Une vie, entre deux mondes

Le sang partout

Le crépuscule poigna enfin, et les Blanchard jadis zombifiés furent en place pour sacrifier
les bétails et d'autres personnes vendues pour de potentielles affaires louches. Ils les
faisaient disparaître sur cette plantation, sacrifiées par des zombis eux-même vendus.
Ce fut donc un commerce d'humains, et de hauts fonctionnaires où même des hommes
politiques trempent leurs mains dans ces exactions qui s'opéraient dans ce trou perdu.
Deux jeunes hommes qui semblaient être richissime de par leur teint raffiné et ses verres
coûteux d'hommes d'affaires, croulent sous ses jérémiades.

- Je vous en supplie, non! ne me tuez pas, j'ai des enfants, ce ne sont que des gamins,
épargnez moi! se lamentait-il jusqu'à uriner, et déféquer en voyant sa sentence venir.
Un des zombies agissant tel un automate, lui trancha la tête qui roula sur le sol
inculte en pissant du sang vif sur toutes les parois. Le corps sans vie tomba sans
ménagement dans la flaque d'hémoglobine qui giclait partout sur la surface.

Magalie: c'est donc mon tour d'assassiner cette femme comme on me l'a ordonné avec la machette que j'ai en main, aurai-je le courage de commettre un tel meurtre de sang froid?
Mon corps amorphe, dépourvu de toute manifestation d'émotion souleva la machette et
l'enfonça dans l'abdomen de cette jeune femme pleine de vie dont les organes ciblés
jonchaient le sol.
- Je hurlais d'horreur de l'intérieur, les serviteurs de madan Alfons commandaient nos
corps, nos esprits perdant alors tout contrôle.

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Jean: Tu dois à tout prix me confier si tu es l'auteur de la disparition de Magalie et
maintenant de son frère, et d'ailleurs, je me souviens que jadis ces gens là furent comme ta famille! Répond moi Marie, enjoigne Jean, nerveux par la pression qu'engendre les
situations actuelles.

Marie: absolument pas! certes ces rapports fréquents avec les "lieux mystiques" m'ont aidés à
envenimer ta relation avec Magalie et à te garder de surcroît, mais arriver à la faire
disparaître c'est effroyable

Jean: Me manipuler pour m'avoir à toi toute seule n'est sûrement pas effroyable,
ronchonne-t-il

Marie: tu sais pourquoi je l'ai fait, mais je t'aime, ne le vois-tu pas!

Jean: Ce n'est pas de l'amour! hurla -t-il, c'est de l'obsession! Toi, ne vois-tu pas que je suis
toujours amoureux d'elle? sa disparition me fais de la peine, tu n'es que passion pour moi,
une jolie femme qui m'excite tout simplement, mais elle, je l'adore! Elle me rend dingue.
Elle est sûrement morte j'en ai bien peur, 3 semaines se sont écoulées depuis cette
disparition. Et son frère vient d'être aussi enlevé

Marie: j'en ai le souffle coupé, le cœur brisé, tout ce temps tu m'utilises. Par contre, je n'ai
pas à t'en vouloir, car c'est bien moi qui l'ai cherché. Au fond, je ne suis pas une mauvaise femme.
Je voulais juste te booster pour que tu m'appartiennes. En l'occurrence, comme tout
le clan m'accuse d'avoir orchestré ces enlèvements, je prouverai que c'est faux, en vous aidant à la retrouver.

Jean: Pardonne-moi de t'avoir de la sorte balancé la vérité au visage, merci de bien vouloir
nous aider.
Marie: Pas la peine!

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Magalie: La cérémonie battait son plein et les hougans et mambos, cédèrent aux transes
dont ils furent en proie, le feu s'amplifie, les hululements lancinants des animaux cachés
dans les bois de la plantation, augmentent le sentiment lugubre du culte démoniaque, le
sang jadis versé maculait la terre et je repensai aux personnes qu'on nous a forcé à
assassiner si brutalement, cette scène dont je fus l'auteur demeurera telle une tâche
indélébile dans ma mémoire.
Soudain, un évènement assez étrange se manifesta, Madan Alfons fut chevauchée par un esprit, cet esprit semblait courroucer par un affront que celle qu'elle montait aurait commis, par ces mots il se faisait entendre.

- Mwen se "OGOU Je Rouj", fidel sèvitè mwen fè m konprann gen enjistis ki fèt sou
tè sila a, seremoni sa gate paske mwen menm m pa tolere moun atake pitit mwen!

Magalie Blanchard se pitit OGOU, Julien Blanchard se pitit OGOU, sèvant madan
Alfons mwen kondane w!!( je suis OGOU aux yeux rouges, mon fidèle serviteur m'a fait comprendre que des injustes se perpétuent en ses lieux! Cette cérémonie prend fin à l'instant! Je ne tolère aucunement qu'on s'attaque à mes enfants! Madan Alfons je te condamne!) hurla la femme en prise de violent soubresaut, des éclairs Zèbrent la nuit absconse au moment ou tous les adeptes assistèrent à la tragédie, le cou
de Madan Alfons se rompit net, et elle s'écroula sur le sol. Au même moment,
quelqu'un sectionna les cordes qui m'attachaient les poignets, les hougans s'activaient
en hurlant de pleurs et de terreurs pour exécuter les deux Blanchard, l'homme que
je reconnus m'ordonna de fuir, sans mot dire étant toujours une zombie je courrus
chercher mon frère. quand je le vis enfin, il se faisait trancher la gorge par un
hougan.
Des cris de douleur s'échappaient de mes lèvres a ma grande surprise
- Non!!!!! mon petit frère, mon adorable petit frère, pleurais-je déboussoler et remplie
de rage, vous me le paierez cher!!