Chapitre 2

9 3 0
                                    

Lorsque Erel et Eliaz arrivèrent chez eux, Eliaz sorti directement ses affaires et les papiers à faire signer. Erel, quant à elle, préféra monter pour poser ses affaires. Une fois ses affaires rangées, elle prit son arc et descendit. Elle retrouva son frère dans le jardin. Erel adorait tirer à l’arc, elle saisissait toutes les occasions pour s’entraîner, et Eliaz, trop jeune pour être autorisé à manier une arme sans la surveillance d’un adulte, regardait sa sœur faire. C’était un des moments de la journée ou les deux elfes discutaient tranquillement.

– Tu as passé une bonne journée ? lui demanda-t-elle.

– Oui. Je suis dans la même classe que mes copains, c’est cool. Et j’aime bien ma professeure.

– Aussi, tu aimes tout le monde, toi. ri Erel. Qui est ta professeure ?

– Madame Bertrand.

– Je ne l’ai jamais eue, elle, mais il paraît qu’elle est gentille mais stricte.

– Et toi, Erel, tu as passé une bonne journée ? lui demanda Eliaz.

– Moi ? J’ai éveillé mes pouvoirs quand la prof se présentait… Et j’ai eu droit à la compagnie d’Iris toute la journée…  soupira Erel.

– Je t’entend ! cria la petite fée depuis l’intérieur de la maison.

– C’est trop bien que tu aies éveillé tes pouvoirs ! Papa va être super content ! s’exclama Eliaz.

– Oui, il va être content. Ça fait longtemps que j’aurais dû les avoir éveillés. Mais maintenant, j’angoisse un peu… Imagine si je fais tout sauter sans faire attention ? C’est ce qu’il s’est passé aujourd’hui…

– Mais non, tu feras pas tout sauter, assura Eliaz. T’es la plus forte Erel ! 

– Mouais… la jeune elfe n’était pas très convaincue.

Leur père rentra quelques minutes plus tard, interrompant cette discussion.

– Salut les enfants ! s’exclama-t-il en entrant.

– Salut Papa ! ont répondu Erel et Eliaz en cœur.

– Vous avez passé une bonne journée ? leur demanda ce dernier.

– Oui ! s’exclama Eliaz.

– On peut dire… soupira Erel.

– Qu’est-ce qu’il s’est passé, ma puce ?  lui demanda son père.

– Oh ! Pas grand-chose… j’ai éveillé mes pouvoirs.

Lorsqu'Erel annonça qu’elle avait éveillé ses pouvoirs, son père fut à deux doigts de crier de joie. Erel ne l’avait jamais vu aussi heureux depuis la mort d’Aenor, sa femme. Quand les jeunes elfes éveillait leurs pouvoirs, les parents donnaient généralement une fête en leur honneur où ils invitaient leur famille et les amis de leur enfant. Sauf qu’Erel n’aimait pas vraiment faire la fête.

– S’il te plaît, papa, pas de grosse fête. Juste une petite avec les cousins proches et mes amis, le supplia Erel.

– Si c’est vraiment ce que tu veux… soupira Hoel. J’organise ça pour le week-end prochain, tu préviendras tes amis. Mais avant, raconte moi comment ça s’est passé.

Erel expliqua alors à son père ce qui s’était passé. Son père explosa de rire quand elle déclara avoir fait explosé son crayon, et déclara que tant qu’elle n’aurait pas eu quelques cours de magie, il faudrait mieux éviter de la contrarier. Ils ont tous les trois ri un bon coup, puis Hoel est parti s’activer en cuisine, pour préparer le repas du soir.

Erel monta pour préparer ses affaires pour le lendemain. Elle en profita pour rédiger les invitations qu’elle donnerait en main propre à Arthur et Alyce. Quand elle descendit manger, son père avait déjà fini d’envoyer les invitations aux membres de la famille, et il commençait à réfléchir au repas de fête. 

– Tu sais, papa, tu n’es pas obligé de te donner toute cette peine, lui dit Erel.

– Je sais, Erel, mais ça me fait plaisir. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de recevoir du monde à la maison.

Hoel parla des préparatifs de la fête pendant tout le repas, et Iris n’arrêtait pas de donner de lui donner de nouvelles idées.

– Au fait, Erel, je peux t’accompagner, pour ton rendez-vous avec le professeur de magie, demain ? demanda Iris, en interrompant la discussion.

– Oui, si tu veux. répondit Erel.

– Tu as déjà pris rendez-vous ? demanda Hoel.

– Comme j’ai fait exploser mon crayon, la prof m’a envoyée chez le Directeur pour que je prenne rendez-vous tout de suite. Je crois qu’elle avait peur que je fasse sauter autre chose…

– Haha ! Je crois que je la comprends. Tu as le hic pour ne rien faire comme les autres, toi ! se moqua gentiment son père..

Erel riait aussi.

– Papa ! Arrête de te moquer !

– Du coup, Erel, tu vas avoir des cours de magie ? demanda Eliaz.

– Oui ! Je suis super pressée ! Ça fait tellement longtemps que j’attends ça…

Le repas s’est terminé sur ces notes joyeuses, puis Erel et Eliaz sont montés se préparer pour la nuit. Eliaz est redescendu lire dans la pièce de vie et Erel est allée lire dans sa chambre.

La Légende d'Erel [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant