Chosen (vf) - h.s

Chapitre 54

Média : Of Monsters and Men - I of the Storm

"Lèves-toi!" Crit une voix profonde tandis que j'ouvre brusquement les yeux.

Mes yeux papillonnent, pour trouver Hayed debout au coin de mon lit.

Il s'avance, attrape mon bras et me tire hors du lit.

"Que se passe-t-il?" Criai-je confuse.

"Ton temps est venu." Dit-il en me tirant vers la porte.

"Ça ne fait même pas une semaine! Ça fait seulement trois jours!" Rétorquai-je en essayant de l'arrêter, mais il était trop fort.

"Je suis désolé Josephine, ce n'est pas ma faute."

"Pourquoi fais-tu ça?" Demandais-je calmement tandis que nous marchions vers l'arrêt de bus.

"Je suis désolé Joey. C'est tout ce que je peux te dire."

"Tu n'es pas désolé," rétorquai-je les dents serrées. "Tu le dis mais je sais bien que ça n'est pas vrai."

"Bien sûr que si, merde! Je ne veux pas vous faire ça! Mais je n'ai pas le choix Josephine! Je suis tellement putain de désolé. Okay? Je suis désolé!" Cri-t-il en se stoppant brusquement pour me regarder.

Je secoue la tête, je ne veux rien dire de plus, alors il recommence à me tirer.

"Où est Harry?" Demandais-je.

"Ils s'en sont occupé."

Mon coeur se brise.

"Pas dans ce sens là." Précise Hayes avant que je ne puisse dire quoique ce soit. "John et Tj l'ont emmené au gouvernement."

"Hayes tu es meilleur que ça. S'il te plaît, aide nous." Déclarai-je totalement désespérée.

"J'ai essayé," murmure-t-il. "Effectivement, je vaux mieux que tout ça. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour vous aider, mais ils ont dit que si je ne les aidais pas, ils turaient ma famille. Je suis vraiment désolé Josephine."

Je soupire. Je comprends tout à fait sa raison. Le gouvernement est puissant. Ils peuvent détruire sa famille en quelques secondes.

"Bien." Marmonnai-je.

Seul Dieu sait ce qu'il se passera, une fois là-bas.

* * * *

Lorsque nous atteignons le bâtiment, Hayes me mène jusque la salle de punition. "Vous avez dix minutes."

Il me jette à l'intérieur tandis que je me remets sur pieds. Harry est assis en tailleur et me regarde avec les yeux les plus tristes que je n'ai jamais vu.

Je prononce aucun mot. Je m'avance juste vers lui, m'assois sur ses genoux et enroule mes bras autour de lui.

Nous disons rien. Tout ce que nous pouvons entendre est le son de nos pleurs.

"Jo?"

"Harry."

"Je t'aime. Putain, je t'aime plus que tout au monde."

Je ferme fermement mes yeux. "Je t'aime Harry."

"Je voulais juste te dire Jo, que sans toi ma vie serait un vrai enfer. Tu m'as sortie de cette noirceur qui m'habitait pour m'amener dans ta lumière.
Tu m'as emmener vees le haut et m'as montré ce qu'est réellement l'amour. Tu m'as prouvé que c'est un privilège de pouvoir t'aimer."