Chapitre 5

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POV Perséphone 

- Perséphone ? Crie Nat en rentrant comme une furie dans ma chambre en me réveillant au passage.

- Dégage Natasha laisse moi dormir. Marmonnais-je en me mettant sur le ventre.

- On aura une discussion toutes les deux. Claque t-elle sèchement en fermement la porte.

Je sens alors un bras m'entourer par la taille suivis d'un petit gémissement. Yelena ressert sa prise sur moi et me rapproche inconsciemment d'elle. Mon corps ne peut s'empêcher de frissonner à ce simple contact.

- Agent Belova. Chuchotais-je en me tournant vers elle. Belova, il faut vous réveillez. Continuais-je en replacent une mèche de cheveux derrière son oreille.

- Mmh.

À contrecœur, je me défais de son étreinte et m'assis au bord du lit.

- Je vais voir Natasha si tu veux prendre une douche, tu es libre.

Je quitte la chambre sans attendre ni entendre une réponse, il fallait que je sorte, c'est trop dur d'être proche d'elle sans pouvoir la prendre dans mes bras. Il faut que je la brise, je n'en peux plus... j'étais à deux doigts de craquer quand la porte en face s'ouvre sur un Tony Stark bien réveiller.

- Tu peux m'expliquer pourquoi Romanoff et rentrer comme une furie dans ta chambre ?

- Bonjour à toi aussi Anthony, bien dormis ?

- Ne change pas de sujet.

- Arrête de faire ta commère Tony. Dis-je en croisant les bras sur ma poitrine.

- Pfff t'es tout le temps de mauvaise humeur de toute manière le matin. Boude-t-il.

- À plus tard. Finis je par dire en partant en direction de la chambre de Natasha.

Je nu même pas le temps de frapper à la porte que celle-ci s'ouvre sur une rousse, mais pas celle que j'attendais.

- Wanda. Dis-je avec un sourire en coin.

- Perséphone. Me répond-elle timidement avant de rapidement partir.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Me demande Natasha.

- C'est toi qui es venue comme une furie dans ma chambre avant de dire que nous aurions une discussion.

- Ouais, rentre. Dit-elle en se décalant.

Je m'assois sur la chaise de son bureau alors qu'elle s'assoit sur son lit.

- Je suis désolée d'être rentrée comme ça.

- Pourquoi étais-tu aussi énervé ?

- Je ne trouvais pas ma sœur, je me suis donc inquiété.

- Ta sœur ?

- Oui Yel...

- Quoi ? Belova est ta sœur ?

- Oui, je ne te l'avais jamais dit ?

- Non, je m'en serais souvenu.

- Entre-toi et elle, il se passe quelque chose ?

Je me mets à rire nerveusement.

- Non, je peux t'assurer qu'il ne se passe rien on ne se connaît que depuis hier.

- Juste s'il se passe quelque chose ne lui fait pas mal s'il te plaît.

- Je n'ai jamais fait de mal à qui que ce soit.

- Ce n'est pas ce que je veux dire. Je sais comment tu vis rien ni personne n'a d'importance, tu couches à gauche et à droite, tu bois, tu te drogues.

- Que veux-tu dire ? Demandais-je en fronçant les sourcils.

- Yelena a vécu beaucoup d'épreuves compliquées, elle n'a pas besoin d'une personne instable dans sa vie.

Je me lève calmement et quitte la chambre de Romanoff, je retourne furtivement dans ma chambre récupérer mes affaires et quitte le QG des Avengers. J'avais raison, c'était bien une mauvaise idée de venir ici.

- Patronne, vous avez une tête de déterré. Lance Talos depuis l'arrière du bar.

- Fait-tout de même attention à tes propos, je reste ta reine. Lui crachais-je en lui montrant mon visage de démon.

- Mauvaise soirée ? Me demande-t-il en me servant un verre de Jagger.

- Triple la dose.

- Aussi mauvaise que ça ?

- Merci, je monte appel moi s'il y a un problème.

Je prends l'ascenseur et monte dans mon loft en pensant être tranquille, mais évidemment, il fallait qu'il vienne.

- Lucifer que puis je faire pour toi ?

- Perséphone ma vielle amie comment vas tu ?

- Arrête-toi, tout de suite pourquoi est tu ici ?

- Il vous a vue. Dit il sérieusement.

Je tire le tabouret du bar et m'assois en buvant d'une traite mon verre.

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? C'est la même chose à chaque fois de toute façon alors cette fois-ci, je ne m'approcherais pas d'elle.

Il s'assoit en face de moi et ne dit rien.

- Pourquoi toi, tu as le droit d'être heureux avec Chloé, mais moi non ? Sanglotais-je.

Il me prend dans c'est bras et je ne peux retenir mes larmes plus longtemps, je m'effondre, je crie, je le frappe pendant plus de deux heures, il devient mon punching-ball . Quand j'arrive enfin à me calmer, il me couche dans mon lit où je m'endors épuiser.

DiabolusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant