Habitude

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Assalamou 'Aleykoum 🤍









La douleur fait partie intégrante de moi. Enraciné dans mes veines. Je cohabite avec elle.

Je la renie, pourtant elle s'acharne, m'assène de sa présence chaque fois plus douloureusement, chaque fois plus violemment. Elle revient à la charge comme un harceleur nous encerclant.





Exister ça fait si mal. Pensez-y, lorsque l'on sommeille notre conscience s'éteint provisoirement et ces quelques temps de répit, font un grand bien à mon âme endolori.


Seulement, voyez-vous, quand on se réveille et que cette minuscule première seconde ou l'on reprend conscience. Nos peines, nos soucis et notre anxiété en absence.




Puis tout refait surface, une chute répétitive qu'on n'arrive pas à éviter quoi que l'on fasse..




J'écris ces mots avec difficulté, en espérant que cela puisse un tant soit peu vous intéresser.




Malgré tout, je me vois comme une gêne, quelqu'un de dérangeant pour les gens me rencontrant.





Je ne m'aime pas, pour un tas de raisons. Je n'y arrive pas, c'est trop pour moi.




Je me confie en écrivant, une des seules choses que je sache faire aisément.





Peur de trop me plaindre, c'est juste que je suis en train de m'éteindre.




Ancrée en moi, pourtant les mots ne sortent pas. Trop lâche ? Je ne sais pas. Je sais juste que parfois garder en soi n'est pas juste un choix.




J'angoisse tout le temps, je réfléchis tellement que ça en devient trop perturbant. Chaque secondes, chaque minutes qui passent, me rappellent que je ne suis que dans un engouement qui me déclasse.



J'ai perdue en couleurs, j'ai perdue en pleurs. Mon identité mis à terre, ma santé mentale prend cher.


Je me sens enfermée, pire que ça. On dirait que chaque instants passés je suis en train de m'asphyxier. J'aimerai que tout soit plus simple.

La vie est si rude, malsaine, rempli de vipères qui n'attendent que le bon moment pour envenimer tes peines.


Je suis une coquille creuse dont personne ne souhaite. Tous ceux en qui je tenais ont vu ma facette, abandonné malgré que je leur demandais de l'aide.


Maman, Papa, j'ai mal mais vous le savez pas. Vous le voyez pas.



Suis-je si misérable pour qu'aucun d'eux ne me voit ? À ce point là ?



J'ai honte de moi.


Je ne sais pas pourquoi je vous écris,  ce que je sais c'est que je vous remercie.

Nos coeur à vifsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant