Foncé tête baissée

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Convaincu que ce voyage fut l'ultime moyen de trouver des réponses, les adultes qu'ils
étaient, furent d'une ferme volonté de le faire. Atteignant la plus longue destination que
possible, ils s'épuisèrent et rentrèrent enfin dans un hôtel. Maria qui s'affairait dans ces
couloirs se sentit projetée par le cou dans le mur. c'était Marcel qui l'étranglait de la sorte.

- Si tu oses parler de nos rapports ou même essayer de me dénoncer à nos amies, je
t'arrache les intestins puis je les bouffe pendant ta longue agonie.
Des spasmes lui traversaient le corps, et des larmes ruisselaient sur ses joues sans le
vouloir. Il lui avait cogné le machoir contre le mur, des gouttelettes de sang perlaient ses
lèvres et le sang métallique lui imposa sa saveur.

- Je ne le ferai pas, lâche moi maintenant.

L'altercation prit fin avec cette dernière avertissement

- Souviens-toi que je suis la main cachée derrière tout ça, Je ne plaisante pas!

Installé dans leur chambre, Jean décide de tenir Marie en conciliabule pour savoir s'il est
possible de se rendre sur cette plantation d'où son ami qu'ils n'ont jusqu'à présent pas eu la chance de rencontrer, avait aperçu Magalie. Il se rendit donc dans la pièce attenante à la leur d'où elle logeait.
Pénétrant dans sa chambre, il ne le trouva pas, le curieux qu'il était en profita pour farfouiller afin de découvrir des interdits répréhensibles capable
de la démasquer, si toutefois elle était fautive.

Alors qu'il s'adonnait à son intrépide besogne, il réfléchissait dans son perpétuel taciturne.

- Nous nous sommes laissés entraîner dans un voyage dont les motifs
et finalités portent à équivoque, mais pourquoi? Je me sens tellement coupable de l'avoir
abandonné alors que je savais pertinemment qu'elle serait détruite. Ensemble depuis 6 ans, cette femme m'avait tout donné, l'une des vraies raisons de sa retrouvaille. Mes autres amis d'enfance comme Marcel, Marco, Steeve et
Georges qui ne participaient pas au voyage feraient tout leur possible pour me
soutenir dans des situations aussi affligeantes. Marcel était mon plus proche
compagnon, mais il avait perdu sa mère et son petit frère, Ils furent victimes d'une
subite maladie que les médecins ne pouvait identifier et se révéla au final incurable.
Cet événement incompréhensible porta les proches à mener leur petite enquête qui
se révéla mystique.
Marcel ne prêtant jamais foi à ces sornettes, pleura ses proches et passa à autre
chose. Puis il y a Marco, celui qui résout les conflits et calme nos excès de folie.
Il s'arrêta de penser en trouvant une lettre suspecte dans l'une des poches de sa
malle.

Inconnu- j'ai préféré t'envoyer cette lettre anonyme dans l'espoir que tu saches qui
sait, je m'abstiens de te contacter par téléphone pour éviter qu'on me
débusque. Ma vengeance débute enfin, j'ai pu semer le doute sur la
disparition de Magalie en te discréditant, si tu veux bien revoir ton enfant de
deux ans, je te prie de mettre le plan à exécution.

Jean lisait ses lignes en sentant un étau lui comprimer l'intérieur, Ils ont foncé tête baissée dans le traquenard de Maria, dans un tressaillement de stupeur et de peur, il remit tout en ordre pour
éviter qu'on découvre son entrée en douce. Le voyage s'annonçait donc, dangereux

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André Juste: Regarde ce que j'ai retrouvé, il semble que ce téléphone t'appartient, il y a
ta photo deçu.

Magalie: Oui, c'est bien le mien, je ne cesserai jamais de vous remercier pour tout ce que vous faites pour moi.

- J'ai le devoir de vous aider, votre destin ne se réduit guère à votre situation actuelle.

En route vers la ville à bord d'une camionnette, presque en ruine, trouée jusqu'à laisser
traîner sa carcasse dans les rues, le téléphone retrouvé sonna, elle s'enquit sur le numéro et répondit à l'appel, c'était Jean.

Une vie, entre deux mondesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant