House of the Dragon | Biggest Tragedy | aemond x daenys

Ⅴ.

Je rentre dans la salle de reception intimiste que mon grand père à tenu organiser pour réunir notre famille. Mon entrer ce fait discrète comme je le souhaite. Inutile que cela relance les ardeurs des jeunes princes. Par la couleur noir et rouge de ma robe, j'affirme publiquement la cause de ma mère. Face à la table débordante de nourriture, elle ce tient rayonnante à côté de mon père qui lui propose un plat de raisin. Elle sourit face à une blague qu'il vient de lui dire. Quand je les vois ensemble, mes frères pas loin d'eux qui débatte qui est le meilleur chevalier de tout les temps, la maison me manque. La chaleur de PeyreDragon aussi terrifiante peu l'être entre ses roches volcanique était mon havre de paix. Là ou je me sentais à ma place, en sécurité. Le sourire de ma mère me manque, les chamailleries de Jace et Luc ma manque aussi comme l'assurance de mon père, nous savons que nous craignons rien. 

Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de voir que notre famille est divisé plus que jamais malgré les efforts de Viserys. Aucun d'entres ne s'accordent de regard préférant s'ignorer. Debout près de la table, Aemond parle avec son grand frère. Une conversation qu'il trouve ennuyeuse et futile lorsque l'on voit l'expression de son visage. Les mains toujours derrière son dos, même durant les moments de détente, il reste solide et solennel. Il me regarde marcher jusqu'à eux m'asseyant à côté de sa sœur qui parle toute seule. Une autre vision que tout le monde préfère ne pas écouter. Aemond est le seul à la prendre au sérieux remarquant que ca se réalise à chaque fois.

Je passe devant eux, pour m'asseoir à la table laissant le poids du regard d'Aegon me brûler la nuque. Aemond préfère ne pas s'attarder trop longtemps pour ne pas risquer d'éveiller les soupçons. Pourtant, une seconde d'échange, ma suffit pour comprendre qu'il me trouve belle dans cette robe qui nous sépare encore un peu plus. C'est une provocation de ma part. Alicent le sait, ma mère, mon père et mes frères l'ont remarquer également. Le sourire de ma mère s'évanouie un instant, comprenant le risque que je prends. Mon père sourit avec provocation face à mon défit que je lance à Alicent et Otto. Dans leur silence lourd, ils me promettent de me le faire payer.

Le serveur me rempli mon verre de vin pendant que j'écoute d'une oreille distraite la conversation des deux frères qui sont à côté de moi.

— Tu ne bois pas assez, petit frère.

Aegon quand à lui ne quitte jamais son verre des mains. Cela ne me surprendrait pas qu'il est vidé la cave avant de venir au banquet qu'il hâte déjà de finir.

— Tu bois bien plus que les hommes de Braavos.

Je retiens un sourire face à la comparaison qu'Aemond fait allusion. Les hommes de Braavos sont réputer pour boire jusqu'à ne plus tenir debout. Ils donnent même du vin à leurs chevaux avant les batailles pour les préparer. En d'autre terme, une comparaison pas très flatteur pour l'ainé.

—Je bois la quantité suffisante. Tu devrais écouter mon conseil pour une fois.

— Et cela te surprend que je bois pas assez.

Cette fois, je ne peux pas m'empêcher de sourire derrière mon verre de vin que je porte à mes lèvres. Aemond hait autant son frère que moi. Il ne rate jamais une occasion pour le lui rappeler qu'il ne sera jamais un exemple pour lui bien au contraire. J'attire le regard d'Aegon malgré moi qui ce retourne légèrement pour me voir sourire que je tente de cacher. Son visage ce décompose face à la réflexion de son frère. Même si il va me le faire regretter, c'est le plus beau cadeau que pouvait me faire Aemond ce soir. Ce dernier cache un léger sourire en coin à peine perceptible aux yeux de notre entourage. Aegon ce retient de saisir l'occasion de me provoquer lorsqu'il croise le regard de mon père qui garde toujours un oreille sur sa progéniture. Il lui a toujours fait peur. Il est un guerrier aguerri, l'homme qu'il ne sera jamais. Les bordels et les fêtes sont moins dangereux.