w tounen zonbi, m
gen on move presantiman( il t'on vendu, j'ai un mauvais pressentiment)

- Moi aussi, Il me semble qu'ils ont tout découvert, je suis sûr que
Les autres sont là.

- Magalie! clama l'homme au visage empreint de ride naissant, mais dont les
trait dur et le visage proéminent laissait planer un doute sur sa vieillesse.
Sur un ton préventif il lui dit: les pouvoirs de cet esprit qui t'a conçu coule en toi,
je ne peux t'empêcher d'accomplir ton destin prédit par les loas, mais toi!
Tu as ton choix à faire car ta vie t'appartient. Mon chemin s'arrête là.
Le mauvais pressentiment m'intrigue à rebrousser chemin. Mon aide a ton
endroit s'arrête ici

- Je vous remercie du fond du cœur, je dois partir et découvrir ce traître. Au
Revoir, ponctua-t-elle dans une embrassade d'ADieu

Seule dans une ville méconnue, le corps meurtri par les événements inopinés
de naguère, les souvenirs revinrent

-J'ai été traité comme un animal traqué par des braconniers, jamais
au cours de ma pompeuse vie, je n'aurais imaginé me retrouver dans de telle
situation, matraquer, torturer, sans omettre cette simulation de mort tragique
que l'on m'a implanté en mémoire et dont mon corps en garde encore les
séquelles. Vêtu depuis 3 semaines de ce jean dont la couleur brune devient
noirâtre, ce corsage dont j'avais payé une fortune fut dénaturé et trituré. Monsieur
Andrejuste m'avait donné des sandales qui appartenaient à sa femme, et j'ai
pu me baigner mais malheureusement conserver mes vêtement puisque ces
gens qui croupissaient dans la marge de la société Haïtienne ne pouvaient
m'obtenir des habits.
Étant une zombie en fuite, traquée par les disciples de
madan Alfons, je me planquais à contre cœur dans leur latrine dont les odeurs
nauséabondes me soulevaient l'estomac, jusqu'à vomir des centaines
de fois. Ce fut le seul lieu dont les assassins ne fouillaient point. Des
moments pénibles où mes afflictions surdimensionnées me rendent
désormais amorphes, Je n'avais dorénavant plus peur, j'incarne a l'inverse la
peur des autres.

Une vie, entre deux mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant