HS~Erik: Vampire

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 Ceci est en réalité un court extrait d'un livre que je peux potentiellement écrire... avec du temps...et de l'énergie. Les livres tels que « La maison de la nuit » ou « Assoiffés » ont été une petite source d'inspiration.

Mais pour vous faire un petit récap :

Louna est une jeune femme qui se retrouve, suite à de nombreuses péripéties, à devoir étudier dans une sorte d'université pour surnaturels. Elle croise la route d'Erik, le cliché du vampire ténébreux Wattpadien. De relations d'abord tendues, ils se retrouvent à se côtoyer de plus en plus, puis entament une relation discrète. Selon Erik, il vaut mieux que personne ne soit au courant de sa relation avec Louna – pour sa sécurité-. Dans un climat tendu, et suite à plusieurs accidents qui auraient pu blesser sa chère et tendre, il se rapproche d'une étudiante, essayant de détourner les rumeurs circulant sur son lien avec Louna.

Bonne lecture

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-Tu te fous de ma gueule ?! Je hurle en me levant d'un coup.

- Arrête Louna, il dit d'une voix grave, ne fait pas de scène.

- Une scène ? Mes yeux s'écarquillent de stupéfaction. Je jette un regard autour de moi, en effet, certains élèves nous dévisagent. Je reprends en parlant encore plus fort. Tu crois que je n'ai pas mes raisons de faire une scène ?!

- Arrête ça tout de suite, me répète-t-il en me saisissant le bras et m'entraînant dans un coin à l'ombre des regards. Le ton de sa voix sonne comme un avertissement.

Je crois rêver.

Et c'est à ce moment que je comprends que je n'y arriverai pas. Je ne peux pas me cacher. Je ne peux pas l'ignorer 10 minutes après qu'il m'ait prise dans ces bras et qu'il m'ait dit à quel point il tenait à moi.

- Ne me touche pas. Je me défais de sa poigne. Ma voix se casse. Tu veux aller au bal avec elle, et bien vas-y je ne retiens pas. Ces sourcils se froncent. Toutes ces choses que tu te refuses de faire avec moi, fait les avec elle. Une larme coule sur ma joue. Il approche doucement sa main de mon visage mais je me recule. Je sais que tu n'assumeras jamais notre relation.

- On a déjà parlé de tout ça mon cœur, il essaye de nouveau de se rapprocher de moi mais je fais un nouveau pas en arrière.

- C'est terminé.

Son regard s'assombrit.

- Qu'est ce que tu veux dire ? Ses yeux semblent chercher les miens tandis que je fais tout ce que je peux pour les éviter.

- Je retourne chez moi. Ma voix se brise.

Et je pars dans le couloir en pleurant.

Mon cœur me fait affreusement mal. Je commence à courir. J'essaye de m'éloigner le plus possible de lui. Il faut que je parte au plus vite de cette école pourrie. Je monte les étages au pas de course, tourne dans le couloir et m'arrête sur le pas de la porte de ma chambre.

Je tends l'oreille mais je n'entends aucun bruit. Il ne m'a pas suivi. Mon cœur se serre, je m'étais peut-être dis qu'il voudrait plus d'explications. En même temps, il sait très bien pourquoi j'ai fait cela. Et peut-être que le fait qu'il me laisse partir montre qu'il ne se battra pas plus pour essayer de sauver cette relation.

Avant de pousser la porte de ma chambre, je me souviens que j'ai laissé mon sac dans la chambre d'Erik.

Merde

Je reprends alors les escaliers et me dirige vers sa chambre. J'agrippe la poignée et prie les cieux pour que la porte soit ouverte et pour qu'Erik ne soit pas déjà remonté dans sa chambre.

Je pousse la porte et cherche des yeux la moindre masse sombre dans la pièce.

Rien.

C'est parfait.

Je vois mon sac près de son bureau et me dirige donc vers lui à grand pas. Mais avant que j'ai le temps d'attraper la sangle de l'objet de mes recherches, je me retrouve plaquée contre le mur.

J'ouvre la bouche pour crier mais je reconnais la couleur rouge sang des deux yeux qui me fixent.

Erik

J'essaye de me débattre, de repousser son corps qui me presse contre le mur, mais en vain, mes mains ne cessent de buter contre son torse musclé qui ne bouge pas d'un pouce.

- Lâche moi Erik, dis je d'une voix que j'essaye de rendre la plus froide possible.

- Pour que tu t'en ailles ? Sa voix grave me fais frissonner. Il me lève doucement la tête pour que nos regards s'entrecroisent. N'y pense même pas.

Son regard est sombre mais décidé. Le rouge de ses yeux m'indique qu'essayer de le raisonner ne marchera pas. Pourtant, je tente une nouvelle fois de le repousser avec mes mains. Mais avant que celles-ci aient eu le temps de le toucher, elles se retrouvent plaquées de chaque coté de ma tête. Son visage se rapproche lentement du mien. Je n'ose plus respirer. Je sens son souffle chaud sur mes lèvres tandis que tout mon corps me hurle de l'embrasser. Le froid du mur dans mon dos contraste avec la chaleur du corps pressé contre le mien. Erik doit voir le trouble qui m'habite, car il s'est arrêté à quelques centimètres mon visage, un sourire au coin des lèvres.

- Tu comptes toujours partir ? Me chuchote-t-il doucement.

Mon cerveau qui tout à l'heure lui hurlait d'aller se faire foutre n'est plus sûr de rien. Au prix d'un ultime effort j'essaye de dégager mes mains, mais celles-ci se retrouvent alors au-dessus de ma tête, emprisonnée par la main droite d'Erik. Il faut se rendre à l'évidence, notre différence de taille et de force ne me sont absolument pas favorables. Soudain je sens sa main gauche se poser doucement dans mon dos. Ma respiration s'accélère. Sa main passe minutieusement sous mon T-shirt et caresse ma peau nue. Il approche ses lèvres des miennes mais s'arrête à seulement quelques millimètres avant le point de contact. Ces yeux croisent les miens et c'est à ce moment-là que je m'abandonne à lui.

Fuck it.

Je pose mes lèvres sur les siennes aussi rapidement que ma position actuelle me le permet. Erik lâche un grognement contenté et libère mes mains pour lui permettre d'agripper ma taille. Mes deux mains agrippent le col de son t-shirt pour accentuer le baiser. Ses deux mains à lui passent sous mes fesses, je me sens alors décoller du sol avant d'atterrir sur une chose moelleuse. Je reprends mon souffle, me rendant compte que je ne suis désormais plus près de son bureau, mais bien allongée sur son lit. Je n'ai pas le temps de pousser plus loin mon observation car je croise les yeux rouges d'Erik avant que celui-ci s'empare une nouvelle fois de mes lèvres, pressant son corps contre le mien.

Et c'est à partir de cet instant que je perds la notion du temps.

IMAGINE ~ Film/sérieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant