Si différents / PLK

Chapitre XXXXVI

Point de vu Louna :

- Louna, prends tes affaires, on quitte la France dans une heure...

- Je...je...hein qu'est-ce tu racontes Mathieu ?? T'as fumé ou quoi ?!? lui demandais-je tout en le regardant de travers.

Il se mit alors à rire.

- Non Louna, j'ai pas fumé. Mais s'il te plaît dépêche toi, on doit être à l'aéroport dans moins d'une heure.

Je ne comprenais plus rien, je me retrouva vers Louna, lui lança un regard perdu.

- T'attends quoi ?!?? Dépêche sinon je prends ta place moi !!! m'engueula presque t'elle en rigolant

- Je...euh...okay j'arrive...

Je m'empressa d'aller récupérer toute mes affaires que j'avais laissé dans l'appartement de Sarah, et suivis Mathieu.
Nous nous dirigeâmes vers l'ascenseur et primes place dedans.
Aucun de nous deux ne parlait, nous étions presque gênés, mais il décida de briser le silence qui devenait pesant.

- Je...je...Louna...jsuis désolé. Je sais que j'ai été hyper protecteur ces derniers jours, même parano, mais j'ai peur putain...comprend le...

Tout en m'avouant c'est qu'il « ressentait », il s'était retourné face à moi, et plongeait son regard dans le mien
Cela me touchait qu'il essaya de me faire part de ses sentiments, même si il ne développait jamais vraiment. Il m'avait manqué, je l'avoue.
Comme seule réponse je le plaqua contre la paroi de l'ascenseur et l'embrassa passionnément. Il répondit à mon baiser en me retournant, c'était désormais moi qui était plaqué contre le mur, son corps collé au mien. Il avait relevé mes bras au dessus de ma tête, en les serrant légèrement au niveau des poignets.
Je commença à descendre dans son cou, puis vers ses abdos que je lécha intensément, j'arriva ensuite à son jean, mais bizarrement il me stoppa.

- Louna...gemissa-t-il. On a pas le temps là.

- Pfff

- T'inquiètes, on aura tout le temps là où je t'emmène...me prévenu-t-il en se mordant les lèvres.

Au même moment, les portes de l'ascenseur coulissèrent, une vieille dame se tenait là, son caniche emmitouflé dans un pled dans ses bras; les voisins de Sarah étaient tous des vieux croûtons blindés qui détestaient la jeunesse.
Elle laissa un haut de cœur quand elle nous vit nous décoller, nos babines encore humidifiées.

Une fois dans la voiture de Mathieu, je l'interrogea sur la destination de ce fameux voyage.

- Tu m'emmènes où enfait ?!?

- Ahahah surprise...me répondit un sourire aux lèvres.

- Mais j'ai cours encore deux jours !!! lui rappelais-je paniquée

- Comme si la première de sa promo ne pouvait pas louper deux jours de cours...souffla-t-il en rigolant

Il était déjà 22h30 quand nous arrivâmes a mon appartement dans le 18ème arrondissement, notre avion décollant dans moins de deux heures, j'avais donc moins d'un quart d'heure pour préparer ma valise.

- Je prends des affaires chaudes ?! demandais-je à Mathieu

- Non...des maillots de bain.