𝟎𝟗 | 𝐏𝐚𝐬 𝐝'𝐚𝐭𝐭𝐚𝐜𝐡𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭.

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Paris, 94.

« J'ne pourrais pas m'attacher, faut pas te laisser aller

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« J'ne pourrais pas m'attacher, faut pas te laisser aller. »
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- Tiens, bois ça. Éden me tend un verre d'eau que j'prends.

Il s'assoit sur le canapé en face de moi et sort un joint de sa poche. Au lieu de l'allumer, il n'a fait que de le tapoter nerveusement. Son visage était fermé, l'inquiétude et la colère que je lis dans son regard me désarme.

Même si sa présence m'assurait une certaine sécurité, le silence me paraissait si dangereux que j'ai commencé à avoir les larmes aux yeux. Et le voir si silencieux me stresse. J'sais pas pourquoi j'ai peur qu'il pense que j'suis fautive.

- Dit quelque chose s'il te plaît... ma voix s'étrangle.

Il me regarde, j'apporte mon verre à ma bouche d'une main tremblante et fais semblant de boire pour essayer de dissimuler mon malaise. Il ne dit rien et se contente de se lever, mes yeux suivent ses mouvements jusqu'à ce qu'il se retrouve devant moi.

J'étais confuse et paniquée aussi, automatiquement je me lève même si j'avais le canapé qui me bloquait. J'sais pas pourquoi je me suis levée d'ailleurs. Ah si, l'homme m'a attrapé plus facilement parce que j'étais cloîtrée sur le canapé.

Délicatement, d'un geste doux, il passe lentement la main sur mes joues et essuie mes larmes puis contre toute attente, Éden le sorcier me prend dans ses bras. Il me serre contre lui.

Cette petite attention de sa part suffit à me faire fondre, j'ai pleuré contre son torse, mouillant sa veste de créateur. Ses bras m'entourent et me gardent de manière possessive et protectrice contre lui. Je me sentais carrément en sécurité dans ses bras.

Après un moment à me rassurer que c'est finit, et me caressant les cheveux pour me calmer, il se détache de moi sans pour autant s'éloigner et passe les doigts sur ma joue encore endolori de la gifle.

- Ça va mieux ? Demande t'il en chuchotant.

Je hoche faiblement la tête, alors que non c'est faux. Ma joue palpite encore de la douleur. J'ai ultra mal à la tête, mes larmes reviennent dès que je repense à la scène, c'est le mec qui s'amuse à froisser ma dignité et me briser le cœur qui est présent pour moi, et pire, sa présence m'apaise.

J'avais juste envie de dormir et d'oublier toute cette histoire.

- Tu dois te reposer, viens. Dit-il en m'emmenant hors du salon.

J'l'ai suivis jusqu'à ma chambre, puis je me suis allongée sur mon lit. Il me couvre tranquillement, assit à mes côtés en me caressant les cheveux. Lorsque je le vois se lever, je me redresse immédiatement, prise de panique une nouvelle fois et m'agrippe a son bras.

« Until I Bleed Out. »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant