Chapitre LVI

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Point de vu PLK :

  À peine quelques secondes après avoir reçu le message sur mon téléphone que j'étais déjà au volant de ma Porsche. Une montée d'adrénaline s'était fait ressentir dans mon tout corps; je devais rejoindre au plus vite le commissariat.
Je dépassais toutes les limitations de vitesses possibles, allant à plus de 180 km/heure sur le periph, mais jmen foutais, je devais me dépêcher.

J'arriva chez les condés vers 2 heures du matin, mais le shit, le stress, la peur ne m'avait pas donné l'envie de dormir, je n'avais jamais été aussi éveillé de ma vie.

Je traversa la sombre rue menant à la porte du bâtiment, et m'arrêta devant...
Je pris alors une grande respiration, essaya de me « calmer », d'arrêter de faire trembler mes mains, je ne sais pas sur quoi j'allais tomber en franchissant le seuil de cette porte, je ne sais pas dans quel état je ressortirai de ce commissariat, mais je savais une chose, je devais être fort, ne serait-ce que pour elle...

Quand je croisa leur regard, je savais déjà la lourde épreuve qui m'attendait, tous me fuyaient, baissaient la tête en me voyant passer dans les couloirs menant au bureau du commandant en chef, leurs expressions voulaient tout dire.
Je frappa timidement à la porte, quand un homme d'une carrure impressionnante vint m'ouvrir.

- Bonsoir Monsieur PRUSKI, je suis Christophe
GENDRY, c'est moi qui suit charger de l'affaire impliquant votre petite amie...me prévenu-t-il en me tendant la main que je serra beaucoup moins ardemment que lui.

- Ouais j'ai cru comprendre...répondis-je d'une voix plate, sans émotions.

Il me parla ainsi quelques minutes, se présentant brièvement lui et son équipe, malgré le fait que je n'écoutais absolument rien, l'esprit ailleurs, beaucoup trop stressé, n'attendant qu'une chose; la vidéo.

- Excusez-moi vous m'écoutez ?! me demanda-t-il en passant sa main devant mes yeux, eux fixés sur un quelconque objet présent sur son bureau.

- Euh...oui pardon...

- Bon, je pense que vous avez tout aussi le droit de voir la vidéo...

À l'entente de cette phrase, je me relava brusquement sur ma chaise, mes yeux se fixant désormais droit dans ceux du policier.

- Je vous préviens, cela peut être difficile à encaisser, vous n'êtes pas obligés de la visionner...

- M-o-n-t-r-e-z l-a m-o-i...articulais-je explicitement, mes lèvres pincées, mes dents serrés pour lui faire comprendre que je ne pouvais tenir une seconde de plus.

La vidéo se termina quelques secondes, minutes après, je ne sais pas, j'avais perdu toute notion du temps. Je n'avais pas quitté une seule fois du regard Louna, essayant de scripter toutes ses réactions éventuelles.
Examinant chaque détail sur la vidéo; le lieu, la lumière, ses vêtements...

Je n'avais même pas hurlé, ni laissé échapper un cri en la voyant ainsi si vulnérable, une arme pointé à bout portant de sa tête, j'étais juste vide à l'intérieur de moi.
Des larmes roulaient doucement le long de mes joues mais, aucune émotions n'était descriptible sur mon visage, j'étais absent, ailleurs, comme habité par quelqu'un d'autre. Pourtant, des centaines de scénarios fusaient dans ma tête, mais mes yeux restaient plantés dans l'écran désormais noir de cette ordinateur.

Si différents / PLK Où les histoires vivent. Découvrez maintenant