Chapitre 6

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Bonjouuur ! Je suis tellement désolée pour le temps d'attente, presque tout pile 1 mois, mais je n'ai vraiment pas eu le temps d'écrire. Vous allez voir, il se passe plein de choses dans ce chapitre et cela amorce le début de la fin de cette histoire courte. Je pense écrire encore un ou deux (max trois) chapitres. J'espère pouvoir vous donner vite la fin ! En attendant, enjoy ~

 Elles ne savent plus quoi dire, la séparation est trop difficile. Amina actionne le moteur et passe la marche arrière.

— Je veux plus de cette vie avec toi, dit Miriam tout doucement.

Avec les bruits du véhicule, la conductrice n'a pas entendu, forçant l'autre à se pencher pour répéter.

— Je veux plus de cette vie avec toi, Amina.

Elle lui dépose un baiser sur la joue. Ne pouvant se retenir et ressentant soudain une grande vague d'émotion l'envahir, Amina tourne le visage, de sorte que leurs lèvres se rencontre. Miriam, totalement d'accord avec ce geste, en profite et fait durer le baiser.

— Qu'est-ce que vous faites ?!

La jeune mère sans son corps se glacer, elle se redresse brusquement pour voir Omar foncer dans sa direction. Elle a à peine le temps de réagir que son mari l'attrape par les cheveux et la traîne en arrière. Miriam crie sous la surprise et la douleur, faisant sortir les enfants et Robert de la maison. Amina aussi se précipite hors du véhicule.

— Lâche-là !

— Je le savais ! Vous êtes deux abominations !

Amina s'approche du couple et s'en prend à Omar qui finit par lâcher son épouse.

— Calme-toi, Omar, lui dit Amina, on peut t'expliquer.

— Expliquez quoi ?! Vous êtes dégueulasses !

Il fait un geste pour faire mal à Amina, mais celle-ci esquive et permet à Miriam de s'interposer. Omar envoie alors une gifle monumentale sur la joue de sa femme, voulant asseoir son ascendant. Le geste est tellement violent qu'elle tombe au sol, complètement déboussolée. Robert se jette dans sa direction pour lui venir en aide.

— Ça va, madame ?

Elle ne répond pas, trop occupée à regarder ces deux enfants en train de pleurer face à cette scène horrible. Les larmes de ses enfants donnent à Miriam la force de se relever. Elle s'appuie sur le bras de son boy pour se redresser.

— Amina, dit la jeune mère sur un ton très sûre d'elle, prends les enfants et rejoint la voiture de mon mari. Robert, va chercher ma fille et des affaires pour les trois.

Il y a un moment de latence pendant lequel personne ne sait vraiment quoi faire. Seuls les sanglots des petits tranchent dans l'air silencieux.

— Allez !

Amina et Robert s'activent, sous le regard médusé d'Omar.

— Qu'est-ce que tu fais ?! Robert ! Ne bouge pas ! Amina, je t'interdis de toucher à mes enfants !

Omar fait un geste vers la jeune patronne, mais il est arrêté par sa femme qui lui empoigne fermement le bras. Elle fait preuve d'une force qu'il n'aurait jamais pu soupçonner en elle.

— Ne t'avise pas de toucher ne serait-ce qu'à un cheveu d'Amina, Omar. Je te préviens.

L'intéressée s'approche doucement des enfants en leur disant des mots rassurants. Elle essaie notamment de leur expliquer qu'en s'éloignant vers la voiture, leurs parents arrêteront de crier et qu'ils seront en sécurité. Déjà très attachés à elle, les deux l'écoutent et finissent par la suivre. Miriam ressert son emprise sur le bras de son mari, mais il n'a pas l'intention de bouger. Il ne comprend pas réellement ce qui se déroule sous ses yeux, il est complètement paralysé.

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