Introduction.

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BismilLâh

...-Tfou , regarde moi cette kehba*.

..-Elle dégoûte , cette beurette !

...-Depuis que ils sont plus la , c'est devenu une fille facile !

Ils m'insultent sans me connaître , par Allah que tout ce qu'ils disent c'est faux !

Des rumeurs et des rumeurs dans ce quartier dés que tu sors en jupe ou en robe ,tu es une fille de joie.

Je vous mentirais si je vous dit que tout ce qu'ils disent ne m'atteignent pas , ils parlent sans avoir de preuves mais ce qu'ils ne savent pas ce qu'ils me donnent toutes leurs bonnes actions.

La plupart de ces jeunes ce vante de m'avoir eu dans leur lit ! Mais ce ne sont que des menteurs , je me suis promis de me donner qu'à mon mari , si j'en ai un qui ne les croient pas !

Je ne perds pas espoir , dans ce monde de vipères je demande a Allah de me protéger des gens qui me veulent du mal ! Bizarrement j'ai perdu tous mes proches sauf ma mère qui a rejoint la Palestine , j'espère qu'elle va bien.

Je prie et je prie , invocation sur invocation , mon moment préféré de toute la journée , la prière c'est la que je suis plus proche de mon Créateur.

Je suis dans ma chambre , je m'observe dans ce miroir qui a vu mes larmes coulaient , je fus sortis de mes pensées par la sonnette.

Je suis sur que ces encore ces gamins qui s'amuse a mettre des tags sur ma porte.

Je me laisse tombée sur ce matelas , mais la sonnette retentit une deuxième fois. Depuis la mort de ma mère personne n'est rentré.

Je m'avance tremblante vers la porte , je l'ouvre doucement et vois une belle femme voilée.

Moi-Euh...Oui ?

...-Salam aleykum ukhty , je suis nouvelle et j'aimerai rencontrer des sœurs , je peut rentrer ?

Moi -Oui , oui vas y.

Elle me sourit et rentre dans mon salon.

Elle-C'est beau chez toi masha'Allah !

Moi -Merci euh..

Elle-Hanane ! Et toi ?

Moi-Firdaws.

Elle- Macha'Allah tu porte le voile ?

Moi - Ah non , non je viens de finir la prière , tu sais qui je suis ?

Elle - Non , je viens tout juste d'arriver.

Moi-Ah, tu risques de me voir différemment.

Elle-Mais non , ne t'en fais pas .

On a fait connaissance , c'est une Marocaine du sud , elle porte le voile et vit avec ses deux frères et son père,sa mère aussi est décédée.

Pendant que mes idées noirs se bagarraient là-haut j'ai pu voir le camion de déménagement de Hanane , tout le quartier est venu les aidés pour leur montrer leur si belle "solidarité ".

Je me vêtus d'un short de football ainsi que le haut qui va avec et part dormir.

Dormir est bien un grand mot pour moi , sa ce résume à être allonger sur mon matelas et ne pas réussir à fermer l'œil de la nuit.[...]

Dans cette dounya , même le plus fou des hommes ne me fait pas peur , je crains que de mon Créateur. Si Il veut Il peut m'enlever la vie aujourd'hui comme Il peut me laisser jusqu'à ce qu'Il ai choisi.

Chaque jour je remplis mon livre , je fais tout pour qu'il n'y est que du bien écrit. Je m'attache pas , je me confie pas , quand je serai dans la merde personne ne sera la .

J'ai toujours un sourire sur le visage même dans les pires des cas je souris et je reste sage. J'ai pas le temps de m'attacher à eux , si il fallait que je parte demain , combien aurait les larmes au yeux ?

Dans cette vie , il y'a besoin de personne sauf du Tout-Puissant , y'a que lui qui te tournera jamais le dos avec tes parents,sauf que mes parents doivent surement être décédée a cette heure-ci , je n'ai plus de nouvelles d'eux depuis 3 mois et 5 jours. Je compte chaque heure espérant que je reçois une lettre de leur part pour me rassurer et que les bombardements on cessé.

Nettoyer , ménager voilà à quoi ce résumait ma matinée , seul travail ou on n'a pas besoin d'un diplôme.

Je rentrais courbaturé par mon dur labeur , j'avance tête baissée par peur de me faire encore agressée,ou bien me faire lancer dessus des pierres en m'insultant .

Je faisais partit de ces filles qui se cachaient derrière des survêtement sans oublier la casquette par peur de croire que ce sont des filles faciles.

Je me fis bousculer par une fille , qui me regarda de haut en bas en mastiquant son chewing-gum.

Elle-Oh , petite keh évites de me toucher !

Moi-Je te permet pas de me juger.

Elle*étouffant un rire*Deja on voit directement d'où t'es sorti , ta les cheveux ébouriffée, le peu de vêtement que tu a mal mis !

Je baisse la tête et avance les mains derrière le dos , je me fait jugeait pour un jean et un débardeur ?

J'essaye d'ouvrir la porte de ma tour , dans le hall c'est rempli de ces "dealeurs" personne prend la peine de venir m'aider car selon eux on n'aide pas les putes ! Je m'empresse de rentrer chez moi pour prier Dieu et demander son pardon.

Le récit de Firdaws-«Poussière d'empire»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant