Chapitre 1.

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«Tu m'a appris que la vie c'est pas la mort , mais toi t'es mort et c'est à vie.»

P.D.V-Firdaws

Khoya , depuis que tu n'es plus la , ils m'ont rabaissée , humiliée , ils ont achevée mon petit cœur .Je vois tes yeux , je te vois partout , je peux pas m'y faire. T'étais mon frère , tu me manques mon ami.

Khoya , tu me manques tellement , personne n'étais la a ton enterrement a part ton frère de rue qui a totalement disparu depuis.

T'étais comme moi , la rue c'est plus dangereux qu'un coma.

Je t'oublie pas , la vie est courte.

T'avais du courage , du vice et de l'honneur. T'étais fier de moi , personne n'osait m'approcher quand tu étais à mes côtés .

Mon frère tu as embrasser la mort , Saïd un vrai soldat , je t'oublie pas.

Vais-je pouvoir un jour me reposer ?

Mon cœur est-il maudit ?

Avec la faim on n'est partis de rien , on voulais juste voir le monde.

Tu étais le seul qui me comprenait , qui me disait que le fond de mon cœur n'étais pas mauvais. Ensemble on étais des loups , on commettais péchés sur péchés , je crois bien que l'amour que j'ai pour toi est plus fort et grand que une sœur porte à son frère .[...]

Pour comprendre mon histoire nous devons faire un retour en arrière .

Flash-Back-

Cette nuit. C'était le moment de le faire.. La seule et l'unique possibilité qui s'offrait à moi. Je devais partir. Il le fallait, je devais le faire , et j'allais le faire. J'attrapais alors mon sac , et sortais discrètement par la fenêtre de ma chambre. Un vent froid vint fouetter mon visage. Tout étais sombre dehors , personne n'étais dans les environs. Lorsque j'attrapais la poutre qui descendait le long du bâtiment , j'entendis des pas qui résonnaient dans le couloir , et je me figeai d'un seul coup , ne voulant pas me faire remarquer. Les pas s'éloignant peu à peu , je soupirai. Je glissais le long de la poutre, en prenant bien soin de pousser la fenêtre avant. Marchant le long d'un mur , je traversais les grilles du bâtiment .

Je venais de fuguer de chez ma famille d'accueil.

Ma djellaba remuait dans le vent.

Quand j'arrive devant la voiture a l'homme qui me rabaisser , je posa mon sac sur le siège passager , et commença à rouler . Je roulais pendant des heures on était bientôt l'aube , je me gara et contempla ces tours de ciment.

Me voici à Paris , sa change du panorama de Marseille.

Ah,je crois bien que j'arrive pendant un mariage ,je rabaisse mon siège et observe les mariées . Tout le monde est heureux sauf la mariée , je connait mon regard et elle a le même , on peut apercevoir du regret , de la tristesse et de la haine.

Toutes les jeunes filles de mon âge , les regardes avec des étoiles pleins les yeux,d'autres les regardaient avec jalousie , joie, haine , moi 16 ans a l'époque je savais déjà que la vie est une lutte de chaque jour , depuis mes 13 ans j'étais à la rue.

Le soir je nettoyais la gare pour un peu d'argent , j'avais peur, je me cassais le dos pour quelques pièces a peine je pouvais acheter une baguette de pain , alors pour en avoir quelques unes de plus je faisais la manche , moi qui est de nature très orgueilleuse..

J'attendais patiemment que le cortège part , pour visiter ce quartier qui à première vue n'est pas très accueillant.

Je m'avance vers une tour , et monte les 15 étages qui me séparent du sol.

J'essaye tant bien que de mal d'ouvrir la porte qui est bien lourde et j'aperçois un homme vêtu d'un smoking qui est derrière les barrières , bouteille de Jack Daniel à la main et qui ne cesse de répéter : Chaima , pourquoi tu met fait sa ? Je vis et je meurs pour toi !

Prise de panique je cours vers lui et le sert de toutes mes force , je sent qu'il se calme , il se retourne vers moi , mon cœur a cessée de battre , il est tout simplement magnifique malgré ses balafres.

..-Chai..Chaima ?

J'en profite et le tire vers moi , il tombe a terre avec moi , ma tête tourne , j'ouvre les yeux et voit son visage , son regard est vide comme dépourvu de sentiments et je n'avais pas tort , si seulement j'avais su..

Je viens de remarquer que nous sommes dans une position assez impudique il est allongée sur moi et mes jambes entour sa taille.

Il se lève , me regarde de haut en bas en se mordant la lèvre inférieure.

..-Tu m'a empêchée de faire une connerie.

Et il referma la porte , je suis perdu si je n'étais pas venu , il se serait jeter de cette tour de 15 étages.[...]

Le récit de Firdaws-«Poussière d'empire»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant