Chapitre 22

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POV  Perséphone 

Je me réveille doucement dans un lit que je ne connais que trop bien depuis quelques mois, mais ce n'est pas pour autant que je vais rester traîner ici, je débranche tous les câbles que j'avais de collé sur le corps avant de me lever. J'ouvre une armoire qu'il y avait dans la chambre et trouve un pull et un pantalon de jogging que je m'empresse d'enfiler. Alors que j'ouvre la porte pour sortir une ribambelle d'infirmières se trouve devant moi les yeux exorbités.

- Ma... madame Perséphone vous êtes enfin réveillée. Dit l'une d'entre elle soulagée.

Je ne comprends pas trop ce qu'il s'est passé par la suite, je me suis fait embarqué par les infirmières et les docs pour une multitude d'examens et ce n'est que trois heures plus tard que je vois enfin un visage familier.

- Stark. Grognais-je. Tu veux bien leur demander d'arrêter tous ces examens ?

- Sortez tous ! Ordonne-t-il. Maintenant !

Ils s'exécutent tous et je me retrouve seule en face-à-face avec lui.

- Arrête de me regarder comme ça Anthony et dis moi ce qu'il y a.

- Tu te réveilles après 2 mois et la seule chose que tu veux faire, c'est te barrer sans nous rassurer que tout allé bien juste un « salut les gars ça va a plus » aurait suffit, mais non tu as tout simplement voulut te barrer. Crie-t-il alors que je me rapproche de lui. Tu ne penses qu'à toi ! C'est toujours toi ! Toi ! Toi ! Continue t-il alors que je le prends dans mes bras.

- Je suis désolée, Tony. Dis-je tout simplement.

Il se détache de moi et reprend son air sérieux avant de dire.

- Les autres prennent leur petit-déjeuner, tu viens ?

Je récupère ma veste et le suis en silence. Lorsque nous arrivons dans la cuisine, un silence pensant envahit la pièce.

- Tiens une revenante. Dis froidement Sam alors que je me dirige vers la cafetière.

- Bonjour à toi aussi Sam, c'est un plaisir de te revoir a non-pardon un déplaisir. Rectifiais-je avec un sourire narquois.

Je prends deux tasses les remplis et en tend une à Stark.

Je m'assois à table en face de Natasha et prends mon téléphone. J'ai quelques messages de Talos me demandant des nouvelles et certains de fournisseur qui veulent que je les appelle. Voyant ça, je ne peux empêcher un long soupire de quitter ma bouche, je m'enfonce un peu dans ma chaise et de bougonnais quelque chose d'incompréhensible.

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Me demande Stark un sourcil arqué à côté de moi.

- Rien d'important.

- Salut la compagnie. Dis la voix fatiguée d'une jeune femme en rentrant de la cuisine.

Je me tourne doucement les yeux écarquillés lorsque nos regards se croisent, je me lève brusquement faisant tomber ma chaise au passage.

- Perséphone, tu es enfin réveillé. Dit elle d'une douce en se rapprochant de moi doucement.

- Est-elle véritablement là où je rêve ? Demandais-je avec un ricanement au Avengers tout en reculant.

- Je pense qu'il faut que vous ayez une discussion toutes les deux dit Natasha en faisant signe aux autres de sortir alors que je la supplie du regard de ne pas le faire.

Tony s'approche de moi et me chuchote.

- Reste au QG après votre discussion.

- D'accord... Soufflais-je.

Enfin seules Yelena essaye de se rapprocher, mais je continue de reculer. Elle soupire avant de faire demi-tour et se sert un café.

- Tu comptes m'expliquer ou tu vas rester là à me regarder ? Demandais-je avec amertume sans la quitter des yeux.

- Pers, ne sois pas en colère contre moi. Dit elle d'une voix presque suppliante.

- Je suis en colère contre toi ! Et j'ai une bonne raison d'être en colère contre toi ! Tu ne pouvais pas faire ça ! Tu n'avais pas le droit !

- Umm... non je n'aurais pas du.

- Comment après toute, c'est année, tu peux me faire ça !

- De quoi est-ce que tu parles ? Me demande t-elle interloquer par mes propos.

- De rien de rien. Dis-je en voulant quitter la cuisine, mais elle m'attrape doucement la main pour me retenir.

Elle vient doucement coller son torse contre mon dos et me dit.

- Je me rappelle quand tu buvais du café et que tu faisais exprès de m'embrasser alors que je ne supportais pas cette odeur.

- Il... il faut que je sorte. Bégayais-je.

DiabolusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant