Chapitre 7

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Bonjour ! On se retrouve pour la suite ! Les filles préparent leur fuite. Enjoy !

  Le lendemain, Amina se réveille un peu perdue. Elle met quelques secondes à se rappeler où elle est et la situation dans laquelle elle se trouve. Heureusement, la présence de Miriam, paisiblement endormie à ses côtés, la rassure. Avant de s'approcher d'elle pour la réveiller, la jeune patronne prend le temps de l'observer. Son visage ne montre aucune émotion, ses traits sont seulement détendus par le sommeil. Elle est belle. Incroyablement belle. Sa jeunesse semble ne pouvoir jamais se faner, les coins de sa bouche appellent à la malice et à la contemplation. Amina se force pour ne pas l'embrasser tout de suite. Il lui faut encore quelques secondes pour craquer et venir doucement caresser la joue de son amante.

Cela ne rate pas, les yeux de Miriam s'ouvrent lentement et tombent immédiatement dans le regard d'Amina. Son visage impassible s'anime aussitôt pour afficher un sourire doux.

— Ça va ? demande la jeune mère d'une voix encore endormie.

— Encore mieux depuis que tu me souris.

L'intéressée rougit, timide et se tourne pour venir chercher la bouche d'Amina. Le baiser est chaste et bref, car bientôt la fille de Miriam commence à s'agiter dans sa couchette. Amina laisse sa dulcinée se lever et rejoindre son enfant qu'elle prend délicatement dans les bras pour la calmer.

— Je suis là, chuchote-t-elle en la berçant, tu as bien dormi mon ange ?

Le bébé gazouille comme si elle avait compris les paroles de sa mère. La patronne se lève afin de venir observer la scène de plus près. Elle passe derrière Miriam et pose son menton sur l'épaule gauche. Ses mains se glissent sur les côtes de son amante. Ainsi positionnée, elle peut regarder l'enfant qui lui sourit à présent. La jeune maman continue les mouvements de balancier avec son corps, les entraînant toutes les trois dans une sorte de lente danse.

Leur moment de douceur est interrompu par des petits bruits sourds sur la porte. Amina, intriguée et presque inquiète, lâche à contre cœur sa partenaire et va ouvrir. Elle découvre les deux autres enfants de Miriam qui la regardent, ainsi que Robert.

— Désolé, je n'ai pas pu les retenir...

— Ce n'est pas grave, Robert, répond Miriam.

Ils courent en silence et se réfugient dans les jambes de leur mère. Robert ferme doucement la porte et retourne au salon. Amina se propose pour prendre la petite dans ses bras afin que Myriam puisse câliner ses deux plus grands. Tout ce petit monde monte sur le lit, la patronne reste en tailleur avec le bébé dans ses bras, Miriam s'allonge à moitié et les enfants viennent lui faire un câlin. Elle leur caresse les cheveux et leur fait des bisous sur le front.

— J'ai faim, maman.

— Nous ne sommes pas chez nous ici, mais allons voir si tout le monde est debout. Vous pourrez demander gentiment à Madeline s'il y a quelque chose pour le petit déjeuner, d'accord ?

Les enfants répondent en chœur, avant que leur mère leur préconise d'aller s'habiller avec l'aide de Robert. Amina repose le bébé dans son landau et, une fois les plus grands sortis, les deux femmes en profitent pour s'habiller à leur tour. C'est Miriam qui commence par se mettre torse nu pour remettre son soutien-gorge. La patronne ne peut s'empêcher de venir derrière elle pour caresser ses côtes, son ventre et pour l'embrasser dans le cou. Elle essaie de monter ses mains un peu plus haut...

— Amina...

Son ton n'est pas méchant, mais l'intéressée s'excuse et se retire pour aller s'habiller à son tour. Une fois prêtes, Miriam revient vers elle pour l'embrasser.

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