Cinq ans après cette foutu guerre

Chapitre 14

Harry et Ginny ont dû attendre la nuit pour enfin se retrouver seuls, entre l'euphorie de la naissance des jumeaux, la joie de l'annonce de la grossesse, les fiançailles et surtout la libération de Cho. Ils avaient tous trainé en bas. Teddy n'avait pas lâché Ginny de la soirée de peur qu'elle ne parte précipitamment comme la dernière fois, il s'était finalement endormi dans ses bras.

Ils étaient tous les deux allongé sur le lit de la jeune femme, Ginny posé sur le torse de son futur mari. Depuis les événements de St Mangoust, ils n'avaient pas vraiment parlé et une fois seuls, il s'était terré dans un silence, agréable certe, mais qui commençait à être un peu pesant. La jeune femme descida soudainement de se mettre à califourchont sur Harry, celui-ci, adossé contre la tête de lit la regardait avec des étoiles dans les yeux. Il posa d'abord ses mains sur son ventre arrondi, puis les laissa glisser sur ses hanches, il n'en revenait pas, dans quatre mois il allait être papa, mais surtout, que c'était Ginny la mère de cet enfant. La jeune femme avait quant à elle posé ses mains sur le torsse de son beau brun. Elle fit glisser doucement ses mains sur les boutons de sa chemise et commença à la déboutonner. Harry sourit, il commençait à sentir l'envie monter en lui, le fait qu'elle était assise au niveau de son bas ventre, n'aidait en rien.

Une fois sa chemise partie, il l'attira contre lui pour l'embrasser. Il en profita pour essayer d'inverser les rôles et pouvoir se retrouver au-dessus d'elle, mais elle avait visiblement d'autre plan " C'est moi qui mène la danse aujourd'hui Chéri." lui susurra- t-elle à l'oreille. Il sentit son pantalon le compresser de plus en plus, il n'avait qu'une seule envie, lui arracher sa robe et lui sauter dessus. La jeune femme commença lentement à retirer sa robe, tout en faisant de petit mouvement d'une precision exprete sur le sexe, toujours comprimé, de son amant. Son ventre paraissait encore plus gros nu, mais ce qu'il remarquait particulièrement c'était ses seins, pour les avoir vu il y a quelque mois, ils étaient bien plus gros, décidément, la grossesse c'est une chose fantastique , pensa-t-il. Il commença à les caresser doucement.

Son cœur battait de plus en plus fort, il regarda Ginny, il était prêt à l'implorer pour qu'elle lui enlève son pantalon. La jeune femme dû comprendre ce qu'il voulait et commença, dans une extrême lenteur à lui déboutonner son pantalon de smoking, puis à le faire glisser sur le sol. Il ne reste plus qu'entre eux deux pauvres morceaux de tissu. Harry fit glisser ses mains sur les hanche de la jeune femme pour lui retirer sa culotte, contrairement à ce qu'il aurait penser, elle se laissa faire, le desir à du lui monter aussi. Elle posa délicatement ses lèvres contre les siennes, plus le baiser s'éternisait, plus il devenait torride. En se penchant vers lui, Ginny avait libéré son intimité, particulièrement humide et le jeune homme en avait profité pour y faire jouer ses doigts.

Lorsqu'elle retira ses lèvres, elle les fit glisser dans son cou, puis sur son torse, autour de son nombril et enfin contre son boxer. Harry emi un grognement, d'insatisfaction, il maudissait se morceaux de tissu, ce qui fit sourire Ginny, mais celle-ci descida d'en finir avce la torture et d'enfin lui permette d'acceder à ce monde d'extase. Elle lui enleva son boxer et deposa de tendre baiser sur son sexe en erection, puis le pris entièrement dans sa bouche et commença à faire des vas et vient. Un râle de satisfaction se fit entendre cette fois ci. Aprés quelque instant, elle se releva et conduit le sexe de son amant à l'entrée de son intimité, elle lui deposa un baiser sur les levres et lui permis de s'enfoncer en elle. Après de nombreux coup de reins, les gémissements de Ginny se faisaient de plus en plus sonores jusqu'à son dernier gémissement qui confirme qu'elle venait d'atteindre l'orgasme, Harry se laissa partir et se déversa en elle.

Après avoir repris leurs souffles, Ginny se lova dans les bras d'Harry. Ce dernier, la tête plongé dans ses cheveux, pouvait humer son odeur qu'il aimait tant.

