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EREN X READER — episode 1 —
DANS UN COIN RECULE de France, là où les pins constituent de longues forêts habillant des montagnes d’un drap vert, où la brume est si dense que les nuages semblent frôler le sol et où les âmes refusent même de s’égarer, l’immense château d’Halloween High s’élève.
Constitué de multiples tours et ailes s’étendant derrière un large lac traversé par un pont, la bâtisse prend place. Ancienne, elle semble tout droit sortie de vieux livres d’histoire ou contes plus vieux encore. Et, dans le vaste désert qu’est devenu cette région, il est censé de s’imaginer que ce splendide palais a été laissé à l’abandon.
Pourtant, une fois le pont franchis et la large grille de fer forgé ouverte, quelques pas seulement séparent n’importe quel visiteur d’un lieu de savoir et apprentissage. Une université peu commune dispensant une ribambelle de cursus allant du plus banale — tel que la médecine — aux plus incongrus — comme la médecine… sur des monstres.
Il s’agit d’un véritable lieu d’échanges culturels où nous tous sommes…
— (T/P) !? Tu m’écoutes, oui ?
La voix stridente de Shanti perce soudain mes tympans. Sursautant, je me tourne vers la jeune femme dont la peau n’est constituée que de plaques de cuivres visées les unes aux autres. Ses yeux de chats délicatement travaillés s’animent dans leurs orbites quand elle les lève au ciel, exaspérée.
Elle est un robot. Un vieux modèle. Particulièrement tenace et dont le cœur cuivré est sans doute le plus aimant de tous.
— Tu pensais encore à la rédaction ton article ? demande-t-elle.
— Ecoute, le professeur Aizawa m’a chargé d’une tâche extrêmement importante et je me sentirai nul de ne pas le mener à b…
— Pour la première fois depuis plusieurs siècles, on va installer du wifi dans cette fac et un site internet affilié, j’ai compris ! tonne-t-elle en levant les yeux au ciel.
Depuis notre rentrée datant du début de la semaine, les professeurs et personnels universitaires n’ont eu de cesse de nous rabâcher tout cela. Je peux donc comprendre que cela l’agace.
D’autant plus que j’ai eu tendance à en remettre une couche.