Un coup il était parti, mais des fois il était là, tout près, si proche que je sentais son souffle chaud sur ma peau gelée par son ignorance. Mais, à chaque fois il était là, derrière ma porte, pour se repentir. Et, à chaque fois j'acceptais qu'il rentre, me touche et me réchauffe, puis reparte.
Je suis naïf, je le sais, je ne devrais jamais, jamais, accepter encore une fois qu'il rentre chez moi. Nous n'avons plus rien à nous apporter, nos cœurs sont délaissés l'un pour l'autre. Asséchés, on se revient pour abreuver nos désirs et irriguer nos veines d'adrénaline.
Il n'y a rien qui le retient, mais pourtant, il persiste à essayer de me récupérer, mais je ne veux pas de lui, je le déteste autant que je l'aime, et il en est de même pour lui c'est certain. Je suis sur, que lui aussi, à du mal à se regarder dans la glace après être parti.
Il a du mal comme moi, à regarder les marques que nous nous sommes laissées, souvenir éphémère gravé sur notre peau. Mais la raison qui fait que j'accepte à chaque fois de le laisser rentrer, c'est son regard, son beau et pitoyable regard. Celui de quelqu'un de vicieux qui essaye de se faire pardonner, en plus de la douleur et de la mélancolie dans son regard il y a aussi un certain espoir.
Qu'espère-t-il, je ne veux pas me donner à lui, il le sait très bien, et pourtant, il persévère, revient, part, repart.
L'amour haineux, colère troublée, accablés du doute, compassion infime.
259 mots.
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Mes mots en désordre, Halloween
PuisiHalloween fut un funeste jour pour certaines personnes. Pour eux, pas de bonbons ou de sort, seulement une histoire brève, brisée, conjurée, pleine de non dits figés dans un regrettable instant. Mais nos âmes, que deviennent elles ? Peut êtres se re...
