Dommage - Halloween

7 1 0
                                    


Ça se termine comme ça ? Je ne comprends pas. Il y a quelques jours encore nous filions le parfait amour, quelques petits accrochages de temps en temps mais rien de grave. Je ne pensais pas que quand tu te plaignais de t'ennuyer ici tu étais sérieuse. Je ne l'aurai jamais deviné. J'ai su que tu étais honnête et sincère quand je t'ai vue rentrer à la maison avec ton visage grave et ton expression préoccupée.

Pourquoi fallait-il que ça tombe ce soir, une jolie soirée d'automne ou des feuilles orangées recouvraient la chaussée ? Je n'en ai aucune idée.

Après tout, ça ne pouvait pas être possible, peu de couples survivent aussi longtemps en restant aussi amoureux qu'au début. La plupart se perdaient dans leurs sentiments et foutaient leurs vies en l'air, d'autre nient leur lassitude. Dans ce cas là, le deuxième a provoqué le premier.

Quand j'ai vu tes jolis yeux aux reflets orangés remplis de larmes ce soir là, j'ai su que rien ni personne ne pourrai jamais réparer les torts. Tout en parlant tu t'es mise à pleurer, moi aussi je crois, les larmes sont obsolètes et non-adaptées à ce genre de situations. Mais, je ne pouvais rester de marbre face à tes pleurs, qui le pourrait après tout ? 

Après ce que l'on peut plus appeler une discussion à reniflements et à silence qu'une discussion, la lute s'est calmé. Faisons une pause, tu as proposé, pourquoi, ai-je répondu. Je n'avais pas compris, moi, l'enjeu de toutes ces paroles, seulement mon empathie m'avait aidée.

Mais je comprends maintenant, avec un peu de recul, que tu avais raison, ça ne fonctionnait plus. Il n'y avait plus la même émotion qu'au début c'est une évidence, mais surtout, il n'y avait plus l'éclat. L'éclat de tes yeux joyeux et brillants.

Il y avait seulement, un cadavre grisâtre étendu sur le carrelage de l'entrée, le corps couvert d'hématomes, trop de violence accumulée pouvait exploser à tout moment.

Tu avais été égoïste une fois de trop, dommage, 332 mots.

Mes mots en désordre, HalloweenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant