9.Une bombe à la place du coeur.

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«Elle était terne cette fille , elle était triste et fermée.»

Le lendemain matin , Firdaws était allongé sur son lit. Le regard vide , dépourvu d'émotions , le coeur balafré par les tourments de la vie.
Une fille au coeur de pierre , rien ne pouvait la toucher mais maintenant si faible face à la vie.
J'aimerai que l'on se souvienne que derrière mes balafres se cachaient une reine.
J'ai vu le monde sous toutes ses coutures.
Moi la guerrière , j'ai pris une balle dans le moral.
Je suis seule , plus de parents , pas de famille , plus personne pour me relever...
Mes yeux se révulsent , les battements de mon coeur diminue , mes jambes deviennent lourdes. Mes paupières commencent à tomber plus de force pour les ouvrir.
Mes pensées s'entassent , les dernières pensées de ma vie , j'ai bu ce poison. J'en pouvais plus , t'aurai fais quoi si t'était moi ?
Je revois mes plus belles années , mes plus grands fous rires , mes plus grandes peines.
Je suis gentille moi , trop gentille pour ce monde de brut.
Plus je connais les hommes , plus je risque de faire de la taule.
Solitaire aucun être humain ne pourra vous porter secours. On aura tous à rendre des comptes , je suis trop fragile pour ce monde , je ne peut plus me défendre , plus me relever je voulais juste être quelqu'un de normal.
Ce soir je suis juste écorchée vive.
Je comprend rien au bonheur , ouai , j'ai du mal à vivre , du mal à aimer.
Je perd la raison. Je m'avoue vaincu , le monde ne tourne pas rond. Il y'a des milliers de gosses qui meurt , et, moi je suis là à pleurer seule dans ma chambre. J'ai tout perdu , ma foi , mes parents , l'amour de ma vie , j'ai tout perdu. Je suis jalouse maladive des gens qui vivent heureux.
Je suis écorchée , j'ai ce putain de mal-être.
J'ai plus d'espoir , je veut fuir.
La rose fane mais pas ses épines..
Personne ne me comprend que le manque de la présence d'une personne peut me faire aussi mal.
Tu me manques mais les gens ne le savent pas.
J'ai du mal à me lever , j'ai besoin de ma mère près de moi , la seule qui m'apaisera.

Toi , ton être , ton âme , ta voix de miel. Je sais que tu me regardes hier je t'ai vu dans le ciel.
Je vois ton dos , je vois ta nuque , je vois tes lèvres dans mon dos ,
ton charisme et ta carrure.
La vie est terne sans lui.
Plus rien ne me retient , c'est l'histoire d'une vie , l'histoire d'un amour perdu..
Aurai-je supporter vivre encore ?
Dans ma tête , il n'y en a que pour lui.
En cette froide soirée d'hiver , je suis enfin libre...


Elle lance son dernier regard en direction de la Lune , elle qui était présente , qui était témoin de ses pleurs...

Le récit de Firdaws-«Poussière d'empire»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant