Diabolus

Chapitre 7

POV Lucifer

- Excusez-moi mademoiselle.

- Vous êtes qui vous ? Me demande-t-elle avec un air dur.

- Lucifer Morningstar, enchanté mademoiselle ? Demandais-je avec un grand sourire.

- Yelena. Répond-elle sèchement. Je vous connais non ?

- Bien sûr, je suis le diable.

Elle éclate de rire avant de reprendre un peu son sérieux.

- Va vraiment falloir arrêter de me prendre pour une conne.

- Pourquoi dite vous ça ?

- Peut importe excusez-moi, mais il faut que je rentre dans cette salle alors...

Je la laisse passer et la suis du regard pendant quelques secondes avant de sortir du bâtiment.

- Décidément, elle ne change pas. Rigolais-je en montant dans ma voiture.

POV Perséphone

- Je t'emmène déjeuner pour ton dernier jour ? Lançais-je à Yelena avec un grand sourire.

- Oh...

- T'en dis quoi ? Demain ? Déjeuner, toi et moi ?

- Okay... Me répond-elle les larmes aux yeux.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu ne pars pas demain ? Ce n'est pas grave si tu veux rester travailler ici, je comprends.

Elle baisse la tête et ferme les yeux.

- Tu pars aujourd'hui, c'est ça ?

- Peut-être.

- Woaw, Ok... hum juste pourquoi tu me le dis que maintenant ?

- Enfaîte-je... je ne serais pas le demain parce que je me souviens...

Je me fige et des larmes silencieuses coulent le long de mon visage.

- Combien... combien de temps il te reste ? Demandais-je tout de même les dents serrées.

- 4 heures...

- 4 heures et tu t'en vas à nouveau.

- Pourquoi, c'est si dur ? Me demande-t-elle en se réfugiant dans mon cou. J'ai fait le mauvais choix en te le cachant ?

- Absolument pas, c'est juste que des fois... La vie est une pute. Dit je en lui embrassant le haut du crâne.

Je me réveille en nage dans le lit de mon appartement seul... à nouveau. Je descends au club et danse avec quelques mecs qui avaient un coup dans le nez. Les deux hommes me suivent dans mon appartement le brun commence à m'embrasser dans le cou pendant que j'embrasse le blond, on sort de l'ascenseur avec un peu de difficulté, je me dirige vers le bar abandonnant les deux hommes pendant que je me sers un verre que je siffle d'une traite.

- Alors messieurs, vous êtes prêts à passer une nuit d'enfer ? Dis-je avec un sourire en coin.

Les deux hommes s'approchent avec vivacité vers moi et l'un deux me porte avant de me poser sur le lit. 

* Plus tard dans la nuit *

- Père ! Criais-je depuis la terre. Père, je sais que vous m'entendez, descendez et venez m'affronter !

- Tu n'es plus digne de m'appeler comme ça.

- Vous savez-je me reprocher ton absence dans ma vie, je pensais que vous m'aviez jamais aimé, j'avais peut-être raison... tu es dans et hors de ma vie toujours partant sans soucis mais je devais m'attendre à ça d'un mauvais père ! Un mauvais père qui ne s'est jamais soucié de personne d'autre que lui-même. J'étais un objet inutile dans votre vie depuis le début. Un fardeau... rien que pour vous. En tant qu'enfant, je devrais suivre mon instinct. Vous aimez et pardonner, mais ce n'est pas le cas. Les mots que vous crachez sont toujours remplis de haine, vos actions prouvent que vous n'êtes qu'un lâche un pied devant l'autre, je garde la tête haute pour moi jamais pour vous les innombrables prières que j'entendais me donnaient de l'espoir quand j'étais enfant, mais cet espoir à disparu quand vous m'avez si facilement oublié. En tant que fille d'un mauvais père, je me fiche de qui vous êtes ou de qui vous êtes devenu, vous serez toujours un étranger et cela ne changera jamais pas maintenant, jamais. Tout le monde fait des erreurs et nous devons tous les payer d'une manière ou d'une autre, je suppose que je suis en dehors de ce prix. Lui crachais-je.

- Où veux-tu en venir ?

- Comment avez-vous pu donner votre fille à un psychopathe comme votre frère comment avez, vous put me lancer une malédiction pour être tombé amoureuse ?

Je me réveille une nouvelle fois en sursaut et en nage dans mon lit, mais cette fois-ci entourés d'homme. Je me lève en les évitant soigneusement et file sous la douche. À peine ai-je eu le temps d'allumer l'eau que je m'effondre en larme. Je me dégoûte tellement comment ai je pu faire ça alors que je viens de la retrouver.