Essai: Le chouchou des nanas

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J'ai quelque deux personnes que mon histoire intéresse donc j'ai décidé de vous la raconter en détail, depuis le début. Je vous laisse chercher la traduction pour le langage québécois, mdrrr. Pour des soucis de confidentialités, il s'appellera Brahim. 

J'avais déménagé à Québec pour mes études. C'était ma première année à l'université, et c'était ta dernière. Je commençais mon BAC . Ton rêve était de jouer pro au basket, tu avais été recruté par un des coachs de cette université qui était venue te chercher jusqu'en France, et tu as signé, car passer par cette école pouvait te permettre de réaliser ton rêve et plus encore. Les superstitieux diront que c'est le hasard, les croyants diront que c'est le destin. Peu importe, mais c'est ça qui a fait qu'une fille de première année en finance et un garçon de dernière année de sport-études concentration basketball, se retrouve dans le même cours de math. 

Moi je te connaissais déjà, car tu étais le meilleur ami de l'ex de ma meilleure amie. Elle m'avait un jour montré ton profil Instagram pour objectif de me caser avec toi. Un grand métis mince aux cheveux curly de 2m04. Moi qui fais 1m66, qui n'aime pas les garçons trop grands, qui préfère les darkskin avec un gros bide, une coupe courte et une belle barbe. Elle m'avait montré l'exact opposé de ce que j'aimais physiquement chez un homme. "ouais bof, tu lui retires ses cheveux curly et sa peau métisse et il n'est pas ouf" c'est exactement ce que je lui avais répondu. Je t'ai quand même follow, car je trouvais que tu jouais super bien au basket, j'adorais ce sport. 

J'avais passé la première partie du semestre en ligne à la maison, car je venais de me faire mettre des vis dans le genou suite à un accident de voiture. C'était donc ma meilleure amie que j'appellerais Siham, qui m'apportait les notes qu'un élève se portait gentiment volontaire d'écrire pour moi. C'est comme ça qu'elle a remarqué qu'on était dans le même cours. Elle a pris le temps de te saluer, et elle en a profité pour te glisser mon snap. 

*Brahim vous a ajouté à ses amis, ajoutez-le en retour*

Je t'ai laissé dans "ils m'ont ajouté" comme je le fais avec les gens que je ne connais pas.

Quand elle est arrivée, elle m'a directement sauté dessus.

Siham: Nyssy! Il y a quelqu'un qui t'a ajouté sur snap non?

Moi: Mais t'as fait quoi encore? *illumination* oh j'vais te frapper, t'es sérieuse? Je t'avais dit non!

Siham: Je sais, mais après tu l'as suivi donc je pensais que finalement il te plaisait, s'il te plait parle-lui vite fais après, s'il te plait pas on s'en fout.

Moi: Je l'ajoute si tu veux, mais ça n'ira pas plus loin.

Siham: Je ne vais pas lâcher comme ça t'inquiète je sais que c'est l'homme de ta vie.

Je t'ai donc ajouté en retour, on ne s'est pas écrit, moi parce que tu ne m'intéressais vraiment pas, toi sans doute que tu attendais le feu vert de Siham. Elle me demandait tous les jours d'accepter de te parler, je refusais à chaque fois. C'est à la dernière semaine de janvier que j'ai pu commencer à me présenter en cours. Je n'arrivais pas encore à plier mon genou, donc je marchais comme une handicapée. Le pire, c'est quand je descendais ou montais les escaliers. Je me suis rendu à mon cours de math. Comme j'étais la dernière arrivée, il ne restait pas beaucoup de place. Il y en avait une en arrière près de la porte de sortie à côté de toi, et une à l'opposé complètement en avant. Le choix était vite fait, je me suis dirigé pour m'assoir en avant. Je ne voulais pas m'assoir à côté de toi, car je trouvais la situation trop gênante. Le prof m'a stoppé dans mon élan.

Professeur: Je pense qu'il est mieux pour vous de vous assoir près de la porte, au cas où nous devons évacuer en situation d'urgence.

Moi: Mais monsieur, je ne vois pas de loin.

J'ai joué du fait que je portais des lunettes, il m'a laissé m'assoir en avant. OUFF!

Environ deux jours plus tard, nous étions assises à la cafétéria avec Siham et quelques connaissances. 

Fille 1: Vous avez vu? Brahim étudie ici, y'est VRAIMENT chaud en vrai.

Fille 2: Arrête de baver sur mon futur mari toi, trouve-toi un chum!

Fille 1: De quoi futur mari? Il ne sait même pas que tu existes, moi j'ai eu un eye contact avec.

J'ai chuchoté à Siham, je lui est demandé si elle était sérieuse de vouloir me caser avec un chouchou des nanas.

Siham: Vous perdez votre temps, les filles, il est intéressé par Nyssy. 

Elles se sont tournées toutes les deux vers moi, elles attendaient ma réponse. Je leur est dit qu'elles pouvaient l'avoir si elle le voulait, qu'il ne m'intéressait pas le moins du monde.

J'ai eu droit à des "tu ne sais pas ce que tu rates", "s'il avait été sur moi, je lui aurais demandé sa main directe", "tu ne vas pas laisser un futur riche basketteur te filer entre les doigts comme ça quand même? Il y a beaucoup de filles qui aimeraient être à ta place". Ça ne me faisait ni chaud ni froid. Le truc qui me repoussait le plus chez lui n'était pas le fait qu'il n'était pas mon style physiquement, c'était plutôt le fait que toutes les filles bavaient devant lui. 

Plus tard la même journée alors que je sortais de mon dernier court, Siham m'a envoyé un message.

Imessage Siham :Retrouve-moi devant l'entrée principale, j'ai quelque chose à te montrer.

J'y suis allé. Elle était assise sur le canapé, avec les deux filles de la cafétéria et toi. Mon cœur a fait un triple salto arrière quand je t'ai vu, elle n'a pas osé. Il était trop tard pour faire demi-tour, vous m'aviez déjà vu. Je suis donc venu vers vous, l'air d'être malade. 

Moi: Salut les gens! Siham, tu peux me déposer chez moi s'il te plait, je ne me sens vraiment pas bien.

Elle avait tous prévu cette grognasse. 

Siham: Merde, je ne suis pas venue en voiture, mais Brahim a une JEEP je suis sûr que ça ne le dérange pas de te déposé!

Brahim: Si je peux aider une jolie demoiselle en détresse je ne dis pas non. Bah du coup attends-moi là je vais avancer ma voiture. Je suis garé loin et je pense pas que ça t'arrange de marcher avec ta jambe.

C'est la première fois que je l'entendais parler, il avait un accent français, comme moi.

J'ai attendu qu'il parte, je voulais en découdre avec Siham.

Moi: C'est un français?

Siham: T'as vue vous avec un point commun!

Moi: T'es vraiment une salope!

Fille 1: Yo for real tu le veux pas? il m'interesse vraiment.

Fille 2: Pour vrai y'est vraiment beau fais gaffe.

Moi: Prenez-le vraiment, il m'interesse même pas un peu.

5 minutes plus tard, il débarque avec sa grosse JEEP noir. J'ai saluer les filles et je suis monté dans la voiture. Le seul moment où on a parlé, c'est quand il m'a demandé mon adresse. Le reste du trajet il n'a pas forcé la discussion, et je ne lui est pas adressé la parole. Quand on est arrivé je l'ai remercié et je suis vite rentrer chez moi. 

Quelques minutes plus tard Siham m'a appelé en FaceTime pour savoir ce qu'il c'était passé.

Siham: Vous n'avez même pas parlé un peu?

Moi: Je lui est donné mon adresse et je lui est dis merci.

Siham: Tu abuses, il est vraiment gentil, en plus c'est vraiment un bon musulman!

Moi: C'est bien pour lui, mais ça vas pas me faire changer d'avis.

Siham: Yo t'abuses vraiment là, parle-lui 5 minutes t'as rien à perdre.

Moi: Si j'accepte de lui parler vite fait sur snap, tu me fout la paix avec lui?

Siham: Je jure man, tu m'entendras plus!

Moi: Bon je vais le faire.

On a parlé quelques minutes encore et puis elle a du raccroché. J'ai a peine eu le temps d'ouvrir snap qu'il m'avait déjà envoyé un message. Siham a été plus rapide que moi.

Brahim a envoyé un chat : Salut...

Lettres à mon exOù les histoires vivent. Découvrez maintenant