"Tu sais, il y a cinq mois" commença t-il doucement, "J'avais parlé avec Ron en sortant de la chambre. Et il m'avait demandé pourquoi j'avais fais ça, et je lui avais répondu que c'était pace que tu me plaisais encore tellement, que j'ai pas pus te résister et que tu es la femme parfaite pour moi. Et bien je réitère ce que j'ai dit, Ginny Weasley, tu es parfaite et je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne." Il lui déposa un baiser dans les cheveux.

"Je t'aime aussi Harry" soufla la jeune femme en lui embrassant la joue.

Alors qu'ils sombraient dans le sommeil, le jeune homme entendit une voix l'appelait en pleurant. "Je reviens il a dû faire un cauchemar". Il sortit du lit en déposant un baiser sur le front de sa fiancé, mis son boxer et sortit de la chambre. En bas des escaliers, Teddy était en train de pleurer à chaudes larmes.

"J'ai fait un cauchemar ... et... et" le garçon avait du mal à parler sous ses pleurs, mais Harry compris en voyant son pyjama mouillé.

"allez viens" il le prit dans les bras pour l'emmener dans la salle de bain.

"Je suis désolé Papa" Il lui déposa un baiser sur le front, le lava et le changea avec des vieux vêtements des Weasley.

"Gin tu peux le surveiller deux secondes je vais changer ses draps" il déposa Teddy dans le lit de la jeune femme qui s'était rhabiller avec la chemise de Harry, le temps qu'il aille refaire le lit de son fils.

"Bien-sûr, allez viens bonhomme"Elle lui ouvrit les bras mais l'enfant préféra s'asseoir le plus loin possible d'elle dans le lit.

"C'était quoi ton cauchemar ?" demanda Ginny quand Harry eut fermé la porte.

"J'ai rêvé que Papa partait avec toi et le bébé et qu'il me laissait tout seul et .. et puis j'étais obligé de rester avec Cho et ... et mamie voulait plus me voir parce qu'elle était trop occupée avec le bébé et du coup j'étais tout seul." Teddy avait du mal à parler entre deux sanglots.

La jeune femme se redressa pour se trouver en tailleur devant lui.

"Faut pas que tu penses ça, mon grand, tu ne seras jamais tout seul. Harry t'aime plus que tout tu le sais nan ?" il hocha la tête, "Et même s'il m'aime moi aussi et le bébé, tu aura toujours une très grande place dans son coeur et dans le miens aussi d'ailleurs. Puis tu sais, mamie a eu sept enfants et elle a toujours trouvé le temps pour s'occuper de chacun d'entre nous, alors elle aura toujours du temps pour toi, même quand le bébé sera là.

- J'ai une place dans ton cœur ? demanda t-il fébrilement

- Une très grande même." teddy se decida enfin de venir dans les bras de la jeune femme et s'allonga tout les deux.

"J'aurai tellement aimé connaître papa Remus et maman Tonks, tu les connaissais toi ?

- Oui je les connaissais bien, et ils me manquent beaucoup.

- Ils étaient comment ? Papa a toujours du mal à me parler d'eux.

- C'étaient les personnes les plus courageuses que j'ai eu la chance de connaître." La jeune femme sentis son coeur se serrer à leur souvenir. "Remus a été mon professeur en deuxième année à Poudlard, il m'a appris l'une des choses les plus importantes de la vie, que la peur est la seule chose que l'on devait craindre. C'était un professeur et un homme extraordinaire." Sa voix se brisa, mais elle savait que c'était important pour Teddy de l'entendre. "Et ta maman" Elle ne put retenir ses larmes. "était la femme la plus drôle du monde, elle savait nous faire rire à en pleurer dans les pires moments, elle était d'un courage exemplaire. Mais surtout elle aimait ton papa plus que tout au monde, elle le soutenait dans les moments les plus compliqués, elle s'est sacrifié pour l'accompagner." De plus en plus de larmes coulaient de ses yeux. "Ils me manquent beaucoup, mais je les voie à travers toi, leur courage, leur sens de l'humour..." Elle n'arrivait plus à parler, prise dans une crise de larme incontrôlable.

Le jeune enfant se colla davantage à elle

En revenant, Harry trouva Teddy dans les bras de Ginny, tous deux étaient en train de dormir, il n'eut pas le courage de les séparer et vint les rejoindre dans le lit.