𝟻. 𝒜𝓁𝑒𝓈𝓈𝒾𝑜

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𝑜𝑏𝑠𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑛𝑑 𝑖𝑚𝑝𝑢𝑙𝑠𝑖𝑣𝑖𝑡𝑦

۵ 𝒹𝑒𝓈𝓉𝓇𝓊𝒸𝓉𝒾𝑜𝓃 - 𝓈𝒸𝓍𝓇 𝓈𝑜𝓊𝓁, 𝓃𝑜𝓃𝓉𝒽𝑒𝓃𝓈𝑒 ۵

Premier coup.

Deuxième coup.

Troisième coup.

La sueur perle sur mon corps, mes cheveux trempés tombent sur mon front et mes mains moites enroulées de bandage tremblent de colère.

Quatrième coup

Je frappe avec une fureur dévastatrice jusqu'à ne plus ressentir cette putain de douleur dans mon biceps droit, je vais le buter ce fils de pute.

La douleur m'assaille mais je ne lâche rien, je lutte. Je continue de frapper dans le punchingball bien que la douleur soit insupportable.

J'ai le muscle qui hurle en silence, je n'en peux plus. Je ne veux plus me sentir faible.

Cinquième coups

Le coup est si brutal que mes phalanges craquent.

Un hurlement déchirant de douleur franchis la limite de mes lèvres et résonne dans l'obscurité remplissant l'air de mon venin.

Des yeux émeraudes mélangé à l'océan et une bouche pulpeuse font leur apparition dans mon esprit, il ne manquait plus que ça pour que je vrille complètement.

Les coups pleuvent sur mon soufre douleur, mes oreilles sifflent et je ne vois plus que son corps tremblant sous le miens et ses yeux me suppliant de ne rien lui faire.

Dans cette cave sombre, chaque coup résonne comme un écho de ma colère. Les gouttes de pluies tombant à la renverse dehors ajoutent une symphonie sinistre à ma décharge de colère.

Une odeur nauséabonde d'égout me fait froncer les sourcils, essoufflé je marque un temps d'arrêt tentant de faire le tri dans mes pensées.

Pourquoi son visage ne fait que de se glisser perfidement dans mes pensées depuis des semaines, comme un dernier élément qui fait déborder le vase de ma folie ?

Pourquoi je n'arrive pas à la détester alors qu'elle m'a fait porter le chapeau pour les putains de bleu sur son sublime corps. Parce que son visage confus m'a convaincu qu'elle n'avait rien fait.

- Alessio, il faut que tu te calmes. La voix de Camille me fait sursauter, j'ai oublié de fermer à clé cette putain de cave.

- Dégage de là, je vous ai dit de me laisser tranquille. Je m'emporte, j'en ai marre qu'on me donne des ordres, je déteste ça.

Joe n'arrête pas de me sermonner depuis qu'il a appris que je me suis pris une balle pour sauver cette fille. Il me répète sans arrêt que j'ai perdu la raison. Il a dû me désinfecter lui-même.

Quand j'ai repris conscience sur ce parking, seule comme un chien. Mon seul reflexe a été de rentrer dans la voiture alors que je me vidais de mon sang et de venir à lui.

Il y avait des témoins pourtant personne n'a appelé les urgences.

J'étais pourtant persuadé avoir entendu au loin la sirène des ambulances quand je plongeais peu à peu.

J'ai entendu aussi ses pleurs mais je ne pouvais pas bouger, mon corps incapable de répondre à mes ordres.

Je voulais me lever pour la protéger au cas où, il lui tirait dessus également mais j'ai été trop faible. Impuissant

to love your wounds from the pastOù les histoires vivent. Découvrez maintenant