284 une tueuse exceptionnelle

XIX. Je t'aime comme ça

-pdv Tsutsumi-

Yogashûgin...
J'ouvre doucement les yeux avant d'être éblouie par la lumière. Il fait jours ? Je me redressa d'un coup ignorant la douleur à ma poitrine. J'étais dans un lit d'hôpital branché à des machines. Si je suis là alors on a peu être gagné, et je suis pas morte en plus. Mais tout ce que je voulais savoir était l'état de mes camarades et combien de temps je suis resté endormie. Donc je me suis levé et j'ai commencé à arracher les tuyaux qui me reliait aux machines. Je tourna ma tête vers quelque chose qui bougeait mais ce n'était que mon reflet dans un miroir. Je m'approcha alors de celui ci et m'observa. Je n'avais qu'un pantalon ample d'hôpital, mes bras et mon torse étaient bandé ainsi que mon front et mes jambes. Mes cheveux étaient lâché et j'étais pieds nus mais je n'y fit pas plus attention et sortit de la pièce. J'avais mal à la poitrine, sûrement à cause du coup mortel qui m'avait transpercé, et pourtant j'arrivais très bien à l'ignorer, je suis comme ça après tout. Je descendis jusqu'en bas et vis quelqu'un que je reconnu bien. Aussi surprise que j'étais je sourit forcément et me dirigea vers elle. A une certaine distance elle me vit et me sauta dessus ses yeux amplis de larmes.

-moi: Bah alors Tsako, y a pas de quoi pleurer.

-Tsako: Oh que si crois moi, je t'ais crus morte j'ai même appelé Utsum et elle est en route.

-moi: Il ne fallait pas.

-Leolio: Oh que si.

Je me tourna vers lui aussi heureuse de le voir. Je ne l'avais même pas vus tellement Tsako m'avait surprise. Il me souriait gentiment.

-Leolio: Tu n'es pas rétablis tu devrais retourner te couché.

-moi: Pas avant d'avoir vu tout le monde. Qu'est ce qu'il c'est passé d'ailleurs ?

-Tsako: Ça c'est à eux de te le dire.

-Leolio: Viens ils devraient tous être au même endroit.

Je les suivit alors, on monta de trois étages et on avança encore avant de s'arrêter à une porte. Leolio ouvra et on entra.

-Knucle: Oh vous êtes enfin ... là... Tsutsumi !

Il se mis à pleurer sensible comme il est et les autres semblait très heureux de me voir. Tout le monde semblait allez bien mais je ne voyait ni Gon ni Kirua. On me raconta à peu près ce qu'il c'était passé, on avait gagné et personne n'est mort sauf le président Netero malheureusement.

-Tsako: Et ils t'ont trouvé agonisant dans une forêt et par miracle tu t'en es sortis. Cela fait déjà quelques jours.

-moi: C'est super tout ça mais où sont Gon et Kirua ?

C'est là que je sentit l'air devenir lourd et tout le monde perdit son sourire. Un frison me couru le long du dos.

-moi: Où sont ils ?! Qu'est ce qu'ils ont ?! Ils sont encore en vie au moins ?!

Ma voix se fit plus dure sans que je ne m'en rende compte.

-Shoot: Ils sont vivants.

-Knucle: Kirua va très bien. Mais Gon... il est dans un état compliqué. On ne comprend pas vraiment ce qu'il a et ce serait l'état secondaire suite à une transformation due au nen. C'est assez critique.

-moi: Où est Kirua !

Je ne pouvais pas le croire. C'est impossible pas Gon. C'est là que la porte s'ouvrit sur une touffe blanche que je connaissais bien. Tout le monde le regardait mais lui ne regardais que moi. Et en un éclair il était en face de moi et me pris dans ses bras. Je sentais toute sa tristesse se dégager de son étreinte, alors je le serait aussi contre moi.