7H39 - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂

( 03. )

( nda ) plus ça va, plus Dazai devient bizarre dans cette histoire, je crois que la fin ça va vraiment être « Chuuya appelle finalement la police pour le faire interner » 💀 

(avouez que ce serait cocasse)
(mais je ne le ferais pas promis)
(quoi que... /j)

sinon, on a atteint les 1K de vues en un mois, c'est incroyable merci 🤍 il n'y a pas longtemps, je réfléchissais à l'idée de faire une playlist d'ambiance pour cette histoire, je ne sais pas si ça intéresserait certaines personnes.

en tout cas, bonne lecture et bonnes vacances à ceux qui ont la chance de l'être ! :) 

ps: désolée s'il reste plus de coquilles que d'habitude dans le chapitre, je l'ai relu plusieurs fois mais je suis malade et mes médicaments me font somnoler en permanence donc mon attention est facilement distraite 😭

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chapitre trois; dixième jour
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Pendant une semaine, rien ne se passe.

Le rythme de vie de Chuuya ne varie pas, tout comme il n'a jamais varié durant les trois premiers mois de sa vie ici, et le bus est de nouveau pile à l'heure jour après jour. La tension des passagers qui attendent à son arrêt se relâche au fur et à mesure que les jours ― ouvrés en tout cas ― s'écoulent sans incident notable. Le rouquin est soulagé ; ses deux retards coup sur coup ne sont pas passés inaperçus et le concierge ne semble pas trouver les billets de retard fournis par la compagnie assez convaincants pour accepter de lui ouvrir la porte lorsqu'il arrive après sa fermeture.

Sincèrement, il se fiche de rater certains cours mais cela se reflète sur son bulletin et il a promis à sa mère de donner l'exemple à ses cadets en ne laissant pas leur déménagement impacter trop sensiblement ses résultats. Certains de ses camarades plaisantent en lui disant qu'il pourrait au contraire en profiter pour ne pas rendre certains devoirs, mais, contrairement à ce qu'ils pensent, ce déménagement n'était pas une mauvaise chose à ses yeux.

Oui, ils ont laissé derrière eux beaucoup de choses, y compris un pan entier de leur enfance à tous, mais c'était pour le mieux.

Ceci étant dit, il n'a jamais véritablement pris la peine d'expliquer à ses camarades pourquoi ils avaient soudainement déménagé ― ils sont arrivés pendant l'été de toute manière, alors cela n'attire pas vraiment l'attention, c'est la période pendant laquelle les déménagements se font ― et c'est peut-être pour cela qu'ils ne réalisent pas que c'était une décision difficile, mais bonne.

Eux non plus n'ont jamais vraiment demandé. Seul Akutagawa agit parfois étrangement, comme s'il savait quelque chose mais qu'il ne voulait pas creuser. Le rouquin suppose qu'il se doute que les apparences peuvent être trompeuses, sans pour autant en avoir la certitude.

Mais malgré tout cela, personne ne lui a jamais vraiment posé la question directement ; personne, sauf Osamu Dazai, évidemment.

Pendant la semaine qui s'écoule sans le moindre retard, il n'adresse de nouveau plus la parole à Chuuya. Le rouquin commence à comprendre comment il fonctionne : il ne lui parle que quand il sait qu'ils auront le temps d'avoir une vraie conversation. Lorsque le bus de Chuuya est parfaitement à l'heure, ils n'ont pas vraiment le luxe d'échanger autre chose que des banalités. Et il semble que ce genre de conversations ne soit pas la tasse de thé du jeune homme aux cheveux bruns. Il ne commence jamais une conversation par « Salut, comment tu vas ? ». Il rentre toujours immédiatement dans le vif du sujet.