────── 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄𝐙 𝐀 𝐇𝐀𝐋𝐋𝐎𝐖𝐄𝐄𝐍 𝐇𝐈𝐆𝐇
dans la pénombre d'une forêt, dissimulé
par une dense brume, le château
halloween high forme de jeunes élèves.
au sein de cette prestigieuse université
se bousculent différents monstres plus
ou moin...
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SANJI X READER — episode 2 —
HALLOWEEN HIGH PEUT vraiment être un repère de vipères, parfois.
Cette année, un empoté de l’administration s’est mélangé les pinceaux et m’a donné une chambre occupée par des créatures diurnes — vivant le jour. La cohabitation est donc particulièrement houleuse. Une vampire dans un repère d’elfes et de fées, ce n’est pas la joie…
Il existe deux types de créatures dans cette université. Celles qui vivent le jour, diurnes, dorment dans les parties nord-est du château quand nous étudions et ne vivent que de ragots comme le fait que l’héritier elfique Eren Jäger ait trouvé le moyen de se dégoter l’une des seules humaines sans pouvoir des environs en tant que petite-amie. Puis existent celles vivant la nuit, nocturnes, dormant dans les parties sud-est, étudiant quand les elfes et autres gnomes roupillent et ne vivant que de ragots comme… le fait que l’héritier elfique Eren Jäger ait trouvé le moyen de se dégoter l’une des seules humaines sans pouvoir des environs en tant que petite-amie.
En effet, il existe très peu de différences entre nous. Mais il y en a tout de même et elles peuvent être particulièrement pénibles, au quotidien.
Normalement, j’aurais dû dormir avec d’autres vampires mais j’ai atterri dans une chambre constituée d’une elfe, une fée ainsi qu’un fantôme. La première tient à se maquiller à la lumière du jour alors elle ouvre les rideaux sans arrêt. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis réveillée, hurlante de douleur, à cause des rayons de l’astre pénétrant la chambre.
La deuxième est bordélique. Tant et si bien que, lorsque je me suis métamorphosée en chauve-souris afin d’aller dormir à l’écart dans le placard, elle a ouvert celui-ci à la volée et a jeté ses affaires sur le sol — et moi avec — pleurant car elle ne retrouvait pas son serre-tête.
La dernière, finalement, est plutôt sympathique. Ou plutôt, était. Les premiers jours, elle n’a cessé de me harceler pour qu’on discute du fait que nous étions toutes les deux décédées. Quand je lui ai dit que je voulais dormir, elle s’est vexée. Et, après qu’elle ait saupoudré mes affaires d’ail, j’ai décidé de plier bagages.
Des heures durant, j’ai sillonné les couloirs, chambres, écuries, serres en tout genre, espérant me trouver un lieu pas trop mal famé pour dormir. Seulement soit il est exposé au soleil, soit il est très fréquenté, soit il est particulièrement dangereux. J’étais prête à abandonner lorsque mes oreilles de chauve-souris ont perçu une conversation.
Deux nymphes s’extasiaient de la capacité du cuisinier à préparer les repas de l’école dans leur intégralité tout seul. Elles expliquaient combien les cuisines étaient vastes mais désertes à son exception. C’était un signe.
